Modern Roleplay Industries
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €

In Role Play

+12
John Weallon
Ed Blumquist
VEART
Francisco Miguel Alvarez
Joaquinn Alonzo Bautista
Heath Michaels
Phil Parisi
Adrian DeWitt-Davison
Wise-guy (S.Gondolini)
Jack Boyd
Brad Shiherlis
Frank Wolf
16 participants

Page 22 sur 24 Précédent  1 ... 12 ... 21, 22, 23, 24  Suivant

Aller en bas

In Role Play - Page 22 Empty A.D.D.

Message par Adrian DeWitt-Davison Dim 8 Juin - 22:50

In Role Play - Page 22 Une_no10

Plus d'une semaine s'était écoulée depuis l'arrivée de Lucy et Solange à Los Santos. Adrian et cette dernière s'étaient beaucoup rapprochés durant ce laps de temps, ce que Lucy n'avait manqué de remarquer et de faire signaler à son frère. Consciente du fait que les deux personnes perdaient leurs temps à tourner autour du pot, elle prit DeWitt-Davison une nouvelle fois à part, comme elle l'avait l'habitude de le faire depuis toujours.

"- Lucy: Alors, qu'est-ce que tu attends ?
- Adrian (Il semble troublé par la question): Attendre quoi ?
- Lucy: Lui demander, lui dire ce que tu ressens. Si t'attends après elle pour qu'elle te le dise, c'est foutu, c'est pas du tout son genre.
- Adrian: Bah oui mais je suis pas doué moi pour ça... c'est super facile à dire tiens.
- Lucy: Ah ça t'es pas doué, tu dois être le seul garçon de la ville au porte-monnaie bien rempli qui trouve encore le moyen d'être seul, c'est fou !
- Adrian: Alors là je t'arrête tout de suite. Si je suis seul c'est parce que primo ces dernières années, j'ai pas eu vraiment le cœur à ça, deuzio, je veux pas d'une midinette écervelée qu'on trouve en boîte à Rockford Hills et tertio... tu vois je crois qu'il n'y a pas de tertio en fait.
- Lucy: Elle est bien non ? Regarde-là. (Ils se retournent tous les deux vers Solange, assise dans le salon avec un magazine) Elle est gentille, elle est intelligente, elle est présentable, elle travaille, je vois pas ce que tu veux de plus. Sinon, il faut que tu m'expliques.
- Adrian: En plus elle écoute mes trucs à moi, je trouve ça cool...
- Lucy: Et bien voilà ! Écoute, elle a plein de points communs avec toi et crois-moi elle t'aime beaucoup.
- Adrian: Moi aussi mais c'est pas un peu tôt ?
- Lucy: Non c'est le bon moment, fais-moi confiance, si je te le dis tu peux y aller et tu dois y aller. (Elle regarde à travers une fenêtre) Tiens, cet après-midi, tu l'amènes à un endroit sympa.
- Adrian: On ira tous les trois vers le Del Perro Pier et...
- Lucy (Elle coupe son frère): Non non non, vous irez que tous les deux. J'irai me balader ailleurs.
- Adrian: J'aime pas te laisser seule moi, ça m'inquiète après.
- Lucy: Je sais mais ça se passera bien, autant pour toi que pour moi. Ça ira.
- Adrian: T'as toujours eu raison.
- Lucy (Elle tend sa joue): Fais-moi un bisou. (Adrian l'embrasse)"

Encouragé par les paroles de sa sœur mais pas forcément sûr de ses moyens, il quitta sa cuisine sous les yeux bienveillants de Lucy pour aller voir sa meilleure amie et lui proposer une activité. Il formula péniblement sa demande à la jeune femme, elle aussi très timide, qui y répondit positivement. La mi-journée passa rapidement et aux alentours de quatorze heures, la sœur d'Adrian les informa de son départ pour les hauteurs de Vinewood, pour y voir les grandes maisons. Quant aux deux autres, ils se préparaient à faire leur virée. Vêtu d'un blazer bleu nuit et d'un polo assorti, l'ex-policier referma la porte de son appartement pour prendre la direction des ascenseurs. Aucun mot ne fut prononcé durant la descente de neuf étages, la timidité prenant le dessus très facilement. Après ça, ils prirent tous les trois les escaliers censés les amener au sous-sol, lieu des celliers et des garages des propriétaires ou locataires. Ils traversèrent l'intégralité de l'endroit pour rejoindre le garage personnel du garçon, aux portes noires. A l'intérieur, Lucy monta dans la Jackal tandis qu'Adrian et Solange embarquèrent dans la Carbonizzare du premier. Solange, intriguée depuis son arrivée par la carcasse qui traînait dans un coin, ne manqua pas d'interroger son voisin sur ce sujet.

"- Solange: C'est quoi ça ? C'est une voiture ?
- Adrian Oui, enfin c'était !
- Solange: Qu'est-ce qui a pu se passer pour qu'elle soit dans cet état ?
- Adrian (Il met la main sur ses côtes): J'ai eu un accident avec, il y a 7 mois il me semble. J'ai eu beaucoup de chance d'après ceux qui se sont occupés de moi à l'hôpital et je veux bien le croire. Ma tête et mes côtes me lancent toujours un peu. Ce n'est pas agréable mais c'est vivable. (Il regarde sa sœur s'en aller dans l'autre voiture)
- Solange: Je suis contente que tu sois encore avec nous (Elle lui fait un grand sourire) Mais pourquoi tu gardes cette vieille chose alors, elle ne te sert plus à rien.
- Adrian: Elle appartenait à la base à mes meilleurs amis qui me l'ont donnés par la suite. Je t'expliquerai tout ça plus tard car pour l'instant, on va sur Vespucci ou Del Perro, d'accord ?
- Solange: Ça me convient parfaitement. (DeWitt-Davison lance le moteur)"

Il aurait très bien pu expliquer en détail le fond de l'affaire à Solange. Or la vieille voiture cachait d'autres choses, de bien plus importantes à ses yeux. En parler pouvait et allait à tous les coups rouvrir une nouvelle fois la lourde cicatrice qu'Adrian traînait depuis plusieurs années au fond de lui-même. Il accordait toute sa confiance à Solange mais il ne se sentait pas prêt de lui parler d'Emily et de Maximilian, ni de ses anciens démons malgré sa promesse. Qu'il finirait tout de façon par trahir un jour. La Carbonizzare et ses deux occupants quitta l'immeuble pour se mettre en direction de Burton, situé à une dizaine de minutes. Arrêté un feu rouge de carrefour entre les Vapid Stanier, les Karin Intruder et les Vapid Radius, Adrian eut un flash d'à peine quelques secondes lui montrant une des hallucinations de l'époque. Le visage cadavérique d'Emily, aux yeux grands ouverts le fixant lui, trottait à nouveau dans sa tête. Afin de s'enlever cette piqûre de rappel au plus vite, il mit la radio qui fut un soutien de tous les instants dans les moments difficiles.



Le voyant pensif, Solange ne voulait pas le déranger et opta donc pour la voie du silence. La route s'engouffrait sous les roues au fur et à mesure que Kenny Loggins lançait les jingles et les chansons, seuls signes amicaux adressés à Adrian. Repenser et se remettre en tête ces zones d'ombre étaient paradoxalement une bonne idée pour se mettre au pied du mur et repartir de plus belle ce qui n'était jamais refusable. Le Del Perro Pier était à vue, signe qu'il ne pouvait plus rester dans sa bulle indéfiniment. Il se remémora en même qu'il donna un coup d'œil rapide sur sa passagère les propos que sa sœur eut à propos de lui quelques heures plus tôt. Convaincu de leur véracité, il se dit enfin que Solange était certainement la personne qu'il lui fallait au quotidien à ses côtés pour lui apporter sa fameuse stabilité tant recherchée. Le parking de la foire permanente était bondé, descendre sur le grand parking de Del Perro Beach fut donc une des alternatives envisageables. Une vingtaine de minutes plus tard, la voiture s'arrêta à sa destination finale. Solange en avait marre de voir son hôte se renfermer petit à petit sur lui-même et se résolut à rompre le silence.

"- Solange: Qu'est-ce que tu as ? Tu n'as pas parlé depuis qu'on est parti de chez toi ? Tu sembles être tout triste.
- Adrian: Des vieux souvenirs, ce n'est pas grand chose.
- Solange: Tu peux me les raconter ?
- Adrian (Il regarde en direction de l'océan): ... Oui, je t'en parlerai. Je te le promets.
- Solange: Je l'espère. Tu sais, ce n'est pas bon de garder tout pour soi.
- Adrian: On me le dit souvent mais je n'arrive pas à le faire. C'est au-dessus de mes forces.
- Solange: Tu as peur que ça déçoive tes proches ? Tu sais si jamais tu n'as pas envie de leur dire... je suis là.
- Adrian (Il rougit peu à peu): C'est vrai ?
- Solange: Oui. Je ne te connais que depuis plusieurs mois mais... je sens que tu es quelqu'un de bien.
- Adrian: C'est gentil. (Il lui fait un petit sourire) Tu viens, je connais un bon petit café par ici. Ça te dit ?
- Solange: Bien sûr que ça me dit. (Ils commencent à marcher)"

Ils arrivent au fameux café et s'asseyent à la terrasse.

"- Adrian: La première fois qu'on s'est vu, c'était dans un bar à Orlando.
- Solange: Oui je m'en rappelle ! Tu ne semblais pas très à l'aise d'ailleurs.
- Adrian: Je vous retourne votre phrase ma chère !
- Solange (Elle rougit à son tour): Il faut dire que c'était intriguant de se retrouver devant le frère de sa meilleure amie surtout que les Davison parlaient beaucoup de toi quand j'allais chez eux.
- Adrian: Ah ça, je sais bien. Mais dis-moi, ça fait plus d'une semaine que vous êtes ici et toi, tu ne m'a toujours pas dit si tu te plaisais ici. Tu aimes la ville ?
- Solange: Oui j'aime bien. Certains endroits ne me changent pas trop de Vice City mais... oui, il y a des jolis coins.
- Adrian: Tu troquerais tes palmiers pour les miens ? (Il avale une gorgée de son café court)
- Solange: Et toi, tu le ferais dans l'autre sens ?
- Adrian: Sans te mentir, peu de choses me retiennent ici. Je n'ai pas de famille, je n'ai presque plus d'amis mais c'est toujours cette sensation à l'intérieur de moi qui m'empêche de lâcher les amarres définitivement. Par exemple, ça m'a fait cet effet quand je suis allé à Orlando et je sais très bien que ça va me faire ça aussi quand je vais aller à Portland pour voir les DeWitt dont je t'ai parlé la dernière fois.
- Solange: En fait, tu es content de quitter cette ville mais tu es content de la retrouver non ?
- Adrian: C'est tout à fait ça !
- Solange: On dirait que je sais te comprendre, ça me fait plaisir.
- Adrian: Surtout moi, ce n'est pas tous les jours que je peux parler de cette façon.
- Solange: Oh mais je suis au courant. Tu sais, je crois que partir de Vice City ne me dérangerait pas même si mes parents et leur restaurant y sont. En fait, je crois que j'aimerai beaucoup devoir partir.
- Adrian: Une envie de changement ?
- Solange: En quelques sortes. Par exemple, je pourrais ouvrir mon restaurant rien qu'à moi, je le gérerais comme il faut... oui, ça ça me plairait.
- Adrian (Il boit les paroles de sa locutrice): Quelque chose me dit que c'est un projet mûrement réfléchi, j'ai raison ?
- Solange: Tout à fait, pourquoi pas ici d'ailleurs ?
- Adrian (Il relève la tête de sa tasse rapidement): Ah bon ? Ici ? Ce serait bien, tu... tu ferais ça quand ?
- Solange: Tu as l'air d'être intéressé ! (Elle regarde d'un œil insistant Adrian)
- Adrian: Bien sûr, j'admire ceux qui prennent des risques pour voler de leurs ailes dans leurs domaines. Je trouve ça super.
- Solange: C'est super mais ça demande tellement de facteurs tout autour qu'il vaut mieux avoir les épaules solides. Rien que pour demander un prêt à la banque, il faut se battre et tout donner devant les conseillers.
- Adrian: Je vois et je te comprends, même si ce sont des problèmes que moi je ne peux pas avoir.
- Solange: Tu as trop d'argent selon toi ?
- Adrian: Oui mais je le garde au cas où, si quelqu'un a besoin d'aide par exemple, que quelqu'un a besoin d'acheter quelque chose, moi il faut que je sois là. C'est ma petite mission en quelque sorte. Je suppose que tu ne dois pas me croire car tu as vu ma penderie, mes deux voitures dont je me sers et mon appartement en centre-ville, c'est normal. Mais vu ce que je possède, tout ça c'est rien, c'est infime. Encore en 2012 je dépensais sans compter en voitures, je pouvais changer toutes les semaines si ça me chantait ! Je voyais une jolie voiture sur un parking, j'allais voir de plus près ce que c'était et je pouvais l'avoir deux semaines après. Ensuite, quand j'avais les idées claires c'est-à-dire quand mon esprit n'était pas noirci par mon héroïne et mes bouteilles, je revendais tout parce que je me sentais coupable de jeter mon argent par les fenêtres ce qui n'avait jamais été aussi vrai. Lucy est sur Vinewood en ce moment même, ce qu'elle ne sait pas, c'est qu'elle va sûrement admirer mon ancienne maison que j'occupais tout seul. Une habitation énorme avec une piscine et tout ce qu'il faut mais moi, je n'ai jamais aimé ce genre de choses qui ne me servent à rien. J'étais tellement mal que je faisais tout à l'envers et il n'y avait que mes deux amis qui essayaient de me relever la tête en me prenant par la main, des amis qui m'ont été enlevé par le travail qu'on partageait avec grand bonheur. (Quelques gouttes d'eau tombent dans leurs consommations, il lève ses yeux vers le ciel) Du café à l'eau de pluie, je n'ai jamais essayé.
- Solange: Ça doit être dur pour toi de me dire ça...
- Adrian: Disons que m'efforce de garder ça pour moi, même si tu m'as dis de ne pas le faire.
- Solange: Oh non, il ne faut pas, ça te rongera de l'intérieur même si tu ne le souhaites pas. (Elle scrute le ciel de plus en plus menaçant) Je crois qu'on devrait y aller.
- Adrian: Bouge pas, je vais payer."

La note réglée, une grosse averse se déclencha. D'un commun accord, DeWitt-Davison et Solange rejoignirent la Carbonizarre, plongée sous les trombes d'eau. Dans l'habitacle et complètement détrempée tout comme son hôte, Solange se mit contre la poitrine de ce dernier, les mains agrippées au blazer. Surpris de ce geste, il la laissa faire. Plusieurs minutes passèrent et Solange restait dans la même position, avant que l'ex-policier ne lui demande si elle voulait rentrer à l'appartement et se sécher. Elle lui répondit négativement en le fixant du plus profond de ses yeux verts avant de se rapprocher petit à petit de son visage. Ce qui devait arriver arriva. Les deux personnes, sans le comprendre, étaient en train de s'embrasser à l'abri de la pluie battante et des coups de vent. Dès la première déclaration de leur amour terminée, Adrian la regarda encore une fois, conscient que tout allait changer et que plus rien ne pouvait être comme avant. Sa vie, enfin, pouvait enfin prendre le chemin que lui a toujours voulu.
Adrian DeWitt-Davison
Adrian DeWitt-Davison
Modérateur

Messages : 606
Date d'inscription : 02/11/2013
Age : 38
Localisation : Los Santos

Revenir en haut Aller en bas

In Role Play - Page 22 Empty Re: In Role Play

Message par Ed Blumquist Lun 9 Juin - 21:10

L'affaire de drogue est prête, Connor rencontre un des "go-fast" aux bureaux de la Transandreas au port de Los Santos pour discuter du tarif et du plan stratégique.
En pleine discussion avec Fred Campton, Jimmy Hopkins remarque un homme à couvert dans l'entrepôt. Branle-bas de combat, Hopkins dégaine son arme pour proteger Connor, qui lui même cours hors de l'entrepôt et s'en va en voiture.
C'est alors que Fred l'appelle. C'est d'un ton dramatique qu'il annonce à Connor que son ancien associé le fait chanter et le menace de mort... Pour de l'argent.


Fred - Mr.Williams.
Connor - Mr Campton ?
Fred - Je me sens obligé de vous dire que votre ancien collègue veut ma mort.
Connor - Très bien. Qu'est-ce qu'il veut?
Fred - J'ai un dossier en ma possession, apparemment, il prendrait cher si ce dossier tombait entre les mains de la police.
Connor - Très bien, apportez moi ce dossier, je verrais ce que je peux en tirer. En attendant, je vais parler avec lui.
Fred- Faites attention, il est dangereux.
Connor- Vous inquiétez pas, je saurais le gérer, continuez à planifier le transport de came.
Fred - D'accord je vous rappelle.


L'erreur qu'a commis Connor est d'avoir voulu pactiser avec lui pour son trafic de drogue. Pas intéressé, qu'il a dit. C'est ainsi que le fourbe Weallon s'est entraîné lui-même dans l'engrenage qui allait le mener tout droit à son décès. Il commence à faire chanter Connor en voulant avertir la DEA  de son activité illégale. Connor n'est et ne sera pas confiant tant que John Weallon sera en vie.
Il en a assez, il faut neutraliser cet homme coûte que coûte, quitte à le faire payer de sa vie.
Avec l'aide de Fred, il organise un plan stratégique pour son assassinat.


Tout le plan c'est bien passé, John Weallon est présent au rendez vous, les équipes tactiques ont leurs armes en joue, attendant le moment fatidique du tir.

Connor - John.
John - Belle soirée hein? T'as le dossier ?
Connor - Laisse moi une minute, je veux te fouiller.
John - J'ai rien à cacher.
Connor - Très bien, laisse moi une minute je vais chercher le dossier.
John - Fais donc.
- Quelques secondes plus tard -
Connor Tiens.
John - Merc... Sllasghh
Connor Je t'avais dit de pas me faire chier, du con.


Tête contre son volant, John Weallon repose sans vie, la balle tirée par un tireur embusqué l'a touché en pleine tête, pour se loger dans le pare-brise. Avant d'incendier la voiture, Connor a retiré la balle encore ensanglantée pour la garder précieusement comme souvenir, accroché sur la lunette interieure du SUV.


Dernière édition par Connor Williams le Mar 10 Juin - 0:49, édité 1 fois
Ed Blumquist
Ed Blumquist
Administrateur

Messages : 1691
Date d'inscription : 23/02/2014
Age : 63
Localisation : Chumash

Revenir en haut Aller en bas

In Role Play - Page 22 Empty A.D.D.

Message par Adrian DeWitt-Davison Lun 9 Juin - 21:17

In Role Play - Page 22 Adrian10

Le lendemain matin, tandis que Lucy et sa désormais petite-amie Solange étaient encore couchées, Adrian était quant à lui tranquillement assis sur son canapé feuilletant un de ses magazines de Rock mensuels. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas mis le nez dedans, les numéros des six derniers mois étant encore sous leur blister d'envoi. Ce fut un pur bonheur pour lui de se replonger dans ces articles qui le rendaient tous extatique. Qu'importe le sommeil des autres, la tentation était trop forte pour lui et ses envies de mélomane endurci.





Il réalisa vite qu'il n'avait pas écouté son groupe préféré depuis son admission au centre de désintoxication à Liberty City à la fin de l'année 2012. Était-ce la lassitude ? Certainement pas, il n'était pas du genre à rester fixé sur un seul artiste en particulier car selon lui, c'était renier le travail des autres et se priver de véritables pépites. Cependant retrouver son groupe à lui était comme retrouver après des années de silence et d'oubli de vieux amis qui lui sont chers... Ce n'était pas forcément l'opinion que partageait Lucy, qui sortait de sa chambre avec une mine sérieuse pour le rejoindre.

"- Lucy: Ce vacarme à neuf heures du matin...
- Adrian (Il regarde sa montre): Onze heures et trente-six minutes et oui ça va très bien !
- Lucy: Mince il va déjà être midi... Je suis désolé petit-frère, viens là que je te fasse un bisou.
- Adrian (Sa sœur l'embrasse): C'est pas grave. Solange est fatiguée, on a eu une grosse journée hier.
- Lucy: Ah alors comment ça s'est passé, je suis rentré tard hier et vous dormiez déjà.
- Adrian: C'était très bien ! On a été sur la plage à Del Perro, on a passé presque tout l'après-midi à un café avant que la pluie vienne nous perturber.
- Lucy: C'était une sacrée averse. Mais à vrai dire, Vinewood même sous la pluie, ça reste joli. (Solange sort de la chambre d'Adrian et s'apprête à les rejoindre)
- Solange (Elle donne un baiser à Adrian et se pose contre lui): Tu as bien dormi mon chat ?
- Adrian (Il regarde Lucy): Enfin il n'y a as eu que ça hier.
- Lucy: J'ai besoin d'explications, j'ai pas bien compris la chose.
- Solange: Je crois que c'est assez clair. On est ensemble.
- Adrian: C'est ça. Tous les deux, ensemble, un couple...
- Lucy (Elle reste pensive plusieurs secondes): C'était vraiment utile d'attendre autant de temps ? Je suis très content pour vous.
- Adrian: Merci !
- Solange: Merci beaucoup. Bon je vais à la douche, soyez sages mes loulous. (Elle se lève)
- Lucy (Elle attend que sa copine s'en aille): T'as pas l'impression que vous avez grillé des étapes en cours de route ?
- Adrian: Dixit la personne qui me disait de foncer la veille.
- Lucy: C'est pas faux mais n'oublie pas, pour l'instant on est tous là, chez toi, on se voit, c'est super génial. Mais qu'est-ce qui va se passer quand moi et elle on va rentrer en Floride ? Vous allez mené votre relation par SMS, comme des adolescents de 16 ans ?
- Adrian: C'est vrai que j'ai pas pensé à ce facteur sensible... en plus, c'est pas trop ce que je rechercher une relation à distance si tu vois ce que je veux dire. Je peux faire quoi ?
- Lucy: T'as pas trente-six solutions, il faut vous mettre ensemble sous le même toit.
- Adrian: Ce serait bien !
- Lucy: Pour toi, un peu que ça le serait. Dis-moi elle t'a parlé de son restaurant à elle qu'elle gérerais parce qu'elle veut voir ailleurs ?
- Adrian: ... Oui tiens, elle m'en a touché deux mots hier.
- Lucy: Tu sais quand une femme dit ça c'est qu'elle a autre chose derrière la tête. Je dis ça, je dis rien.
- Adrian: Je suis perdu.
- Solange: La ville lui plait, elle avoue à demi-mots qu'elle veut s'en aller de Vice City, elle se met avec toi et toi justement, tu ne fais pas le rapprochement ?
- Adrian: Quel rapprochement, explique !
- Lucy: Elle veut déménager ici avec toi, c'est la simplicité même !
- Adrian: Ça semble logique si on se fie à toi. Écoute je vais me dire ça et... on verra bien si c'est bien ce qui se passe dans sa tête.
- Lucy: Bien vu. Dis, Maman m'a envoyé un message il y a trois ou quatre jours pour savoir ton adresse. Je lui ai donné mais je sais pas pourquoi elle en a besoin. Sûrement une surprise !
- Adrian: Ça ne m'étonnerait qu'à moitié venant d'elle !"

Quelques minutes plus tard, il se leva pour refermer son magazine sur la table basse du living et regarder l'avenue longeant l'entrée de son immeuble par la fenêtre. En bas, la circulation était dense, les klaxons fusaient, les piétons accouraient avec sûrement leurs tracas quotidiens en tête. Pour Adrian, tout semblait être plus "léger" aux côtés de Solange, moins problématique. Était-ce cette sensation particulière des premiers jours qui se traduisait par cet apaisement si soudain à l'intérieur de lui ? Il ne pouvait y répondre. Il orienta ses yeux vers le ciel, découpé par l'important trafic aérien, pour se dire qu'Emily et Maximilian devaient être très fiers de lui et de ses progrès incommensurables de là où ils étaient depuis quelques temps déjà. Le garçon dépressif et dépendant avait enfin laissé sa place à quelqu'un d'épanoui et en pleine possession de ses moyens vingt-quatre heures sur vingt-quatre. DeWitt-Davison changea du tout au tout afin de terminer ce que ses deux amis avaient entrepris de leur vivant. Ils lui manquaient beaucoup mais la vie était ainsi faite et il ne pouvait rien y changer... Encore une fois plongé dans ses jours passés, il fut vite extirpé de ses pensées par Solange qui posa sa main sur son dos. Elle regardait dans la même direction que lui, comme si un lien s'était créé entre sa tête et celle de son petit-ami.

"- Solange: Tu penses à quoi ?
- Adrian: Oh, comme d'habitude, mes souvenirs.
- Solange: Ce dont tu m'avais fait la promesse de les connaître hier ?
- Adrian: Oui.
- Solange (Elle serre Adrian dans ses bras): Il faut que tu m'en parles. Tu as peur de moi ? C'est un peu tard tu sais. (Elle pose sa main droite sur une des joues d'Adrian)
- Adrian: On va s'asseoir et... on en parle. (Adrian éteint la station, ils s'asseyent sur le canapé) Bon. Je ne peux plus me dérober, mon chat. Par où commencer ?
- Solange: Prends ton temps.
- Adrian: Très bien. Tout a commencé en 2008, ça ne faisait pas un an que j'étais dans la police. J'étais officier à la Brigade des Mœurs et j'ai replongé dans mes travers que j'avais déjà réussi à l'époque à mettre derrière moi. Mais c'était devenu tellement... puissant et destructeur que mes supérieurs durent faire quelque chose pour moi. Wayne Dubby, qui était le Capitaine, eut donc l'idée de me placer avec une fille qui était arrivée en même temps que moi dans la brigade et la police en général. Elle était là pour m'aider. Emily Holyfields... On avait le même âge, on voyait le travail de la même manière et au-delà de mes soucis on a toujours réussi à se comprendre et à s'aider. Son fiancé Maximilian Coverdale, comme le chanteur de Whitesnake, était un adjoint au Procureur. C'était un garçon formidable, tout comme elle mais alors vraiment. On a travaillé ensemble pendant quatre ans, c'était extraordinaire, je me sentais vraiment bien avec eux ! Nous n'avions plus de secrets entre nous. Puis après ils se se sont faits tuer avec d'autres agents lors d'une descente et je suppose que tu devines la suite.
- Solange: Non, dis-moi.
- Adrian: Après j'ai dû les identifier à la morgue avec mon Capitaine qui m'attendait là-bas. Hier dans la voiture en allant à Del Perro, je ne t'ai rien dit parce que je repensais à ce jour précis et une des hallucinations que j'ai eu. Je n'oublierai jamais.
- Solange: Ça te fait du bien d'en parler mon chat ?
- Adrian: Oui.
- Solange: Ils sont enterrés ici ?
- Adrian: Au cimetière de Vinewood.
- Solange: Tu es déjà retourné sur leurs tombes, te recueillir ?
- Adrian: La dernière fois que j'y suis allé, c'était le jour où on les a mis sous terre. J'ai jamais trouvé la force d'y faire un passage, la cicatrice a dû mal à se refermer complètement.
- Solange: Il faut que tu y ailles, ça te libérera.
- Adrian: Tu penses ?
- Solange: Tu auras l'impression qu'ils sont à nouveau avec toi ! Nous irons tous les deux si tu veux, quand tu le voudras.
- Adrian: D'accord. (Il prend dans ses bras Solange) Je t'aime.
- Solange: Moi aussi je t'aime. (Elle reste silencieuse) Pour repartir sur une note plus gaie, j'ai pensé à une chose qui est quand même assez importante: comment on va gérer notre couple ?
- Adrian: Et bien moi, je me préparais à... te demander de vivre ici. Comme tu as dit que tu voulais un nouvel air, voler de tes propres ailes, je voudrais faire de ma maison la tienne.
- Solange: Câlins et bisous tous les jours compris ?
- Adrian: Oui Madame.
- Solange: Je signe de suite Monsieur. (Ils s'embrassent langoureusement) Maintenant, la chose est que je vais devoir tout mettre en ordre de mon côté. Je ne peux lâcher mon poste au restaurant de mes parents ni eux-mêmes facilement.
- Adrian: C'est normal après tout. Mais que vont-ils dire quand tu vas rendre ton tablier devant eux et que tu vas annoncer que tu déménages à l'autre bout du pays avec ton petit-ami qu'ils ne connaissent même pas ?
- Solange: Ils me font confiance et tout de façon, moi aussi je dois faire ma vie. Ça se fera avec toi.
- Adrian: Tout à tellement changé en à peine une journée. C'est tellement... agréable ?
- Solange: Tu as trouvé le mot juste."

DeWitt-Davison était euphorique à l'idée d'avoir ces nouvelles responsabilités. Désormais, ses matinées et ses soirées n'allaient plus être synonymes de solitude et de passages à vide mais plutôt de bonheur. Il attendait depuis longtemps d'acquérir ces choses de la vie indéfinissables mais qui étaient recherchées par tout le monde, involontairement ou non. Dans les rues de Los Santos et sur les plages, dans sa Carbonizzare et dans son appartement, tout allait devoir se faire à deux à sa plus grande joie. Comme le lui avait dit sa dulcinée, il n'y avait plus de raisons de ressasser une énième fois le passé mais n'en garder que le meilleur, sans hésiter une seconde. A peine un jour après leur début de vie de couple, Adrian comptait plus que tout sur cette Mademoiselle Solange Beckett qui, un jour, pourrait bien devenir Madame DeWitt-Davison.
Adrian DeWitt-Davison
Adrian DeWitt-Davison
Modérateur

Messages : 606
Date d'inscription : 02/11/2013
Age : 38
Localisation : Los Santos

Revenir en haut Aller en bas

In Role Play - Page 22 Empty Premier In-RP : Curtis Wilson.

Message par VEART Lun 16 Juin - 5:06


Mercredi, Nuit noir... une lumière verte éclaire la rue, je sort d'une opération difficile : 4 morts dont deux jeunes, de moins de 17 ans.
Merde ! Voyez-vous c'est ce genre de mercredi que j'aime pas !
Pas moyen de faire autrement... les jeunes d'aujourd'hui sont déterminés et pas du genre a rigoler, avant c'était pas comme ça, les jeunes se marraient, faisaient des conneries et, même s'ils appartenaient à un gang, il n'y risquaient pas leurs vie !
Bref, je trouverai, comme d'habitude, un bar ou finir la nuit, je rentrerai tard, comme d'habitude, et ma femme m'engueulera, comme d'habitude...
Vous savez, je tire peut-être un gros profit grâce à ce boulot, et je ne compte pas m’arrêter, mais... il y'a des fois, ou quand il faut passer à l'acte, quand on sait bien se qui va se déroulé après être sorti du fourgon, quand on peut déterminer le nombre de perte qui se feront par notre cause, que ces personnes peuvent avoir l'age de nos enfants, il y'a des fois où... où l'on aimerait que tout cela cesse.
Et pourtant le lendemain on aura tout oublier... enfin presque tout, non en fait on ne peut pas oublier ça !
des putains d'êtres humains !
Quand c'est des gros poissons on a le réconfort, mais quand ce sont les membres d'un petit gang, des mec de 16/17 piges qui ne connaissent encore rien de la vie, qui n'auront jamais le droit d'y goûter... quand leurs mères sortent en crient la mort, Pourquoi ?
Ces gamins sont engagés par des gros poissons, sur les-quels je ferme les yeux, mais après tout ce n'est que de ma faute en fait, non ?
Mais, mais... non je ne dois pas y penser, de toute façon, ces gamins étaient perdu d'avance... en suis-je sûr ?
Et voilà que je parle tout seul maintenant, je pense que je devrais prendre un peu le large avec les interventions, de toute façon avec mon grade, j'en ai le droit... Ouais, en fin de compte tout ça n'est qu'une histoire... de temps, et d'argent.
VEART
VEART
Administrateur

Messages : 1453
Date d'inscription : 20/04/2014
Age : 27

Revenir en haut Aller en bas

In Role Play - Page 22 Empty E.H.F.

Message par Adrian DeWitt-Davison Lun 16 Juin - 16:48

In Role Play - Page 22 Washin12

S'éloigner de Los Santos quelques jours fut au programme pour Edward Flaherty, mis au courant par Frank Wolf de la mort soudaine de John Weallon, le commanditaire de leur dernier coup. C'était un million de dollars comptant qui venait de s'envoler, somme à la clé en échange de leurs services, tout comme lui vers Seattle et l'État de Washington qui le berça longtemps. Il en avait gros sur la conscience d'avoir fait ce coup pour rien, d'autant plus pour quelqu'un dont il n'avait aucune confiance dès le de début de cette affaire. Des garanties furent promises, garanties volatilisées elles-aussi. L'équipe avait encore en sa possession les documents dérobés dans la banque dont Edward ni les autres ne voulurent prendre connaissance. Cela traînait comme un poids mort et Flaherty eut l'impression que quelque chose se tramait contre eux et qui allait éclater à leurs yeux dans très peu de temps. En "sécurité" au nord du pays pour des raisons familiales particulièrement difficiles, il rechigna encore une fois à prévenir ses compagnons de fortune qui n'avaient après tout pas besoin de savoir où il se trouvait. Vêtu d'un complet bleu marine et d'une chemise blanche, il marcha lentement dans les différents couloirs et étages de l'hôpital où sa sœur y passait sa vie. Ou plutôt y attendre péniblement sa mort prochaine. Il frappa à la porte numérotée 281 et attendit quelques secondes devant, sans avoir de réponse. Il refrappa, laissa quelques secondes d'intervalle, regarda à droite et à gauche et tourna la poignée pour entrer. Quelques pas plus tard, confronté au visage pâle de sa petite sœur, Flaherty comprit l'étendue des dégâts et les fondements de ses actions des derniers mois. Très affaiblie, Helen ne reconnut pas son frère immédiatement. C'est seulement après que ce dernier se mit à s'approcher qu'elle revit ce visage familier dans sa tête.

"- Ellen Flaherty: Edward ?
- Edward: Oui, doucement...
- Ellen: Je suis contente (Elle respire bruyamment) Tu m'as manqué.
- Edward: Toi aussi. Maman m'a appelé pour me dire que ça n'allait vraiment plus alors je suis venu aussi vite que j'ai pu.
- Ellen: Oui... Ça ne va plus très bien. Je vais bientôt partir rejoindre Louise... Mais moi je veux pas.
- Edward (Les larmes lui montent aux yeux): Je sais que tu veux pas, et moi non plus d'ailleurs. Louise doit nous regarder de là où elle est, elle veille sur nous et je ne pense pas non plus qu'elle veuille que tu la rejoignes. Que ce soit toi ou moi.
- Ellen (Sa voix devient de plus en plus faible): J'ai mal Edward.
- Edward: Où ça ?
- Ellen: Partout... J'ai plus de force et je peux rien faire.
- Edward: Les soins qu'on te donne... font effet ? Ne serait-ce qu'un petit peu ? (Helen hoche la tête pour lui dire non) D'accord. (Il baisse la sienne en signe de désespoir)
- Ellen: Tu es triste Edward ?
- Edward (Il essuie ses yeux): Oui. Beaucoup.
- Ellen: Il ne faut pas. Ce n'est pas parce que... Louise et moi, on ne sera plus là qu'il faut que tu prennes tout sur toi. Il faut que tu vives.
- Edward: Je ne veux pas être seul.
- Ellen: On sera toujours avec toi, je te le promets. (Elle expire fortement) Maman m'a dit que tu payais tout pour moi de là... où tu habites. Raconte-moi, j'aime écouter des histoires. (Elle pose sa main sur celle de son frère)
- Edward (Il hésite longtemps): D'accord. Quelques mois après que tu sois tombé malade en 2003, les factures se sont alourdies pour moi, papa et maman. Je ne savais plus quoi faire alors je me suis acheté un tout petit pistolet qui n'avait de pistolet que le nom et j'ai commencé à prendre un peu d'argent dans les supérettes en plus de mon métier de taxi-man. Je ne dévalisais pas toute la caisse, j'avais trop honte et je tâchais de toujours en laisser. Passer à l'acte m'a retourné dans tous les sens. Quand le stade terminal est venu à toi, j'ai fait un... un... braquage avec trois autres hommes. Ça ne s'est pas bien passé et je me suis en allé vers Los Santos où j'ai pu retrouver une place dans une compagnie de taxis. J'avais assez d'argent pour tout te payer pendant presque un an et quand la somme s'est amenuisée, j'ai recommencé à piller les supérettes. Ensuite ça a complètement changé quand j'ai rencontré une équipe... qui m'a fait gagner beaucoup d'argent. Et me voilà aujourd'hui, devant toi. Je suppose que tu m'en veux.
- Ellen: Non. non je ne t'en veux pas. Tu as fait comme tu as pu. Je ne t'en veux pas mon Edward. (Elle se relève très péniblement pour embrasser son frère)
- Edward: J'ai tout fait pour toi Ellen. Maintenant il ne faut pas que tu me laisses, s'il te plait.
- Ellen: Je ne te laisserai pas."

Avouer à sa sœur ce qu'il faisait réellement fut une délivrance inespérée. Cela n'excusait en rien ce qu'il avait pu faire, ni les quelques victimes que Frank Wolf lui avait demandé d'abattre mais il se sentait plus léger, débarrassé d'un lourd fardeau qu'il emportait avec lui partout où il allait depuis une dizaine d'années. L'argent et les braquages n'ont jamais été destinés à guérir Ellen, condamnée à la maladie, mais la faire vivre le plus longtemps possible. Devant son lit d'hôpital et ses appareils électroniques, Edward réalisa qu'elle était restée longtemps parmi eux, contre toute attente. Son cœur n'allait pas tarder à arrêter de souffrir tout comme elle, ce qui signifiait un chemin de croix encore plus difficile pour son frère qui se mit à redouter la folie. Flaherrty s'approchait également de la fin selon lui: quand Ellen trouvera le repose éternel, ce sera aussi à son tour d'aller le chercher. Rien ne le retenait. Malheureusement, il n'avait de famille à nourrir et à aimer ou encore d'amis sur qui compter ni aider, il n'y avait que lui. Rien que lui. Plus pour très longtemps.
Adrian DeWitt-Davison
Adrian DeWitt-Davison
Modérateur

Messages : 606
Date d'inscription : 02/11/2013
Age : 38
Localisation : Los Santos

Revenir en haut Aller en bas

In Role Play - Page 22 Empty Re: In Role Play

Message par John Weallon Mer 18 Juin - 14:44

Direction l'Angleterre pour James, un avion privé affrété pour les plus gros acheteurs de la vente aux enchères l'attends a l'aéroport de Liberty City.
Il a donc loué une Oracle tout équipe pour s'y rendre, afin de passer les longues heures d'autoroutes sans encombre. Sa y'es, le Francis international airport, la porte s'ouvre et on lui indique la direction d'un hangar. Un luxor noir s'y trouve, juste à côté dans une petite salle à part, champagne, foie gras et autres mets savoureux sont présentés.
A 16h le pilote viens les accueilir personnellement et les invitent a monter a bord.
Mêmes attention à bord de l'appareil, tandis qu'un film publicitaire lui annonce comment se passera la récupération de son véhicule. D'abord (encore) un repas, puis une découverte de la voiture en showroom, un essai routier qui aboutira a un essai sur le circuit de Brands Hatch.
La nuit hébergement au Savoy, puis retour a Los Santos en business avec le véhicule en soute.
Un programme très alléchant, tandis que à la sortie de l'avion, 8 Enus Super damond (1 par personne) sont présentes. On passera les détails du repas, pour attaquer directement la présentation de son véhicule. James rentre dans une pièce aux murs totalement blanc, sous une bâche blanche, son véhicule l'attend.
C'est enfin le moment, la bâche disparaît et une sublime Lampadati Pigalle noire a bande orange apparaît. Le fleuron de l'automobile française, produite en petit nombre à cause de la crise pétrolière. Autrement dis une vrai pièce de collection, de quoi justifier les 600 000£ demandé et l'accueil réservé.
Après une présentation des caractéristiques du véhicule, on invite James a s'installer dedans. Présentation de l'intérieur puis une porte s'ouvre. Démarrage du moteur, le V6 laisse échapper un petit son. Petit coup d'accélérateur, il commence a s'exprimer mais toujours avec retenue.
Petit passage en ville, la suspension hydraulique fonctionne a merveille et montre un confort encore supérieur à la 405 T16 qu'il possédait dans son enfance, équipé de suspensions hydrauliques seulement arrière. Sortie de la ville, le véhicule se dévoile et dans un son discret mais magnifique, se balance de virage en virage avec une aisance incroyable et un confort remarquable pour une sportive.
Le circuit de Brands Hatch accueille la Lampadati, encore une fois les virages sont passés facilement tandis que James réalise un chrono tout a fais honorable.
La nuit tombe et il se dirige vers le Savoy dans le centre de Londres, une sublime chambre lui est mis a disposition. Une nuit de sommeil réparatrice qui lui permets de se rendre a Heathrow dans sa Lampadati bien frais. La il dois abandonner le confort de sa nouvelle voiture pour le siège plus large de la Business Class de British Airways. La voiture voyage en soute.
Cette fois ci il atterris a Los Santos mai devra attendre un peu pour profiter de son véhicule, tout les papiers doivent être en règle aux États-unis avant qu'elle puisse rouler. Elle attends donc pour l'instant à l'aéroport de Los Santos. Mais récupèrer le véhicule ne devrait pas être long...
John Weallon
John Weallon
Modérateur

Messages : 344
Date d'inscription : 07/05/2014

Revenir en haut Aller en bas

In Role Play - Page 22 Empty In-rp Boubaka ALI

Message par VEART Jeu 19 Juin - 6:48

Boubaka venait d'acheter ses "cachetons" en ville, il était content mais... ses potes étaient partis à Las Vegas sans lui...
Donc il se rappela de son ancien patron : Connor Williams, Il l’appela :

- Allo Connor ?
- Oui, qui est-ce ?
- c'est Boubaka !
- Ah... Boubaka, comment tu va ?
- Bien et toi ?
- Bah écoute génial, pourquoi tu m'appelle ?
- ça te dirais qu'on se vois ?  
- Ouais, pourquoi pas donc...
- Ok, viens chez moi à toute !
*bip bip bip*

Connor arrivis quelques dizaines de minutes plus tard :

- Eh comment va mon vieux patron, hein ?
- Bah écoute on fais sans chauffeur depuis que tu m'a trahi, haha !
- Trahi trahi, on va dire que j'ai partiellement retrouvé une fortune assez conséquente !
- Ouais, on va dire ça comme ça !
- Quoi on va dire ça comme ça ? aller monte !

Dans sa Surano Boubaka était un pilote, bien que Connor a bien failli faire quatre ou cinq crises cardiaques... mais bon, ils arrivèrent chez Connor et prirent un vers de Whisky au bord de sa magnifique piscine.
Connor commença un sujet des... plus intéressent :

- Sinon toi qui t'y connais bien en drogue, tu t'es jamais dis que tu pourrais en faire ton business ?
- La drogue ? tu sais Rio m'en a déjà donné quelques leçon, alors les go-fast très peu pour moi, et est-ce que j'ai une tête de dealer ?
- ahah une tête de dealer je dis pas, mais... non serieux je te propose un truc tout simple : tu mets de l'argent dans les futurs deals et tu récupere dix à vingt fois plus !
- c'est a dire ?
- Tu mets 500 000 et t'en récup' dix !
- Attend dix sa fais cinquante foix moins essaye pas de me baiser !
- nan dix MILLIONS !
- Dix... dix millions ? Je signe où ?
- Ahah, je savais que tu marcherais.
- Sinon c'est quoi, y'a des nouveaux trucs ou bien ?
- Bah cocaïne, ecstasy... rien de spéciale, quoi.
- Si tu veux, viens faire un voyage au Sénégal avec moi la prochaine fois on raménera un bon cargo tu verra ! AHAH !
- Euh ouais... on verra, sinon le Sénégal a l'air sympa !
- Ouais sinon en parlant de cachetons, qu'est-ce que tu dis de ça ! *montre le pochon plein d'ecsta*
- Bah tu sais moi perso je...
- Allez, une fois de temps en temps, hein ?
- Ouais mais...
- C'est bon, on va se marrer.
- Bon bah, OK, va pour cette fois !



Les deux hommes prirent leurs cachets et avalèrent cul-sec avec le whisky.
Boubaka emmena Connor à sa voiture, Connor conduisis, ils allèrent au Mile High Club, qui était en construction.
Connor conduisait très... très, bon bref pas très bien...
Ils arrivèrent à destination et se attèrent à monter à la grue ( qui est au passage la plus haute de LS ).

- Putain ! Boubaka j'ai le vertige !
- Ta gueule, monte si t'es un homme !
- Mais j'entend des bruis bizarre et...
- T'inquiète ça c'est le premier effets, ahahah !
- Ok, attend non y'a vraiment la police !
- Ah bon, tempis y'a peut-être un braquage à l'union dépository !
- Ah non merde ! j'ai mon argent là-bas !
- Mais ta gueule et monte on verra de là haut !
- Ok mais c'est normal que la grue monte en bas ?
- Putain mec, tu supporte vraiment pas en faite, bon tu me fais pitié je vais me mettre aussi mal que toi ! *avale deux cachets en plus*
- Ouais bah c'est bon sale drogué va !
- Oh putain je suis chaud allez grimpe taffiole !

Les deux hommes arrivèrent en haut, Connor était raide, et Boubaka commençait à divagué.
Ils aperçurent un hélicoptere de la police :

Sanchez - Descendez tout de suite, vous êtes sur une propriété privé !
Connor - Oh regarde un hélico, là !
Boubaka - A ouais, fais coucou il a l'air sympa !
Sanchez - merde c'est gars là sont défoncé !
Boubaka - Regarde Connor des parachutes !
Connor - oh nan putain, mec j'ai le vertige moi !
Sanchez - ne faite pas ça !

AVEC LA MUSIQUE QUI VA SUIVRE VOUS AVEZ TOUT COMPRIS ! ( allez en 1:26 si vous voulez pas vous faire chier ).


Sanchez - Putain, il l'a fait !
Connor - Noooooooooon, Moi aussi !
Boubaka - Ficelle rouge ? Ficelle Jaune jaune ? Ficelle ROUGEEEE !
Connor - AAAAAAAAAAAAH, putain je fou quoi ?
Sanchez - MAIS ILS SONT TARES ?!
Connor - EEUUUUH, ROUGE !

L'inspecteur Sanchez poursuivit Connor, mais perdu Boubaka de vue, Boubaka atterrit sur une station de tramway, qu'il pris d'ailleurs juste après s'être défait du parachute.
VEART
VEART
Administrateur

Messages : 1453
Date d'inscription : 20/04/2014
Age : 27

Revenir en haut Aller en bas

In Role Play - Page 22 Empty A.D.D.

Message par Adrian DeWitt-Davison Jeu 19 Juin - 20:49

In Role Play - Page 22 1_heur11

Une semaine après le départ de sa bien-aimée et de sa sœur, Adrian se mit au travail concernant le futur emménagement de Solange chez lui. Les aller-retours entre les diverses agences d'assurances et le centre des impôts devinrent ses problèmes habituels ce qui à vrai dire ne l'avait jamais été auparavant. Cela devait être un avant-goût des responsabilités qui l'attendaient à l'avenir, dans très peu de temps: Solange, à son départ pour Vice City, se donna un petit mois pour tout régler et régulariser de son côté. Autant dire que les choses pressaient et que tout devait être effectué au plus vite, si un éventuel contretemps qui avait toute sels raisons de faire son apparition dans le processus ne viendrait pas pointer le bout de son nez. Bras croisés et assis sur son canapé dans le plus grand silence, il se mit à réfléchir sur la manière dont Solange voudrait mener son petit bonhomme de chemin à Los Santos. Il fallait lui trouver un local assez spacieux pour l'aménager et le doter de toutes les installations nécessaires, faire des demandes auprès des organismes concernés et obtenir les licences de restauration, de quoi les occuper et les tracasser toues les deux pendant une année toute entière. Le point sur lequel DeWitt-Davison devait être le plus sollicité était principalement le financement de l'affaire: Solange avait beau avoir de quoi payer rubis sur l'ongle l'intégralité du projet de son lancement, il serait hors-de-question pour elle d'aller profiter dans la facilité la plus déconcertante de l'argent de son compagnon. Comme toute personne normale dotée d'un porte-monnaie qui le serait tout autant, elle se tournerait à coup sûr vers les banques pour s'engager dans un prêt adapté. Ça ne le dérangeait absolument pas, au contraire, ça le ferait sentir plus "citoyen comme tout le monde" voulant se lancer tête baissée dans un projet difficile.

Il regarda pendant quelques secondes l'horloge installée près de la hotte de la cuisine qui indiquait quinze heures et vingt minutes, ce qui le fit retomber dans une profonde phase d'ennui. L'emménagement prochain allait être une barrière des plus efficaces pour ces fameuses phases, de plus en plus présentes. Quelque part dans le monde extérieur à sa bulle, quelqu'un devait également connaître pour la première fois depuis des lustres l'ennui, la lassitude et la passivité en la personne de Heath Michaels. Adrian se demandait bien ce que pouvait faire le fraîchement renvoyé Capitaine tout seul, dans son monde également, et ce n'était pas l'envie de l'appeler qui lui manquait. Cependant, il fit mine de suivre le conseil que lui donna Wayne Dubby le jour où la nouvelle leur est venue aux oreilles à tous les deux même si DeWitt-Davison pensait que la déprime pouvait le prendre dans ses filets. Michaels faisait partie de ces agents dont le travail a réduit à néant toute vie familiale et ce n'est pas son divorce qui pouvait lui faire dire le contraire. Son badge était la dernière chose à laquelle il pouvait encore espérer s'accrocher. Pour s'enlever son ancien coéquipier et Capitaine de la tête, il envoya un petit message à l'attention de sa Solange, qui lui manquait énormément.

"Tu me manques beaucoup ! J'espère que ça se passe bien de ton côté en tout cas pour moi, j'ai déjà commencé à parler aux assurances et tout, enfin tu vois ce que c'est je suppose. J'ai aussi penser à comment tu voudrais t'installer professionnellement ici, il faudrait qu'on en parle d'accord ? Je t'aime mon gros chat, je t'embrasse."

Satisfait de son message, il s'allongea sur son canapé, les yeux fermés, en soupirant. La relation à distance dont lui a parlé sa sœur quand elle était en visite était en marche, ce qui ne manqua pas de lui mettre un coup derrière la tête et comme d'habitude dans ses cas-là, il trouva une énième fois refuge dans sa musique.



Une minute plus tard tout au plus, quelqu'un sonna à sa porte ce qui l'extirpa avec grande difficulté de son sofa et de son écoute. Toutefois, il prit quand même la peine d'aller ouvrir. Qui c'est, peut-être était-ce Solange qui amenait déjà ses cartons sans rien lui dire ?
Adrian DeWitt-Davison
Adrian DeWitt-Davison
Modérateur

Messages : 606
Date d'inscription : 02/11/2013
Age : 38
Localisation : Los Santos

Revenir en haut Aller en bas

In Role Play - Page 22 Empty J.D.C.

Message par Adrian DeWitt-Davison Jeu 19 Juin - 20:49

In Role Play - Page 22 1_heur10

Harassé par une journée de rédaction intensive dans les bureaux de Weazel News, Jeffrey jeta un coup d'œil rapide sur les mémos de son téléphone lui rappelant avec fierté ses obligations d'époux et de père de famille. L'un des mémos était celui où il nota l'adresse de son frère disparu, ayant visiblement échoué tout comme lui, sa femme et sa fille à Los Santos. Son attente devint trop importante et il décida d'y couper court en allant à la rencontre du bébé ayant maintenant bien grandi. Il demanda à son chef s'il pouvait sortir en avance de la rédaction, ce à quoi ce même lui donna une réponse favorable. A la sortie des bureaux, il se mit au volant de sa Dinka Blista blanche, le téléphone dans la main le temps d'entrer la fameuse adresse dans le GPS. La chose étant faite, il n'avait plus qu'à rejoindre la destination indiquée. La montre digitale du tableau de bord lui donnait quatorze heures et cinquante trois minutes, ce qui le ferait arriver pour quinze heures et vingt minutes voire plus à Integrity Way comme lui informa le système de guidage. Trente minutes de trajet où Jeffrey pu se mettre une nouvelle fois au pied du mur, la dernière fois. Qu'adviendrait-il de cette entrevue si son frère ressentait de la haine envers lui et ses parents biologiques ? Que se passera-t-il au moment où il lui annoncera être son frère, lié par le sang ? Carter était une machine à écrire vivante mais également une machine à se poser des questions incessantes, ce dont il se rendit compte au détour de Calais Avenue. AU volant, il se prépara à tout en guise de réaction, de la joie comme de la peine ou dans le pire des cas de la colère ce qui signifierait que sa tâche touchant à sa fin ne pouvait être, en fin de compte, entièrement accomplie.

Ce n'allait pas être une discussion de quelques minutes qui pouvait rattraper plus de vingt-huit ans d'absence commune, Jeffrey en était parfaitement conscient. En revanche, il espérait de tout cœur que ce "premier" contact allait être la base d'une multitude d'autres par la suite. Sa rencontre avec Madame Davison avait cependant de quoi le rassurer sur la manière dont son frère a très certainement tourné... Aux carrefours de Burton, pris dans la circulation très peu fluide, Carter commença à stresser de plus en plus à chaque minute qui passait. Faire demi-tour pour attendre encore le bon moment était tout à fait envisageable pour le journaliste. L'idée lui trotta dans la tête pour finalement se dissiper quand ce dernier embrancha sur Integrity Way, la fin du trajet, des recherches et du temps perdu. Il gara sa Blista derrière le building Tinkle pour ensuite en refaire le tour et franchir les grandes portes doubles du hall d'entrée et à l'intérieur, il posa les yeux sur les boîtes aux lettres des propriétaires afin de trouver le numéro de la porte d'entrée qui le séparait de son frère. Dans l'ascenseur l'amenant au neuvième étage, il leva les yeux au ciel, comme s'il demandait de l'aide. La cabine s'arrêta, les portes s'ouvrirent. La distance entre l'ascenseur et la porte de l'appartement était assez réduite, seulement d'une dizaine de pas. Avant de sonner, il crut entendre de l'autre côté The Swing d'INXS, ce qui lui fit dire qu'il n'y avait plus qu'à sonner et attendre les secondes le splus longues de sa vie. Au moment où le chant Michael Hutchence entama le premier couplet, Jeffrey appuya sur la sonnette.

"Bon, on y est..."
Adrian DeWitt-Davison
Adrian DeWitt-Davison
Modérateur

Messages : 606
Date d'inscription : 02/11/2013
Age : 38
Localisation : Los Santos

Revenir en haut Aller en bas

In Role Play - Page 22 Empty Re: In Role Play

Message par Ed Blumquist Ven 20 Juin - 21:46

Aujourd'hui, Connor a une petite conversation avec le magistrat du comté de Los Santos à la réunion  hebdomadaire des Francs Maçons, juste après le discours du maître de cérémonie.

Connor - Salut, Stan.
Stanley March - Tiens, Connor, vous allez bien ?
Connor - On fait aller, et vous ?
Stan - Pas mal d'affaire inutiles à la cour d'appel fédéral, mais on fait avec.
Connor - Dîtes, vous me rendriez un service ?
Stan - Tout dépend de la nature du service en question, Connor.
Connor - Et bien, à vrai dire, j'ai un petit démélé avec le justice en ce moment.
Stan - C'est bien bête pour vous, ils étaient de quelle nature, ces démélés ?
Connor - Tout ce que vous avez besoin de savoir, c'est qu'une agence fédérale m'emmerde, et j'aurais besoin de votre aide pour qu'ils arrêtent toutes leurs enquêtes.
Stan - Je vois, mais à vrai dire, ce n'est pas vraiment de mon ressort, vous voyez ?
Connor - Stan. On se connait depuis plus de quatre ans maintenant. Ne sommes-nous pas dans cette organisation pour nous aider les uns les autres et être solidaire dans n'importe quelle situation ?
Stan - Je le reconnais, je vais passer quelque coups de fils dans la matinée demain et je vous recontacte.
Connor - Vous pensez que ça va marcher ?
Stan - Mon petit, j'ai été nommé par le président des Etats-Unis d'Amérique. Si dans les 24 heures vous n'avez pas été rayé des listes de toutes leurs enquêtes, je me chargerai d'appeler Washington.
Connor - Vous savez, cette histoire, c'n'est rien de grave, juste quelques accusations fausses dont j'aimerai qu'elles ne soient plus écrites dans un quelconque dossier. J'ai déposé plainte mais elle n'a pas abouti.
Stan - Raison de plus pour leur faire peur. Ils vous croient petit joueur en déposant une plainte symbolique dont ils savent pertinemment que vous ne gagnerez rien, ni le procès, ni de l'argent. J'enverrai deux agents dans le bureau du chargé d'enquête pour une vérification.
Connor - Vous ne craignez rien en faisant ça ?
Stan - Comme je vous l'ait dit, je suis un des hommes les plus puissants du territoire national. Que vont-ils tenter contre moi et quel sera la valeur de leur parole contre la mienne ?
Connor - Merci beaucoup, Stan, je vous le revaudrait.
Stan - Tutoyons-nous je t'en prie. Comme tu l'as dit tout à l'heure, on est tous ici pour la solidarité et être dans une famille sur laquelle on peut compter.
Connor - D'accord. T... Tu veux... Venir prendre un verre à la maison un de ces quatre ?
Stan - Seulement si tu as de l'absolute Martini. (ricane)
Connor - Je tâcherai d'en acheter, hahaha.
Stan - Je te laisse, j'ai rendez vous avec ma femme au gentry manor! Elle m'invite pour une fois.
Connor - Le Gentry ? Il a enfin ouvert ?
Stan - Ouais, ça fait un mois, c'est magnifique.
Connor - C'est mon partenaire et moi qui avons investi dedans. Il avait vraiment un potentiel, cet endroit.
Stan - Je te le fait pas dire. (en train d'avaler de l'alcool) Hmm, j'ai oublié que mon chauffeur m'attend depuis dix minutes. Passe une bonne fin de soirée! Je te rappelle demain, comme convenu.
Connor - Merci, dis bonjour à ta femme pour moi.
Stan - Je le ferai !
Ed Blumquist
Ed Blumquist
Administrateur

Messages : 1691
Date d'inscription : 23/02/2014
Age : 63
Localisation : Chumash

Revenir en haut Aller en bas

In Role Play - Page 22 Empty E.H.F.

Message par Adrian DeWitt-Davison Dim 22 Juin - 0:07

In Role Play - Page 22 Enterr10

Reclus chez ses parents dans la basse banlieue de Seattle, Edward eut un appel prioritaire de la part de l'hôpital d'Ellen au petit matin. Étant en charge du financement des soins, ce fut malheureusement vers lui que les médecins et les divers corps soignants se sont tournés pour lui annoncer la fâcheuse nouvelle mais attendue également depuis longtemps. Ellen venait de succomber à son cancer en stade terminal, qu'elle essayait tant bien que mal de combattre depuis de longues années. Edward ne donna aucun mot au combiné, étant submergé par les événements. Il raccrocha immédiatement pour dire à ses parents la perte de leur cadette à chaudes larmes. Ce n'était que l'affaire de quelques secondes avant que Christine et James Flaherty ne comprirent le fond de l'affaire à en voir leur désormais fils unique. La mère s'assied à la table de sa modeste cuisine, les mains sur les yeux, tandis que le père se retira dans le vieux salon. Flaherty fils sa rapprocha près de sa mère pour commencer ou plutôt essayer de faire le deuil d'Ellen et lança avant toute chose qu'il s'occupait de l'enterrement.

Christine Flaherty apprécia le geste de son fils et le laissa faire, sachant qu'elle-même ainsi que son époux n'étaient pas en mesure de prendre en charge financièrement toutes les démarches. Il fit emmené le corps d'Ellen à un service de pompes funèbres du centre-ville pour préparer sa mise en bière et programmer son enterrement dans les jours suivants et soixante-douze heures plus tard, la cérémonie funèbre prit place. Edward ne fit aucun éloge funèbre, celui de sa sœur Louise plus de dix ans auparavant lui faisant encore mal. Le tout dura approximativement une heure, une heure où Flaherty pu repenser à tout ce qu'il a pu faire pour retarder ce jour d'une tristesse sans nom et où ses parents se rendirent compte que leurs vies ne furent pas épargnées par le destin. L'enterrement au cimetière Lake View, le même endroit où reposait l'aîné des enfants Flaherty, était une procédure plus que douloureuse. Edward perdit bien plus que sa dernière sœur mais aussi sa dernière raison véritable et valable à ses yeux de vivre, de se battre et de s'accrocher coûte que coûte. Après tout, que pouvait-il bien faire à présent ? Continuer les casses et les contrats à Los Santos en compagnie de l'équipe, avec pour seul objectif son enrichissement personnel ? Il en étit hors de question même s'il connaissait son incapacité à laisser tomber ses associés à ce moment précis.

Trois heures après l'enterrement, Frank Wolf lui envoya un message clair et efficace.

"Trouve-toi un téléphone, appelle au 213-784-4129. Maintenant."

Sous les trombes de pluie, il composa le numéro à un téléphone public pour entendre à l'autre bout du fil son leader. Sa voix était encore plus grave et insistante que d'habitude, comme si des mauvaises nouvelles venait d'arriver de son côté et donc du sien également. Wolf fit très court pour lui exposer les faites: Brad Shiherlis et Aaron Anderson n'étaient plus. Bizarrement, celui ne lui fit aucun effet sur le coup. Peut-être commençait-il à avoir le recul nécessaire sur les aléas du métier ? Sûrement, ces mois passés dans ce monde au départ si différent du sien devaient tôt ou tard faire effet... Mais au fond, il essayait toujours de se convaincre du contraire, pour ne pas perdre la tête définitivement et sombrer dans les méandres du grand banditisme. L'appel prit fin de manière très sèche, le cerveau lui demandant de revenir au plus vite à Los Santos, ce qui fit dans la foulée Edward après avoir dit au revoir à ses parents, peut-être pour la dernière fois.
Adrian DeWitt-Davison
Adrian DeWitt-Davison
Modérateur

Messages : 606
Date d'inscription : 02/11/2013
Age : 38
Localisation : Los Santos

Revenir en haut Aller en bas

In Role Play - Page 22 Empty E.H.F.

Message par Adrian DeWitt-Davison Dim 22 Juin - 16:17

In Role Play - Page 22 Collat11

Encore sous le coup de la perte de sa sœur et en proie à un début de dépression, Edward essaya avec difficulté de couper les ponts avec Frank Wolf compte tenu de la situation plus que tendue. Il le prévint de faire attention où est-ce qu'il devait mettre les pieds en raison des morts successives de Brad Shiherlis et Aaron Anderson en un très court laps de temps. Le leader, sur le déclin mais toujours affublé de sa tête et de son esprit, connaissait bien les méthodes adoptées: des méthodes de professionnel. Quand deux braqueurs aussi doués que Shiherlis et Anderson se font éliminés coup sur coup, ce ne pouvait être le fruit du hasard. Voight, le receleur et fidèle contact du Wolf Pack, partageait le même point de vue sur la question. Selon Edward, John Weallon avait proposé le contrat de trop pour les quatre braqueurs. La chose qui restait à élucider était bien l'identité de ceux qui auraient pu se mettre à leur trousse et surtout, savoir comment ces mêmes personnes ont pu retrouver leurs traces. Frank Wolf était un fantôme, Aaron Anderson avait une couverture des plus efficaces, Brad Shiherlis n'était à San Andreas qu'à peine deux semaines tous les mois et Flaherty, lui, était le moins propice de tous à remplir haut la main cette occupation. Voight misait sur des concurrents alors que Wolf pariait sur des associés de Weallon voulant les doubler... L'un et l'autre pouvaient tout à fait avoir raison même si aux yeux d'Edward, Voight tenait l'hypothèse la plus crédible. Il ne fut plus question d'établir des plans pour des coups mais enfin utiliser la fameuse règle des "trente secondes montre en main" pour partir le plus vite possible sans se communiquer les destinations, se dire au revoir ou bonne chance, juste disparaître et se coller la tête quelque part où personne ne pouvait causer de problème.

Cependant, la règle fut extrêmement dure à appliquer voire impossible pour les deux compères. Tant que Frank ne bougeait pas, Edward jugeait qu'il pouvait rester sur Los Santos et inversement. Le mastermind, dans sa froideur habituelle, ne fut pas frappé émotionnellement par la perte de ses deux associés car ils connaissaient tous deux fort bien les risques que ce métier impliquait et après tout, c'était lui et ensuite les autres. Attendre allait sûrement lui être fatal mais perdu dans ses convictions appartenant désormais à des temps révolus, il n'en avait rien à faire. L'ancien taxi-man commença sa "descente aux enfers" sous l'impulsion de ces trois hommes pour ne plus pouvoir se relever, encore moins avec le deuil d'Ellen à gérer. Voulant faire abstraction des six derniers mois de sa vie, Edward quitta son appartement qualifié de "taudis" à l'époque par le vieux braqueur professionnel pour se réfugier dans le centre-ville au milieu de quelques verres d'alcool bon marché. Sa pétoire qu'il avait avec lui des années allait désormais être sa seule compagne, ce qu'il redouta depuis que les engrenages se soient mis en marche. Le visage et les yeux éclairé par les lumières des rames du métro de Los Santos, il ne restait plus de l'Edward Flaherty causant et amical qu'un braqueur à la limite du professionnalisme rongé, détruit de tous les côtés et accablé par la tristesse. Il pensa à la décennie précédente, en la déformant à sa guise: que serait-il devenu si Louise ne serait pas tombé sous le joug d'une pneumonie ? Comment aurait-il tourné si Ellen n'avait pas eu son cancer en 2003 ? Réécrire le passé était son dernier souhait, qui ne serait évidemment jamais exaucé. Le métro s'arrêta à la station de Burton, ce qui marqua la fin du trajet pour Flaherty. En regardant rapidement sa montre qui lui indiquait presque une heure du matin, il se dirigea à un pas soutenu vers un petit bar qu'il connaissait. Il ne payait pas de mine de l'extérieur mais les prix y étaient raisonnables, même pour la saison. Il s'installa tranquillement à la grande terrasse et regarda de gauche à droite, par pure précaution. Des jeunes y fêtaient la fin de leur année scolaire, des mariés célébraient ou essayaient de célébrer leur anniversaire de mariage, que des personnes pouvant rappeler à Edward que tout lui était finalement inaccessible.



Il n'y avait qu'un homme aux recoins de la terrasse vêtu d'un costume gris à la chevelure et barbe de la même teinte qui pu lui rappeler son étrange condition. Lui aussi semblait pensif, tout comme lui. Au fur et à mesure qu'Edward posait son regard sur lui, l'homme au costume le fixait de plus en plus, à tel point que ses yeux ne pouvait plus quitter le quatrième membre du Wolf Pack. L'apparent businessman se leva très lentement sans détourner les yeux de ce qui devenait au fil des secondes sa proie, sa cible. La distance diminuait, l'homme au costume gris se rapprochait de plus en plus rapidement, quitte à en faire tomber des chaises. Edward saisit son petit pistolet pour la placer en dessous de la table mais au moment de se rendre compte de ce qui se tramait, l'autre homme dégaina d'une vitesse folle son arme pour lui mettre deux balles dans le sternum. L'assaillant releva quelque peu son arme et acheva le braqueur d'une balle dans la tête, qui vint taper contre la table pour finalement laisser le corps tout entier reposer à terre, le sang coulant sur les vêtements. Une panique générale s'installa et le tueur enleva finalement ses yeux de sa victime, étalée sur le sol. Edward n'attendait en fin de compte que ça de son vivant. Le repos éternel auprès de ses sœurs.
Adrian DeWitt-Davison
Adrian DeWitt-Davison
Modérateur

Messages : 606
Date d'inscription : 02/11/2013
Age : 38
Localisation : Los Santos

Revenir en haut Aller en bas

In Role Play - Page 22 Empty Re: In Role Play

Message par Frank Wolf Dim 22 Juin - 20:57

Overheat





Il était 22h30 quand Frank Wolf sorti de la villa d'Harold Voight. Une de ces fausses villas italiennes hors de prix, dont le bon goût et le calme ne sont pas de mise. Ils avaient organisé les derniers préparatifs pour le départ du braqueur, profitant de leur bref rassemblement pour discuter de l'inconnu qui était derrière tout ça.
Voight supposait John Weallon, il n'en était pas de même pour Wolf, qui lui pensait avoir mis les pieds sur un terrain miné, en décidant de recommencer à s'attaquer aux banques.
En sortant par une porte arrière, il entendit une vitre exploser et des gens commencer à tousser. A peine arrivé à sa voiture, une rue plus loin, la cavalerie noire des policiers fédéraux faisait son entrée. Il entendit quelques coups de feux et démarra en trombe pour Chumash. Il se rendit compte que c'était là qu'il était le plus vulnérable et fit un saut à la planque de l'équipe pour récuperer ses affaires les plus importantes. Il enfila un costume noir, finement rayé, et fila en direction de l'aéroport, un calibre .45 dans le veston.

Il était 23h, et toujours sur l'autoroute, Wolf songea, se laissant guider par sa voiture. Il se rememorra les grands moments, mais, y en avait il vraiment eu ? Il n'avait pas eu l'occasion de profiter de son argent, et maintenant, c'était son métier qui allait peut être le tuer. Il avait toujours été conscient des issues possibles, il avait fait preuve d'une chance inouïe en survivant il y a vingt ans maintenant, mais il n'avait pas retenu la leçon. Il aurait pu se ranger, passer ses journées au soleil, en bord de mer, pour le restant de ses jours. Mais il en avait decidé autrement, pensant faire preuve de chance une nouvelle fois, comme on pourrait aimer en avoir en faisant une partie de cartes.
En arrivant à l'aéroport, il avait recouvert ses esprits. Observant la foule amassée devant les terminaux, il se décida à sortir. C'est là qu'il le vit. Il devait faire environ 1,70 mêtres, 1,75 à tout casser, dans la foule, il était assez dûr de le préciser. Il avait un costume gris acier, une cravate de la même couleur, des cheveux et une barbe de la même couleur que ses vêtements. Seule exception, étaient ses lunettes. Noires et opâques.
Il semblait être tout droit sorti d'un avion, mais cela devait bien faire quelques heures qu'il attendait, comme un guépard attendrait sa proie.
Il comprit que sa cible l'avait reperé. Il firent tout deux mine de ne rien remarquer, Wolf se dirigeait vers l'entrée du métro, se mêlant dans la foule, se laissant suivre par son prédateur.

A l'intérieur du souterrain, il y avait moins de monde. Comprenant qu'il était temps, il démarra sa course à bride abbatue en direction d'un train. Son opposant avait degainé et tiré quelques balles dans sa direction, ne faisant mouche qu'une fois, mais traversant le bassin sur le flanc. Wolf venait à peine de passer les portes qu'elles se refermaient déjà. Il vit l'homme d'acier lui courir dessus, deux wagons plus tôt. Il couru vers la cabine principale, esquivant de peu les balles ennemies. Arrivé au bout, il se positionna et fit feu avec son .45. Il n'eu pas le temps de vérifier si son adversaire était touché qu'il fut plaqué par celui ci qui avait continué sa course. Roulant sur le côté, il fléchit les jambes et lui décocha un uppercut des plus fort qu'il avait jamais donné, envoyant ses lunettes en éclat. Mais cela ne suffit pas à terasser le tueur qui s'appuya sur une barre du métro pour renvoyer un crochet du droit à Wolf. Wolf fit un bond en direction des portes et les ouvrit. Son adversaire venait de prendre conscience qu'il avait été touché, il en profita pour sauter du train en marche. Impossible de s'en décoller, celui ci sauta à son tour. Ils étaient tous les deux, là, dans la poussière souterraine, mano à mano, en façe à façe, prêts à se bondir dessus. Ils avaient le visage contracté, nerveux, étaient attentifs au moindre des mouvements de l'autre. C'était un combat à sens unique. Une seule issue, seul le cadavre différerait.
Ils firent tous deux un pas l'un vers l'autre, gardant leur jambes fléchies, le costume volant aux courants d'airs du métro. Le deuxième pas changea la donne. Wolf prépara son coup, du plat de la main, il l'envoya directement dans le front de son adversaire qui se baissait pour éviter. Celui ci profita du bras tendu en l'air pour le lui casser. Envahi par la douleur, Wolf se protégea du second coup de son ennemi, un crochet gauche, en lui attrappant le poignet. De la main droite, l'homme en gris pris son Pistolet et tira une balle dans le ventre du braqueur. La trajectoire voulue était le sternum, tant pis, il fallait improviser. La deuxième balle. Pas de deuxième balle, chargeur vide, il n'avait pas le temps de recharger. Wolf malgré la douleur envoya un coup à lui briser la main. Il se laissa tomber dans la crasse humide du tunnel. Ayant à peine sourcillé, l'homme en gris chercha méchaniquement un chargeur dans sa poche de veste, un filet rouge coulant tout juste de la bouche.
Wolf se redressa pour ne pas se noyer dans son sang, et regarda l'assassin droit dans les yeux, avant de lui dire, en bon joueur, "Bien joué, connard".


Frank Wolf
Frank Wolf
Administrateur

Messages : 879
Date d'inscription : 31/08/2013
Age : 63
Localisation : Six pieds sous terre

Revenir en haut Aller en bas

In Role Play - Page 22 Empty Re: In Role Play

Message par Ed Blumquist Lun 23 Juin - 3:04

Ouah, cette fin. Tu vas donc jouer avec Finley maintenant ?
Ed Blumquist
Ed Blumquist
Administrateur

Messages : 1691
Date d'inscription : 23/02/2014
Age : 63
Localisation : Chumash

Revenir en haut Aller en bas

In Role Play - Page 22 Empty C.W - Under Arrest

Message par Ed Blumquist Lun 23 Juin - 3:48

Under Arrest.


Sorti de l'Eclipse Tower à 9h30 près une longue nuit d'un pesant entretien avec Tony Dimelo, dans lequel il a surtout été question de l'affaire Hopkins, Connor voulait se détendre la tête. Après deux bon verres de scotch écossais tout fraîchement importé d'Edimburgh, il retire délicatement la couverture en cuir retourné de la F620 venue d'Italie. Pour la troisième fois de la semaine, il la regarde avec fierté, d'un côté, il peut, rien que le prix de la voiture est égal au salaire annuel d'un inspecteur de police. Sa couleur métal réfracte parfaitement la lumière du doux soleil de Los Santos. Accoup par accoup de pédale, il la sort tranquillement de son garage pour allumer le fameux moteur v12, option qui a coûté le quart du prix de la voiture. Ce délicat bruit lui donne la chair de poule. Il a besoin de faire un tour dedans. Aussitôt assis dans la voiture, il s'emballe. Il avale l'asphalte a grande vitesse. La bassesse du monstre lui donne l'impression de courir. Il ne prête plus aucune attention au monde extérieur, il est dans son monde. Peut-être un peu trop d'ailleurs. Cela fait maintenant trois miles que Connor ne regarde plus le compteur de vitesse, lui indiquant pourtant 90. Un feu rouge de trop et une voiture banalisée le prend en chasse. Il ne s'en rend compte qu'au bout de quelques minutes, lorsque la voiture allume le gyrophare intérieur pour lui faire signe de s'arrêter. Mais il se sent comme maître du monde au volant de cette voiture, et rien le l'arrêtera, surtout pas une Albany Washington. Il continue donc sa route pensant les semer en quelques minutes. C'est chose faite, du moins c'est ce qu'il croît jusqu'à ce qu'il l'a voit revenir en force, plus déterminée que jamais. En grand provocateur, Connor leur fait bien évidemment un doigt à travers le rétroviseur central, mais toujours en gardant un calme déconcertant, mâchant son chewing-gum, l'air de rien.
Ce que Connor ne sait pas, c'est que les flics sont aussi bien déterminés à le stopper. Il commence à s’inquiéter, il jette de plus en plus de regards aux rétros, ses mains deviennent moites sur le volant en cuir. La voix insupportable de son GPS lui indique toutes les cinq secondes de faire demi-tour : "Turn-around immediatly". Une fois de plus et Connor aurait cassé sa console centrale. Mais il n'en a pas eu la peine. Le passager de la voiture banalisée lui tire dans le pneu arrière gauche et son beau coupé fait un tonneau avant de s'arrêter sur un terre-plein centrale.
Neutralisé, il est emmené au poste ou il utilise son droit à un avocat. Il appelle Wecker, une fois de plus. Grâce au ciel, il va le sortir de cette situation presque sans encombre. En effet, un compromis avantageux pour les deux camps est passé entre la police et Connor, qui s'en sort avec un retrait de permis d'un mois (3 sessions IG) , d'un test obligatoire au code de la route et d'un examen de conduite avec Fred Campton. Pour l'instant, il s'en fiche, il y a des taxis dans cette ville, pourquoi ne pas les utiliser ? En plus, Connor loue un hélico. L'indifference et les tactiques de Connor face à la situation met hors de lui l'inspecteur Sanchez, qui part avant la fin de l'interrogatoire.
Ed Blumquist
Ed Blumquist
Administrateur

Messages : 1691
Date d'inscription : 23/02/2014
Age : 63
Localisation : Chumash

Revenir en haut Aller en bas

In Role Play - Page 22 Empty Re: In Role Play

Message par VEART Lun 23 Juin - 5:58

Connor viens de se faire retirer son permis... mais qu'est-ce qu'on en a a foutre ?
On part demain, le Sénégal est a nous mon gars ! Des tonnes et des tonnes de poudre, sous les yeux et... sous le nez !

Avant l'entrée à l’aéroport je m'injecta deux dose du nouveau, euh... "Yellow Spinash" voilà c'est le noms de la nouvelle drogue de Fred, dans les premiers temps je ne senti rien, mais une fois dans l'avion, je me sentait... fort, ouais c'est ça !
seulement faute d'avoir fais trop de conneries on m'injecta un somnifère.



Nous étions arrivé, nous attérimes sur une pelouse verte pomme, il y'avait des girafes, des éléphants, des singes et pleins d'autres animaux.
J'aperçu mes frères au loin en tenues militaires, ils avaient l'air heureux, il souriaient !
mais il y'avait un problèmes, ils n'avaient pas vieilli depuis la dernière fois que je les avais vu
Et j'avais cinq ans...
Enfin je vu mon frère Babdou, mais... je l'avais vu mourir, C'est quoi se bordel ? ( WTF ).
J'accourais à sa rencontre, sauf que mes deux frères aînées lui tirèrent dessus : trois dans le torse une dans la nuque et deux dans la tête.
Attend c'est comme ça qu'on l'a retrouvé, putain !
Mes frères serait donc ses assassins ?!
En fait, rien à voir, je me suis vraiment réveiller du somnifère avant notre arrivé.
Je descendit les idées troubles, Connor me demanda comment j'allais, je lui répondit : Bien.
Nous étions arrivés à Dakar, à quelques heures de route de Fadial...
C'est peut-être ainsi que tout aller commencé, oui, on appelle cela : " Le début, de la FIN ".
VEART
VEART
Administrateur

Messages : 1453
Date d'inscription : 20/04/2014
Age : 27

Revenir en haut Aller en bas

In Role Play - Page 22 Empty A.D.D./J.D.C.

Message par Adrian DeWitt-Davison Lun 23 Juin - 18:17

In Role Play - Page 22 28_ans12

Adrian tourna la poignée, sans même regarder à travers le judas. La porte ouverte, il trouva de l'autre côté de son perron un homme visiblement décontenancé par ce qu'il pouvait bien voir. DeWitt-Davison engagea très vite la conversation.

"- Adrian: Je peux faire quelque chose pour vous ?
- Jeffrey (Déboussolé): Et bien... euh, oui. En fait, je dois vous parler de quelque chose et... je pense qu'il serait préférable que je rentre.
- Adrian (Il regarde brièvement derrière lui et inversement): Entrez.
- Jeffrey: Je sais que ça doit vous paraître étrange et croyez-moi, je ne suis pas à l'aise non plus.
- Adrian: J'avoue... (Il remarque la veste estampillée Weazel News de son visiteur) que je ne m'attendais pas à la visite d'un journaliste aujourd'hui. C'est pour le renvoi du Capitaine de la police Criminelle ?
- Jeffrey: Non pas du tout. C'est plus... personnel.
- Adrian: Personnel ? Écoutez, asseyez-vous, on va bien voir. C'est pour un article ?
- Jeffrey (Il s'assoie): Comment ? Ah non, non non, ce n'est pas pour un article. D'ailleurs on va oublier ça. (Il retire sa veste noire et la pose sur ses genoux)
- Adrian: Avant de commencer, vous vous connaissez qui je suis mais pas l'inverse. Comment vous vous appelez ?
- Jeffrey: Ah... C'est vrai, comment je m'appelle.
- Adrian: Vous allez bien au moins ? Vous êtes tout pâle, vous voulez quelque chose à boire ?... Un sucre ?
- Jeffrey: Non merci ça ira. Je m'appelle Jeffrey Daniel Carter et... (Il fuit du regard)
- Adrian: Et ? Continuez, déballez-moi ce que vous voulez dire.
- Jeffrey: Et je vous vouvoie alors que je suis plutôt en mesure de te tutoyer. (Il se ressaisit)
- Adrian (Surpris par la réponse): Me tutoyer ? C'est très rapide mais si vous préférez le faire comme ça, je ne vais pas dire non.
- Jeffrey: Génial. Bon, je sais pas comment te dire ça, sache juste que ça fait des années que j'attends ce jour. Plus de vingt-huit ans, ce qui correspond à une éternité. En ce moment même, tu dois être perdu dans mes paroles et c'est normal !
- Adrian: Je le confesse, je suis dans les choux. (Il éteint sa station)
- Jeffrey: Vingt-huit ans, tu ne t'en rends pas compte ? Tant de choses se sont passées.
- Adrian: En vingt-huit, c'est sûr que ça défile. Mais Monsieur Carter, pourquoi vous n'allez pas dans le fond des choses ? Dites-moi ce pourquoi vous-êtes chez moi, assis dans mon sofa.
- Jeffrey: Tu te rappelles du Saint Mary Home for Children ?
- Adrian (Il ne masque pas son étonnement): Pardon ? Comment vous pouvez savoir ça ? Vous venez de là-bas aussi ?
- Jeffrey: Moi ? Non. Toi non plus.
- Adrian: Sans vouloir vous manquer de respect, c'est quelque chose avec laquelle je n'aime pas rire.
- Jeffrey: Moi non plus je n'aime pas rire de cette histoire, c'est même tout le contraire or cette fois-ci je vais mettre les pieds dans le plat pour de bon: je suis ton frère.
- Adrian (Complètement retourné): Mon frère ?! Il faut aussi que m'asseye cinq minutes... (Il se met dans un fauteuil) C'est à peine croyable.
- Jeffrey: Je sais, surtout pour quelqu'un qui n'a grandi qu'avec des tuteurs légaux à travers tout le pays.
- Adrian: Vous êtes enfin tu es mon frère ? Mon vrai frère ? De ma "vraie" famille ?
- Jeffrey: Oui !
- Adrian: Attends, ça voudrait dire que mon vrai nom est Adrian Carter ?
- Jeffrey: Ton nom de naissance en effet. Adrian Matthew Carter. Mais comme me l'a dit Madame Davison, ton nom est Adrian DeWitt-Davison à présent.
- Adrian: Tu as été à Orlando ?
- Jeffrey: Bien sûr.
- Adrian: C'est fou. Juste fou. Étant donné... que tu es mon frère biologique et c'est vrai qu'on se ressemble beaucoup, est-ce que tu pourrais répondre à une question ?
- Jeffrey: Pose-la moi, je t'écoute.
- Adrian: D'où vient mon argent ?
- Jeffrey: L'argent. C'est cette question qui à fait ce que tu es tu sais.
- Adrian: Explique.
- Jeffrey: Si je te disais que c'est ce même argent qui t'a mis à l'orphelinat, tu me croirais ?
- Adrian: Non, je l'ai touché à mes dix-sept ans ans, bien après avoir quitté Philadelphie.
- Jeffrey: Tu aurais dû me croire. C'est là que nos... parents entrent en scène.
- Adrian: Comment s'appellent-ils ?
- Jeffrey: Julia et Martin Carter. A l'époque, peut-être deux ou trois avant ta naissance, voire un peu plus, ils étaient banquiers à Pittsburgh. (Adrian écoute attentivement) Ils ont été témoins de malversations financières de plusieurs politiciens en compagnie de leurs collègues et pour acheter leur silence, moi je n'ai pas peur des mots sur cette période de leurs vies, ils ont récupérés des pourcentages et des commissions sur les transactions.- - Adrian: Tu es en train de me dire que mes parents, les tiens également, sont des vendus ?
- Jeffrey: Si tu penses que c'est la bonne définition alors je pense qu'elle est juste également.
- Adrian: Mais la chose est que même s'ils ont touchés de l'argent, ils n'ont certainement pas dû gagner autant que moi j'en ai actuellement.
- Jeffrey: Ensuite vient la deuxième partie. Papa et Maman ainsi que moi-même avons déménagé à Philadelphie, là où tu es né. Je me rappelle encore du jour de ta naissance même si je n'avais que six ans... Donc je disais, c'est quand nos parents se sont installés en Pennsylanie qu'ils ont faits fructifier ce qu'ils avaient de côté.
- Adrian: Je vois, ils ont faits des investissements. C'est plutôt malin !
- Jeffrey: Oh oui ça l'était. En tant que banquiers et en quatre-vingt cing, quatre-vingt six, ils savaient très bien sur quoi miser pour gagner beaucoup et de façon sûre très rapidement.
- Adrian: Et c'est de là que provient mon argent.
- Jeffrey: Voilà, tout simplement.
- Adrian: Mais pourquoi... l'orphelinat ? Enfin je veux dire qu'il ne devait pas y avoir plus de raisons que ça pour m'y mettre.
- Jeffrey: Papa était presque fou à l'époque, la paranoïa empiétait sur lui et le consumait. Il avait trop peur que les politiciens reviennent à la charge, alors ils ont décidés de te mettre à l'abri. Pour moi, ils t'ont abandonné.
- Adrian: S'ils pensaient que c'était la meilleure idée, je ne vais pas leur en vouloir.
- Jeffrey: Je te comprends mais je pense qu'ils ne se rendent pas vraiment compte, encore aujourd'hui, du mal que ça a pu faire à leur autre garçon. Ce n'est pas tous les jours qu'on laisse un petit frère de six mois à un orphelinat en lui retirant son nom de famille et la garde de ses parents sous la demande de ces derniers.
- Adrian: C'est sûr... Mais dis-toi que c'était pour mon bien et pour le leur. Tu te rends compte, c'est encore moi qui arrive à dire ça.
- Jeffrey: Je me demande bien comment tu peux dire une chose pareille, même si au fond ça me soulage que tu ne leur portes pas de la haine envers eux.
- Adrian: De la haine ? J'ai jamais été ce genre de personne donc ne t'inquiètes pas. En plus j'ai eu une enfance heureuse dans mes quatre familles, enfin surtout chez le DeWitt et les Davison, je n'ai pas à me plaindre de mon sort tu sais.
- Jeffrey: On a une sœur tous les deux. Elle s'appelle Sylvia.
- Adrian: Petite ou grande sœur ?
- Jeffrey: Petite, elle vient d'avoir ving-cinq ans.
- Adrian: Toi tu dois bien en avoir trente-quatre, je me trompe ?
- Jeffrey: Trente-cinq en fait, je suis du mois de Mai, comme elle.
- Adrian: C'est important de le savoir. Tu vis seul ou tu as quelqu'un ?
- Jeffrey: Je suis marié et j'ai une fille.
- Adrian: Cela voudrait dire que je suis oncle ! (Il se frotte les mains) C'est le genre de nouvelle que j'aime entendre.
- Jeffrey: J'en suis ravi ! Ma femme s'appelle Mary et ma fille, ta nièce donc, s'appelle Elizabeth. Elle a deux ans. Je vais te les montrer, j'ai toujours une photo sur moi. (Il sort son porte-feuille)
- Adrian (Il regarde le porte-feuille): Dis-donc, il n'y a pas grande chose dedans.
- Jeffrey: Ah c'est sûr que ça doit être moins rempli que le tien. (Il se met à rire)
- Adrian: Vu de cette manière, je peux pas te contredire !
- Jeffrey: Tiens regarde. (Adrian prend la photo dans sa main gauche)
- Adrian: Elle est mignonne cette petite princesse. De ce que je vois, elle a héritée de la couleur de cheveux de son père et de son oncle. (Il redonne la photo)
- Jeffrey: Nous espérons Mary et moi que tu viendras nous voir un jour à la maison.
- Adrian: Évidemment, il n'y a aucun souci.
- Jeffrey (Il regarde tout autour de lui): Tu fais bon usage de ton argent !
- Adrian: Tu sais à part les logements et encore, je loue mon deuxième appartement pour pas très cher, et les voitures autrefois, je ne fais pas de folies. Je n'ai pas de bateau ni d'avion personnel ou de boîte branchée sur Rockford Hills, rien de tout ça !
- Jeffrey: C'est bon de voir que tu n'es pas rongé par l'argent.
- Adrian: L'argent ne fait pas le bonheur et ça s'implique particulièrement bien pour moi.
- Jeffrey: Ah bon ?
- Adrian: Je préférerais t'expliquer ça une autre fois. Restons sur les bonnes choses, on a tout le temps pour aborder les sujets moins joyeux.
- Jeffrey: Tu as parlé de voitures, tu roules en quoi ? Juste pour comparer avec ma Dinka Blista. (Il sourit)
- Adrian: Une Blista, c'est très très bien Monsieur ! Moi je suis en Ocelot Jackal de location... et en Grotti Carbonizzare. Le niveau au-dessus.
- Jeffrey: Une Grotti, c'est quelque chose. Ça doit te coûter énormément pour l'entretien.
- Adrian: Tenir le carnet d'entretien à jour à de quoi donner des frissons mais comme je ne roule pas comme un bœuf, je dois dire que je tombe rarement sur de mauvaises surprises.
- Jeffrey: Je veux bien te croire ! Par contre, tu travailles dans quoi ? Si tu as déjà travaillé.
- Adrian: Oui j'ai travaillé, ne pense pas que l'argent m'en a empêché. J'étais dans la police de Los Santos, j'ai raccroché définitivement en Décembre.
- Jeffrey: Pourquoi ça ?
- Adrian: Pour diverses raisons que je finirai par te raconter un jour prochain.
- Jeffrey: Je l'espère, on doit apprendre à se connaître.
- Adrian: Oui et il y a des choses que je n'ai plus trop envie de cacher. Ça te dérange pas si je mets de la musique, j'ai dû mal à faire sans.
- Jeffrey: Ce n'est pas ça qui va me gêner !
- Adrian (Il se lève et rallume sa station): Voyons ce que j'ai: INXS, Deep Purple, Rod Stewart... Tiens ce bon vieux Rod, ça fait longtemps.



- Jeffrey: Quel chanteur Rod Stewart, on en fait plus des comme lui.
- Adrian: Malheureusement !
- Jeffrey (Il laisse un blanc s'installer): Tu as déjà voulu nous retrouver auparavant ?
- Adrian: Pour être tout à fait honnête, non. Tu m'as appris que je suis resté six mois avec vous ce qui fait que je n'ai aucun souvenir. De plus, on ne m'a jamais dit à l'orphelinat que c'était mes parents eux-mêmes qui m'ont remis à l'établissement. Puis j'ai commencé à grandir et je me suis à fait l'idée de ne pas avoir de vrais parents comme la plupart des autres enfants dans la rue et à la place, je me suis attaché à d'autres personnes censées occuper le même rôle à mon égard. Je n'ai jamais ressenti le besoin de revenir vers mes géniteurs et j'espère que tu ne m'en voudras pas.
- Jeffrey: Je ne t'en veux pas car ça va de soi et je m'y attendais, tout comme mes... enfin nos parents.
- Adrian: Ils habitent à Los Santos ?
- Jeffrey: Non, nous sommes une famille du Nord du pays. Je suis ici car moi et ma femme avons déménagés il y a trois ans pour le travail, avant nous étions à Liberty City. Quant à Papa et Maman, ils sont à Traverse City. C'est dans le Michigan.
- Adrian: Le Nord comme tu l'as dit.
- Jeffrey: Ça te dirait d'aller les voir avec nous ? J'ai beaucoup à leur dire et t'avoir à mes côtés m'aiderait énormément.
- Adrian: Oui peut-être, pourquoi ! Mais rassure moi, ce n'est pas imminent non ?
- Jeffrey: Ce n'est pas imminent, c'est juste que l'on a l'habitude moi et ma femme d'envoyer notre fille chez eux pendant les vacances et normalement cette année, on va faire le voyage aussi. Je ne te cache pas que ça ne sera pas une partie de plaisir ni très courtois entre les deux "camps".
- Adrian: "Camps" ?
- Jeffrey: J'ai du mal à accepter le fait qu'ils t'aient laissé derrière nous. C'est inconcevable pour moi.
- Adrian: C'est du passé.
- Jeffrey: Maintenant oui. Enfin."

Les heures passèrent. Adrian toujours sous le coup de sa découverte et Jeffrey débarrassé du poids qu'il traînait continuèrent à parler de leurs vies respectives, sans se cacher. Sauf pour le plus jeune qui ne se sentait pas prêt à expliquer en détail ses années noires à son désormais aîné. Passé en un an et demi de dépressif, alcoolique, toxicomane souffrant dans la solitude à épanoui, sobre en pleine possession de ses moyens accompagné d'une petite-amie et maintenant d'une nièce, il fut mis devant la meilleure preuve que le destin n'était pas écrit et ce, pour personne. Jeffrey, quant à lui, pu mettre fin à ses vingt-huit de vide fraternel. Une petit pensée se profila dans sa tête à destination de Sylvia, qui ne connaissait Adrian que par les bribes de souvenirs de son grand frère et de ses parents. Pour la benjamine des trois enfants aussi, le choc sera grand au moment de se retrouver confronté à lui. La journée risquait de rester gravé dans le cœur des deux frères pour longtemps, de par son caractère unique et émotionnel. Pour l'un et l'autre, chacun représentait une histoire commune, qu'elle soit cachée ou inaccessible. Un appel de Mary Emerson-Carter vint enlever son époux de son doux rêve qu'il caressait depuis des lustres, devenu une réalité. Il salua chaleureusement à son petit-frère qui n'eut comme réaction que de faire la même chose en lui promettant de le revoir très vite. Le plus vite possible.
Adrian DeWitt-Davison
Adrian DeWitt-Davison
Modérateur

Messages : 606
Date d'inscription : 02/11/2013
Age : 38
Localisation : Los Santos

Revenir en haut Aller en bas

In Role Play - Page 22 Empty Re: In Role Play

Message par VEART Lun 23 Juin - 23:43

Nous étions arrivés, nous allons restés une soirée à l’hôtel et nous louerons une jeep le lendemain pour faire route dans les terres intérieures...
Et c'est ainsi que le lendemain ils prirent la route avec un magnifique Jeep.
Connor voyait que Boubaka n'allait pas bien, mais il ne savait pas quoi lui dire...
En fait Boubaka repensais à son rêve.
Il aimerait tellement revoir ses Frères... peut-être les verra t'il au lieu de prod de la cocaïne.
En arrivant à Fadial la tension était palpable, les rues étaient calmes... d'habitude au contraire les rues Fadial était très joyeuses et bruyante.
Les deux hommes passèrent vite la ville et se dirigèrent vers des terres moins civilisés...
L'armée faisait en fait, une traque aux rebelles.
Arrivé à la base rebelles en trois heures et demi, les deux hommes étaient exténuer, Boubaka dit a Connor de rester en retrait et d'être très attentif, ne pas faire de mouvements brusques ou autre chose susceptible de les alertés.
Boubaka parlait avec un grand homme noir, qui tenait une kalachnikov et portait un béret bleu.
ils se serrèrent la mains et Boubaka reparti dans la voiture, il dit a Connor que c'était bon il n'avaient pas a s'inquiéter.
Seulement voilà... Connor avait repéré depuis quelques minutes une voiture blanche, derrière les barbelés, les rebelles n'avaient,pas ce genre de véhicules et Boubaka savait qu'il ni y'avait aucun autre client ce jour là.
C'était la milice Sénégalaise, qui c'était dissimulé derrière la base dans la foret.
Et au moment ou les deux hommes comprirent, un "HAMBA, HAMBA, EHLATHINI !!!" ( ce qui veux dire : INTRUS, INTRUS, DANS LA FORÊT" ).
Et à ce moment là Boubaka compris... il compris qu'il n'aurait jamais dû emmener Connor ici !
Des milliers de balles fusèrent depuis la forêt situé en pente sur le terrain plane qu'était la base rebelle.
Connor retira le frein à main, enclencha la première, démarra sous les trombes de balles qui explosait la carrosserie de la Jeep.
Des centaines de personnes se faisait troués comme des passoires, à quelques mettre d'eux, la jeep fumait, était tachée de sang.



C'était un spectacle horrible, et tout ça n'était uniquement la faute de Boubaka, c'est lui qui avait prévu de venir pour montrer à Connor tout le potentiel du Sénégal dans leur business, il avait aussi très bien vu la voiture blanche qui les a suivis à Fadial.
Mais d'un coup il se rappela de ce qu'il avait vécu avec son ami jusqu'ici :
- Dis Connor tu te rapelle quand on c'est rencontré il doit avoir un ans ?
- Ouais bien-sûr, mais pourquoi tu parle de ça, putain, on a failli crever et tu me parle de ça.
- Ouais, tu était un peu un modéle pour moi tu vois.
- tu rigole là ? Bon c'est sûr t'était limite un clodo mais bon...
- Ouais mais... tu vois sans toi je serais pas arrivé à reprendre mon argent...
- Mais si... et de plus regarde où ça nous mène !
- Ah merde, j'aimais bien ce T-shirt...
- Hein ?! mais c'est quoi ce bordel ? tu saigne ?
- T'inquiète, continu... donc ouais je disais : t'était un modéle pour moi parce que j'était si mal et tu m'a donné tant..
- Mais ta gueule, putain ce gars est taré, il me parle du passé, alors qu'il a un putain de trou dans la poitrine !
- T'inquiète, continu... a ouais aussi tu te rappelle un peu toute le conneries qu'on a fais ?
- Ah ouais... mais, tu me rend nostalgique en plus connard ! bon tu ferme ta gueule et t'attend qu'on arrive à Dakar avant de clamser, y doit bien avoir des bon hôpitaux.
- Ok, t'inquiète j'te dis...
- Ouais, bon ça va aller...
Boubaka pris une feuille un stylo et écrit : "Je lègue mes cinq millions de dollars restant à Mr Williams Connor, aujourd'hui lundi 23/06/2014
Je souhaite que le reste de mes biens soient remis a l’autorité publique, je leur dois bien ça..."
il mit le papier dans la poche droite intérieure de son blazer...
Après tout il n'avait pas de famille, ni de réels amis, en fait Connor était son seul ami...
Les autres n'étaient que superficiel ou même seulement des connaissances...
Il regardait par la fenêtre, c'était beau, un coucher de soleil en pleine Afrique de l'ouest, rien du tout à perte de vue...
Il était aussi très heureux de rendre ses derniers souffles avec Connor...
Il le regarde une dernière fois droit dans les yeux et dit " de toute façon, un jours ou l'autre, toute brebis égarés retourne dans sa bergerie, ou fini dévoré par le loup... à ton avis que m’arrivera t'il : la bergerie ou le loup ?"
Se furent les dernières paroles de Boubaka.
Aux quelles Connor ne répondit d'ailleurs jamais... Avait il peur, pour lui même ? avait il peur que ses paroles soient justifiées ?
En tout cas il le savait... pour eux ce ne serait surement pas la bergerie...
VEART
VEART
Administrateur

Messages : 1453
Date d'inscription : 20/04/2014
Age : 27

Revenir en haut Aller en bas

In Role Play - Page 22 Empty Re: In Role Play

Message par Ed Blumquist Mar 24 Juin - 0:47

j'ai eu les larmes aux yeux.

Boubaka est mort, Connor rentre à Los Santos dans un avion en preimière classe, la dépouille de son ami est dans la soute. Les médecins ont pu lire le petit message et il est grandement reconnaissant envers Boubaka. Son ami sera enterré au cimetière de Los Santos, il y sera bien. A l'enterrement, seulement trois personnes sont présentes. Connor se sentit mal pour lui à ce moment là. N'aurait-il pas été mieux enterré dans un cimetière près de l’île Yoff à Dakar ? C'est trop tard pour changer d'avis de toute façon. Après le discours du révérend, Connor fait un discours pour Bobaka. "Vous savez, Boubaka était probablement mon meilleur ami. Si seulement vous saviez les conneries qu'on a fait ensemble... Il était vraiment quelqu'un qui vivait sa vie à fond, il profitait de sa fortune comme si c'était son dernier putain de jour. Un jour, il m'a dit : "de toute façon, un jours ou l'autre, toute brebis égarés retourne dans sa bergerie, ou fini dévoré par le loup... à ton avis que m’arrivera t'il : la bergerie ou le loup ?" Cela n'avait pas de sens pour moi jusqu'à ce que ces paroles me reviennent. Cet idiot les avaient reprise d'un putain de film. (il le dit en rigolant). Souvenons-nous de lui comme quelqu'un de bien, parce qu'il l'était. Merci."
La mort de Boubaka est un tournant dans la vie de Connor. Pour lui, c'est fini les conneries, la drogue et caetera. Il sait très bien où ces affaires ont mené son ami. Droit à la mort, et il en a pris conscience. Connor va donc commencer un nouveau business totalement légal. De toute façon, avait-il vraiment besoin de plus que ce qu'il avait déjà ? Il a presque 24 millions de dollars en poche, pourquoi vouloir toujours plus ?
Ed Blumquist
Ed Blumquist
Administrateur

Messages : 1691
Date d'inscription : 23/02/2014
Age : 63
Localisation : Chumash

Revenir en haut Aller en bas

In Role Play - Page 22 Empty Re: In Role Play

Message par VEART Mar 24 Juin - 6:33

Emballé c'est pesé, comme on dit, ahah ! la fin est toujours meilleure que la chute d'une girafe ou l'accident de peau de banane, etc, eh bien on ce sera quand même bien marré !
VEART
VEART
Administrateur

Messages : 1453
Date d'inscription : 20/04/2014
Age : 27

Revenir en haut Aller en bas

In Role Play - Page 22 Empty Re: In Role Play

Message par Ed Blumquist Mar 24 Juin - 11:40

Putain ouais ahahah
Ed Blumquist
Ed Blumquist
Administrateur

Messages : 1691
Date d'inscription : 23/02/2014
Age : 63
Localisation : Chumash

Revenir en haut Aller en bas

In Role Play - Page 22 Empty Re: In Role Play

Message par Invité Mer 25 Juin - 22:50

Résumé: Glenn à un client, un mafieux de 52 ans, le procès comme
commence.



Juge:Mesdames et messieurs, la séance est ouverte. Faites entrer l'accusé.

Moi:(Chuchote dans l'oreille du mafieux) Courage je vais vous sortir de la, ça sera un jeu d'enfant.

Juge:Monsieur Caprizo, vous êtes accusé d'homicide volentaire sur civil. Levez la main droite et dites "Je jure sur l'honneur de dire la vérité et rien que la vérité"

Caprizo:(lève la main droite) Je jure sur l'honneur de dire de la vérité et rien que la vérité.

Juge:Bien, maintenant nous allons vous posez une série de question.

1/ Connaissiez-vous Mr Stuart (Victime).
2/ Ou étiez vous le jour du meurtre.
3/ Étiez vous ennemi ou ami avec la victime?
4/ Aviez vous des raisons de tuer Mr Stuart?

Moi:Objection mon honneur!

Juge:Rejetée.

Caprizo:Je ne connaissais pas la victime, j'étais en face de Mr Stuart. Je n'avais aucun liens avec Stuart donc ni ami ni ennemi, je reconnais l'avoir tué mais pour raisons d'auto défenses!!!

Juge:Qu'avait il donc fait!?

Moi:Votre honneur, nous avons toutes les preuves que Mr Stuart était Alcoolique. Mr Caprizo m'a raconté que Mr Stuart avait été prit de folie et avais tenter de planté Mr Caprizo!

Juge:Bien, la séance est levée, nous laisserons le temps aux légiste de trouver de l'alcool dans le sang de Stuart.


Flash back



*Caprizo tabasse Stuart jusqu'à ce que mort s'en suive*

Voilà qui est fait.

*Prend une seringue d'alcool et met de l'alcool dans le sang de Stuart (1 gramme)*

*part silencieusement*

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

In Role Play - Page 22 Empty IN-RP Malcolm LLoyd : Petit contre-temps

Message par VEART Mer 9 Juil - 0:49

Il était 14 heures, je venais de me réveillé, je roulais un petit joint, tranquille, pépère, posé devant la télé, au calme.
Mais c'était trop beau, je pouvais pas passer une journée sans qu'on me dérange, c'était Big LB, un Balla qui veut se lancer dans le rap... pas très bon mais... Bref il me présenta deux garnements de 16 piges tout deux, qui voulaient entrés dans le gang.
Depuis que Noisy-noosy est mort c'est moi qui m'occupe de former les jeunes recrues avec Big LB.
Je les regardais tout les deux et je me disais, putin, encore des petit clampins qui savent pas dans quoi ils mettent les pieds, bon... une ou deux recrue en plus je dis pas non.

Je leur ais demandé :
- Vous deux, vous savez faire quoi ?
- Moi je sais tirer avec une kalash ! dit le premier.
- Moi, je sais chourer des caisses, et j'ai déjà tirer deux, trois fois avec un 9mm... voilà.
Celui ci m’intéressait, il me rappelait moi plus jeune.
- écoutez, je vais pas y'aller par quatre chemins, vous savez qui je suis ? hein ? vous venez toquer chez moi mais vous savez qui je suis ?
- Bah en faite, c'est...
- Ici c'es moi le Boss ! Mon noms c'est MALCOLM "IRON H" LLOYD retenez bien ça ! OK ? IRON H vous m'appelez comme ça ! OK ?
- Ouais, ok on a compris.
- Quoi ? On a compris qui ?
- IRON H !
- Bien bien, haha, je vous aimes bien vous deux, allez dans la cour derrière, on va vous tester.
J'appelle deux gars qui regardais l'action :
- venez on va les tester un peu.
On les a tabasser pendant deux minutes on leur a fais récité par cœur les règles...
Ils étaient chaud bouillant !
Je leur ais annoncé :
- Bon les gars, vous avez moyens de passer votre grade de sous-merde aujourd'hui, vous vous sentez prets ?
- OUAIS !
- Ok, Donnez moi vos noms !
- MOOSE MIKE ! ( la mec qui disait savoir tirer a la kalachnikov )
- GERALD Marcus. ( le plus calme que je préférait
- Ok vous prenez deux UZI vous partez faire votre carnage sur un territoire des Familles de votre choix et vous aurez l'occasion de faire parti de la futur équipe qui s'occupera de ce quartier !
- Ok IRON H !
Ils partirent faire ce que je leur avais dis, et moi reparti finir mon joint devant la télé !
Deux heures plus tard, on toqua à ma porte, je pensais que c'était les deux gus qui avaient fini leur boulot, une fois devant la porte je demmandait avant de sortir :
- Qui est le malheureux qui a subit votre haine ? et j'entendis hélas :
- Je sais pas, mais ce sera surement toi, petit enculé !
J'ouvris la porte avec rage, c'était le LSPD qui m'attendait sagement.
Je couru à l’intérieur mais ça ne servi à rien, la porte était grande ouverte, ils pouvaient rentré comme ils voulaient, ils m'attrapèrent et me récitèrent mes droit Miranda, devant ma tante et mon cousin, en plus j'était défoncé...
A l’extérieur je criais :
- VOUS SAVEZ QUI JE SUIS ? JE PARS AUJOURD'HUI MAIS JE REVIENDRAI PLUS FORT !!!
Tout les gars scandaient mon noms, les flics faisaient petite mine et étaient plutôt surpris par ma réaction, mais ils savaient que c'était trop tard.
Je criais :
- Je suis le CHEF !!! c'est MOI le BOSS ici ! Personne ne me remplacera tant que je ne serais pas mort alors votre prison de mes deux je vais y passer quoi ? Deux, trois ans ? Mais les gars dites-leurs qui restera le BOSS !?
- IRON H ! IRON H !
- Ouais c'est ça les gars ! OUAIIIIS Ces putes des familles on les aura, ils pourront pas se cacher derrière les keufs éternellement !
Je venais de dévoiler moi-même les chefs d'accusations qui planaient sur moi, j'était fais.
Cette petite balance de MOOSE Mike, avait tout dit au poulet, mais Marcus avait tenu sa langue.
Mike allait prendre cinq ans seulement et Marcus seize, les victimes n'étaient même pas morte...
Mais avec un avocat on fait tout et il a réussi a retourner les dires de Mike contre lui, du coup il a pris 15 ans aussi.
Moi pour faute de preuve et aussi le fait que j'était défoncé lors de mon arrestations, j'était incarcéré pour mes antécédents judiciaires et non pour avoir commandité le meurtre de trois hommes.
J'ai pris deux ans.
Aujourd'hui je sais que je vais vivre deux ans dans une prison sous haute surveillance, mais je sais que je vais faire subir des choses horrible à Mike, part le biais de mes subalternes..., Je sais que je vais revenir vénéré pour mon entré en prison, et je pense que je vais pouvoir utiliser Marcus a mes fins dans les prisons différentes pour faire connaitre les ballas et recruté d'ancien prisonnier par la suite...
Je suis enfermé mais heureux ! heureux de savoir que je suis le boss, et qu'a mon retour je serais plus encore !
VEART
VEART
Administrateur

Messages : 1453
Date d'inscription : 20/04/2014
Age : 27

Revenir en haut Aller en bas

In Role Play - Page 22 Empty Re: In Role Play

Message par Phil Parisi Mer 9 Juil - 11:33

Quelle dommage ! Comment je fais pour collecter mon argent, mon perso va pas attendre deux ans hein... Les prêteurs sur gages sont pas connus pour leur patience, j'te fais assassiner dans ta cellule ?
Phil Parisi
Phil Parisi
Modérateur

Messages : 187
Date d'inscription : 07/12/2013
Localisation : Dans mon bureau

Revenir en haut Aller en bas

In Role Play - Page 22 Empty Re: In Role Play

Message par Ed Blumquist Mer 9 Juil - 11:36

Ahah t'inquiète on a parlé, je me débrouille pour le faire sortir, par contre se sera en in-rp sur le forum parcequ'il part en vacances !
Ed Blumquist
Ed Blumquist
Administrateur

Messages : 1691
Date d'inscription : 23/02/2014
Age : 63
Localisation : Chumash

Revenir en haut Aller en bas

In Role Play - Page 22 Empty Re: In Role Play

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Page 22 sur 24 Précédent  1 ... 12 ... 21, 22, 23, 24  Suivant

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum