Re: In Role Play

par Adrian DeWitt-Davison Mer 8 Jan - 18:39

Deux jours plus tard, Adrian donna rendez-vous à Randy Borglow au garage de son appartement afin de faire un point plus approfondi sur l'état général de la voiture. A.D.D. savait d'ores et déjà que les premiers tours de roues au volant de la Stinger GT allaient devoir attendre. Borglow sonna à la porte de garage.

"- Oui ? Attends je t'ouvre la porte.
- Merci.
- Voilà. Comment tu vas ?
- Bien et toi ?
- Ça va, ça va. Bon viens, on va voir ça.
- Je te suis."

Adrian ouvra les portes de la voiture et le capot arrière de la voiture. Borglow commença à s'engouffrer dans l'habitacle.

"- On voit qu'elle a de l'âge la mémère, regarde ici par exemple, c'est troué de partout.
- Ah oui en effet, je n'avais pas vu.
- Je suis sûr que l'eau s'infiltre à l'intérieur si on l'arrose.
- Je pense aussi.
- Bon, si tu m'as suivi, il va falloir retaper l'habitacle.
- Oui.
- Voyons le gros de l'affaire, le moteur.
- J'y ai rapidement jeté un œil à Tongva Hills, c'est pas jojo.
- "Pas jojo" ?! Mais regarde moi ce chantier, c'est du vrai gruyère Suisse ! Ou Français, je sais plus... Ça va être beaucoup plus dur que je ne l'imaginais Adrian, je ne te le cache pas.
- Tu penses pouvoir la remettre en état ?
- Oh et bien avec des mois de travail, pas de femme et d'enfant, avec un atelier ultra équipé et évidemment l'intégralité des pièces à disposition, peut-être que je pourrais faire quelque chose. J'insiste sur le peut-être.
- Je devrais peut-être le faire moi-même après tout, ça me fera un bon passe-temps.
- Je t'arrête tout de suite. Restaurer une Stinger GT, c'est pas comme remettre en état de marche la Sabre Turbo qui, à ce que je vois, est une épave.
- Oui mais j'avais réussi avec la Declasse !
- Tu peux pas comparer ta Declasse avec ta Stinger GT, c'est un modèle plus que rare. Il y a même pas dû en avoir 50 de produites."

Au même moment, Adrian eu une sorte d'éclair de génie. Ou de simple bon-sens.

"- Attends voir, on perd du temps pour rien. La Stinger GT, c'est une Grotti on est d'accord ?
- Jusqu'à présent, c'est pas une Hijak.
- Tu sais que Grotti renvoie les modèles classiques de la marque dans leurs usines en Italie pour une remise à niveau, la restauration et l'entretien ? Tu vois où je veux en venir ?
- Oh mon dieu, voilà que la folie des grandeurs te reprends... Tu vas payer bonbon, tu le sais ça ?

Adrian fixe son ami mécanicien.

"-... Ça va j'ai compris. Faut, évidemment, que je la remorque à la concession de Rockford Hills ?
- Ça m'éviterait de la pousser.
- Bon allez, on va la sortir."

Aussitôt lestée sur la dépanneuse de Randy, les deux compères se mirent en route de Rockford Hills en se trimbalant une Stinger GT rouillée et totalement hors d'usage. De quoi faire de l'effet dans les grandes avenues de la ville. Rendus au showroom Grotti, Adrian entra seul dans la concession pour parler à un commercial.

"- Bonjour, excusez moi de vous déranger mais j'ai besoin d'informations.
- Bien sûr, on va s'asseoir... Voilà qui est mieux. Bon, qu'est-ce que vous voulez savoir précisément, je vous écoute.
- Et bien voilà, je suis l'heureux propriétaire d'une Stinger GT et il se trouve qu'elle aurait besoin de mains expertes si vous me suivez bien. Je sais que la marque renvoyait dans leurs usines en Italie les véhicules que vous appelez classiques mais je voulais surtout savoir si cette pratique était encore d'actualité.
- Bien sûr, c'est un de nos services phares.
- Parfait !
- Avant ça, je vais devoir vous poser quelques questions. Pour commencer, est-ce que c'est votre première Grotti ?"

A.D.D. prit sa carte de membre privilégié de la marque sans esquisser un mot et la donna au commercial aux cheveux gominés.

"- Je vois que Monsieur est un connaisseur. Attendez quelques minutes, vous devez être dans nos fichiers... En effet, Adrian DeWitt-Davison, vous êtes bien un de nos membres "adorés". Il est dit que vous avez renvoyé en 2010 une Cheetah de 1986 dans nos usines.
- Je ne m'en souvenais même plus. Le travail a été irréprochable et... autant retenter l'expérience aujourd'hui.
- Vous avez bien fait. Avant de signer les papiers qui certifieront le renvoi de la voiture sous notre responsabilité, est-ce qu'on peut y jeter un coup d'œil ?
- Bien sûr, elle est devant."

Les mêmes conclusions furent tirées par le conseiller: le véhicule avait grandement besoin d'être remis à neuf. Les deux personnes rentrèrent dans le showroom pour se mettre à nouveau assis à un bureau.

"- Récapitulons. Remise à niveau complète du moteur, réfection et réparation de l'habitacle, de la sellerie et de la carrosserie. A ce propos, certains de nos clients en profitent pour changer le coloris de leurs véhicules, voulez-vous profiter de ce service supplémentaire ou garder le bleu original ?
- Je me laisserai bien tenter par une couleur argenté mais je ne sais pas je..."

Adrian fut coupé en plein milieu de sa phrase par un détail qui l'avait échappé: la photo de la première version de la Cheetah de couleur blanche sur le bureau du vendeur. Le choix était fait.

"- Blanc. Je la veux blanche.
- Très bon choix, cette couleur est aussi rare que le modèle qui va l'arborer mais c'est un très bon choix. Voilà, voici le devis avec le montant des opérations et le contrat stipulant que nous prenons toutes les démarches administratives etc pour votre Stinger Gt. Veuillez signer ici s'il vous plaît."

Adrian prit le stylo en or du commercial pour faire le chèque et signer le contrat l'amnistiant de toutes charges supplémentaires. Il ne lui restait donc plus qu'à attendre.

"- Formidable Monsieur, on va de suite prendre votre voiture et nous allons faire ce qu'il y a à faire. Nous avons votre numéro donc ne vous inquiétez pas, nous vous appellerons quand votre voiture sera prête.
- Ou devrai-je venir la chercher ?
- Ici même, nous la rapatrierons directement à Los Santos.
- Génial. Je vous remercie beaucoup et au plaisir de vous revoir.
- La prochaine fois que l'on se reverra, vous aurez un vrai bijou entre les mains."

Adrian salua et remercia également Randy Borglow à l'extérieur du showroom pour son aide. Le problème de la Stinger GT était réglé mais il lui restait juste à savoir une chose: allait-il rester patient avant de poser les mains sur le volant ? Ne préférant pas répondre à la question, il enfila ses écouteurs dans ses oreilles et partit en ballade à pied dans la ville.

par Adrian DeWitt-Davison Ven 10 Jan - 18:20

Allongé sur son canapé, Adrian prit son ordinateur portable afin d'aller sur le site du Liberty City National Exchange pendant que Mercy de Steve Jones tournait à un volume conséquent sur le système audio du salon.

Pour les besoins de sa couverture lors d'une enquête en 2011, Adrian a dû jouer les investisseurs fortunés en plaçant plusieurs millions de sa poche dans les filiales cotées au LCNE de certains casinos de la ville. Depuis ces quelques années et les événements qui ont eus lieu entre temps, A.D.D avait complètement oublié de rapatrier son "argent dormant" sur son compte. C'est dans l'optique de tout ramener de son côté qu'Adrian se connecta au site des plus grands boursicoteurs du monde.

"Bon, faisons ça... Mince, je me rappelais plus de ce refrain. La dernière fois que j'ai dû écouter cette chanson, je devais être bien joyeux !"

Le sourire aux lèvres, il effectua toutes les démarches nécessaires afin de ramener bien au chaud son argent à savoir revendre ses parts et actions. Adrian n'avait rien perdu sr ses investissements, les filiales étant restées très stables et les casinos attirant toujours autant de monde. Après ça, il alla sur le site de Weazel News afin de se tenir au courant de l'actualité mais rien de bien intéressant l'y attendait sauf si on adorait la chaîne de restauration rapide Up-n-Atom Burger avec son dernier sandwich 30% plus gras que la moyenne... Il éteigna son ordinateur, mis sur son nez ses lunettes Suburban noires que Sonny Crockett n'aurait pas renié en son temps et descendit à son garage prendre sa Banshee. Il faisait bon à l'extérieur et l'envie d'aller marcher sur la plage le prit d'un coup. La Banshee fit tourner quelques têtes sur son passage et Adrian avait toujours son sourire en coin caractéristique, à moins que ce ne soit Baby Jane de Rod Stewart qui sortait du lecteur de la voiture qui attira l'attention des passants.

La voiture garée sur le parking du Pleasure Pier, Adrian descendit les escaliers reliant la jetée à la plage quelques mètre plus bas. Il y avait du monde ce jour-ci et c'était tout à fait normal vu les conditions météorologiques. Au fil des mètres parcourus, Adrian se remémora quelques souvenirs de son "ancienne vie" avant de buter sur une constatation.

"Il faudrait que j'aille me mettre à une terrasse et prendre un café moi..."

par **Frank Wolf** Sam 11 Jan - 1:25

Frank, assis sur le capot de sa voiture, regarde vers le soleil couchant au beau milieu du Grand Senora Desert. Une douce brise soufle en sa direction, ses cheveux et sa veste en sont légèrement affectés. Des heures durant, Wolf pense. C'est un fûté, mais il n'a jamais vraiment pris soin de penser à lui. De lui. Pourquoi ? Une question qui s'applique à tout le monde, y compris à un des meilleurs criminels de la région. Pourquoi tuer des gens et en voler d'autres. "Parce que c'est la seule chose que je sais faire" répondrait il. Il sait lui même que ce n'est pas la vraie raison. Il songe à ce qui l'a ammené dans ce milieu, l'abandon de son père, le décès de sa mère...Rien de tout ça, sûrement un profond desespoir, pense t'il, bien que désormais il n'est plus question que de plaisir, d'aimer sa vie, dangereuse comme elle l'est. Demain, Frank risque à nouveau sa vie et celle de ses coéquipiers, une préparation optimale est nécessaire, surtout sur le mental. On ne s'y habitue pas, on ne peut pas s'y habituer, c'est comme la surprise d'un coup de feu ou d'une explosion. Un choc, qu'est celui de risquer sa vie et celle d'autres gens, innocents ou non. Mais ce n'est pas non plus un homme faible, il sait surmonter ce genre d'épreuves et il est prêt à le faire. On peut penser à mille et une chose en quelque minutes, imaginez en une heure, ce qu'un homme aussi malicieux peut deviner, et surtout de quoi il se soucie. Pas de femme, pas d'enfants, pas de famille, peut être un frère sans intérêt perdu en Irlande, mais cela ne lui cause pas de tord non plus, il ne risque pas la vie de plus de monde au moins, et puis, le côté barbant et morose de la vie de famille ne l'intéresse aucunement. Il s'est attaché à sa solitude naturelle, en tout cas, fonder un foyer n'est clairement pas d'actualité pour lui. Frank continue à penser...Plus technique maintenant, inconsciemment il change de sujet, celui ci le troublant trop: "....On a une ambulance et les costumes qui vont avec, un camion Phantom avec traction avant ajustée, il faudra que la masse rentre parfaitement de la tête du camion au centre du fourgon, et il ne faudra pas jouer sur la vitesse d'accélération mais celle du freinage, pour laisser le van faire son tête à queue. Ensuite, Aaron redémarre et bloque le transport blindé pendant qu'on sécurise la zone. Ca va se jouer à peu..."
Frank replonge dans ses pensées, toujours les mêmes questions qui tournent en rond dans son cerveau, et toujours les mêmes réponses, fournies avec deux arguments de plus. Il recoit un message de Voight:
"Salut Wolf. Je voulais vous prévenir que Kelso avait reçu les "colis". On vous les a envoyés"...Le devoir l'appelle à nouveau, mais quel devoir ?
Wolf regarde le soleil rouge, descendre progressivement, pour finir sa course entre le Mont Chiliad et le Mont Josiah, dans la vallée de Tongva.
Il se relève, frotte ses mains, mets ses gants et jette un dernier regard vers le soleil couchant.
Il monte enfin dans sa voiture, ajuste son retroviseur, mets le contact, et démarre à tout allure. Les chemins valloneux de campagne ne le dérangent pas, ce n'est pas un conducteur hors-pair, certes, mais ce qui l'intéresse, c'est l'adrénaline, sa raison cachée de vivre, lui même ne la connait pas vraiment...
Maintenant, où va t'il, il ne le sait pas, il fait le tour de Blaine et Paleto County, sans aucune optique de réussite ou d'accomplissement. Il conduit, c'est tout, il ne se pose pas de question, au bout d'une heure, le compteur de vitesse augmente, l'aiguille a depassé les 170kmh sur l'autoroute du littoral, une voiture de police allume ses phares et sa sirène, pendant dix minutes, Frank tente d'échapper au policier alors qu'il pourrait très bien s'en tirer en s'arrêttant sur la bas côté. Mais stupidement, il préfère la fuite, les minutes semblent être des heures, le bruit du moteur de sa Ferrari Dino en pleine nuit sûr une autoroute plutôt vide, d'un coup sec, l'intercepteur de police se rapproche de lui, juste sur sa gauche il peut voir le conducteur qui semble extrêmement desinteressé, puis le professionnel pousse une accéleration de dernière minute et la voiture disparaît...Un regard dans son rétroviseur, il s'appercoit qu'elle a tourné à droite, surement pour du renfort à une fusillade qu'il n'aurait pas remarqué. Durant 2 heures il poursuit sa route, guidé par son volant, et par rien d'autre...

(Rod Stewart, énorme Yann Cool

! )

par Shane Winter Sam 11 Jan - 9:20

Aaron rentre dans sa chambre, ouvre un tiroir et prend ces affaires de cyclistes. Il prend un magnifique casque noir et rouge et des protections noires. Il remonte a l'étage et prend l’ascenseur. Il arrive dans son garage et va tout au fond chercher son VTT noir et le signe de la marque Scorcher en rouge. Il le pris par la main gauche et ouvre la pore du garage. Arrivé ainsi, il s'élance sur le route face au Richard Majestic. Il prend la route qui longe le quartier Richman et aperçu le bâtiment Epsilon au loin. Il prend la route a coté de Pacific Bluffs, arrive et tourne sur la route de Banham Canyon pour rejoindre les vignobles de Tongva Hills. Il s’arrêta ici et voit le soleil se coucher sur la mer coté ouest de San Andreas. On ne le voit que là. Il jette un coup d’œil a sa montre et voit 23:00 Il remet son casque et repart.
Il remonte par la route où son tout les vignobles. Il arrive face au Fort Zancundo qui lui rappelle instantanément des souvenirs de l'époque où il était capitaine d'une section. De bon et de mauvais souvenirs surtout ceux la. Bref il revient au présent. Il passe dans les marécages du lago Zancundo et voit un grand avion cargo Titan passer au dessus de sa tête. C'était impressionnant ! A un moment, il tourne sur un petit pont en bois qui sépare la route de Grapeseed à la route pour Sandy Shore. Il prend celle-ci. Il traverse Sabdy Shore a toute allure ! Frôlant poteaux et voitures stationnées n'importe comment ! Il se place en face d'un ponton et il monte dessus. Il admire la lune, seul éclairage du lac Alamo Sea. Il regarde sa montre et voit : 00:13 Sa y'est, c'est samedi. Une fois de plus nous allons risquer nos vies pour cette fois si un fourgon ! Mais il ne fera jamais marche arrière et ne les trahira jamais ! Il s'assoit par terre et regarde la lune monter de plus en plus haut. Il reste comme ça pendant une trentaine de minutes, pensif à l'idée de ce qui va ce passer cette après-midi. Il a peut être réussi a dégoter un mercenaire et il en ai fier. En espérant qu'il soit a la hauteur ! Il se relève et relève son vélo qui était par terre a coté de lui et repart jusqu'au Mont Chilliad. Il longe le lac Alamo Sea pour tourner a gauche arrivé dans le Parc National du Mont Chilliad. Il s’arrête et lève la tête pour apercevoir ce colosse en pierre. Il souffle et le gravit. La route devient de plus en plus à la verticale. 10 minutes après, il arrive enfin au sommet. Il se penche pour prendre sa gourde d'eau. Il voit la descente et se dit
* Ça va être plus facile que la montée en tout cas !*

Il range sa gourde et prend son souffle. Il recule et ajuste son casque et frappe son ventre pour voir si la protection est bien enfilée. Il prend de l'élan et s'élance. Il talle comme une flèche lancée par un archer professionnel. Il fait des bonds très long mais se rattrape a chaque fois. Il n'a faillit perdre l’équilibre qu'une fois ! Il freine un coup sec pour éviter un rocher puis dérape pour s’arrêter. Il arrive face a l'autoroute plein de voitures dont un gros embouteillage pile poil au milieu de lui. Il le pris pour revenir a Los Santos. La route était longue ! Il arrive devant son appartement et regarde sa montre.06 : 05Le soleil se lève derrière lui. Il range son vélo dans son appartement et pris une douche. Il pris un sandwich et se met devant la télé. Il zappe. *Bon, je vais regarder Weazel News*

par Adrian DeWitt-Davison Sam 11 Jan - 9:51

Frank, assis sur le capot de sa voiture, regarde vers le soleil couchant au beau milieu du Grand Senora Desert. Une douce brise soufle en sa direction, ses cheveux et sa veste en sont légèrement affectés. Des heures durant, Wolf pense. C'est un fûté, mais il n'a jamais vraiment pris soin de penser à lui. De lui. Pourquoi ? Une question qui s'applique à tout le monde, y compris à un des meilleurs criminels de la région. Pourquoi tuer des gens et en voler d'autres. "Parce que c'est la seule chose que je sais faire" répondrait il. Il sait lui même que ce n'est pas la vraie raison. Il songe à ce qui l'a ammené dans ce milieu, l'abandon de son père, le décès de sa mère...Rien de tout ça, sûrement un profond desespoir, pense t'il, bien que désormais il n'est plus question que de plaisir, d'aimer sa vie, dangereuse comme elle l'est. Demain, Frank risque à nouveau sa vie et celle de ses coéquipiers, une préparation optimale est nécessaire, surtout sur le mental. On ne s'y habitue pas, on ne peut pas s'y habituer, c'est comme la surprise d'un coup de feu ou d'une explosion. Un choc, qu'est celui de risquer sa vie et celle d'autres gens, innocents ou non. Mais ce n'est pas non plus un homme faible, il sait surmonter ce genre d'épreuves et il est prêt à le faire. On peut penser à mille et une chose en quelque minutes, imaginez en une heure, ce qu'un homme aussi malicieux peut deviner, et surtout de quoi il se soucie. Pas de femme, pas d'enfants, pas de famille, peut être un frère sans intérêt perdu en Irlande, mais cela ne lui cause pas de tord non plus, il ne risque pas la vie de plus de monde au moins, et puis, le côté barbant et morose de la vie de famille ne l'intéresse aucunement. Il s'est attaché à sa solitude naturelle, en tout cas, fonder un foyer n'est clairement pas d'actualité pour lui. Frank continue à penser...

C'est là que nous pouvons voir que Frank Wolf est un personnage plutôt attachant, je trouve.

(Dire Straits, énorme aussi Frank ! Cool

)

par **Frank Wolf** Sam 11 Jan - 10:46

(H-RP: Très bon texte Aaron, il est bien meilleur que les précédents, continue sur cette voie !
Merci Yann, franchement, j'étais vraiment epaté par Rod, je pensais pas mieux d'Adrian)

par Shane Winter Sam 11 Jan - 13:18

Merci !

Je vais écrire un gros truc soit ici soit en journal de bord pour le braquage du fourgon Wink

par Adrian DeWitt-Davison Dim 12 Jan - 12:22

Assit à la terrasse d'un café à Vespucci Beach, Adrian contemplait le soleil resplendissant de la Côte Ouest qui commençait à se coucher. Il était 19 heures et une idée saugrenue traversa son esprit: pourquoi ne pas s'en aller ? Pourquoi ne pas quitter Los Santos ? Plus rien ne le retenait, plus de brigade, plus de plaque, plus d'obligations alors pourquoi perdre son temps ? Il y avait plein d'autres villes à découvrir, l'occasion de repartir à la rencontre de nouveaux horizons. Quitter cet environnement lui ferait beaucoup de bien. Plus de Los Santos et ses starlettes cokées jusqu'à l'os (qu'il fréquentait encore quelques années auparavant), plus de rednecks et hillbillies dépravés et abrutis jusqu'à la moelle originaires de Blaine County et bien d'autres cas de ce genre. C'était évidemment un programme très agréable mais A.D.D. sentait quelque chose au fond de lui, quelque chose qui lui disait de rester. Qu'aurait dit Emily ? "Pars loin d'ici tant que tu le peux encore. Pars et mène enfin ta vie tel que TOI tu l'entends". Que pourrait dit Heath ? "Vas-y, après-tout, qu'est-ce que tu as à perdre ? Des mecs comme Walter Brews ?". Pourquoi cette petite voix intérieure lui disait de rester ? Encore une question à laquelle Adrian ne pu apporter une réponse.

Il était temps de rentrer à la maison, de se faire un bon repas et de se laisser vivre sur le canapé. Mais avant ça, il fallait engouffrer le kilomètre qui séparait la plage de son domicile. La Banshee rouge métallisée l'attendait toujours à la même place sur le parking du Pleasure Pier dont les lumières et autres spots de la fête foraine se reflétaient sur la carrosserie. Son réflexe, ou sa manie, fut depuis toujours de mettre sa musique personnelle sur les lecteurs de ses voitures. En cette soirée qui s'annonçait sous les meilleurs auspices, il était hors de question de déroger à la règle. Il relia son smartphone et sélectionna l'option "piste aléatoire"... Pur hasard, coïncidence heureuse ou signe du destin, il n'avait pas envie de savoir, il voulait juste se laisser porter par les mots et les notes.

Il y avait très peu de mondes dans les rues en cette soirée, étrange pour un jour de fin de semaine. Rentré chez lui, il déposa ses clés dans la coupole sur la gauche dans le couloir d'entrée et enleva ensuite son blazer noir de chez Ponsonbys et ses baskets en toile blanche pour se mettre à l'aise. Il se dirigea de suite vers le réfrigérateur/congélateur, pour y voir ce qu'il y avait à l'intérieur. Il y avait du gratin, parfaitement ce qu'Adrian voulait. Après avoir mis le plat au four, il saisit son ordinateur portable pour aller sur le site de la compagnie d'aviation n°1, Fly US. Il y avait beaucoup de réductions et de promotions en ces temps-ci, il n'en avait pas besoin mais c'était toujours agréable de débourser moins. Il regarda la liste des destinations extérieures et intérieures au pays: Mumbai, Liberty City, Melbourne, Carcer City, Melbourne, San Fierro, Vice City, Stockholm... Tant de choix et tant d'hésitation. Finalement, Adrian opta pour une ville du pays, Vice City. Il sélectionna sur son écran la fameuse destination et mit dans son panier deux billets d'avion, un aller et un retour espacés de 6 jours, à imprimer soi-même. L'achat effectué, il sentit l'odeur caractéristique du gratin dans le four, signe que cela devait être prêt. Installé à sa table avec son assiette devant Weazel News, il eut cette fois-ci, une idée fondée.

"Tant que je serai en Floride, je devrais peut-être aller rendre visite aux Davison..."

par Brad Shiherlis Dim 12 Jan - 17:28

Walter s'avançait , cheveux au vent , sur sa bécane mauve et noir , seule ; une veste noire et blanche comme au bon vieux temps ... Aucun Lost avec lui , c'étais juste une petite livraisons dans le désert a aller chercher ... Mais sans qu'il le savait réellement quatre Lost le suivaient.

Arrivé , lui et un hommes virent la fumée désignant la caisse et ils partirent la chercher. Walter devança l'homme , ouvrit la caisse et prit les munitions et la mitrailleuse qu'il attacha a sa bécane ce qui créa un sacré déséquilibre. (Une mitrailleuse alléger je précise hein.). Au même moments pendant ce temps la le premier groupe de Lost qui suivaient Walter venait de se faire descendre par l'homme qui roulait vers la caisse. Ce même homme qui arriva lorsque que Walter chargeait la mitrailleuse.

Il (Walter) entendit le moteur s’arrêtait et entendu des bribes de "Arrêtez vous " ou "Qu'est ce que c'est que sa " , il ne compris pas très bien . Mais prit peur , récemment il avait eu des problèmes avec un Agent de la Crim et avait faillit se faire prendre. Se retournant dans l'actions stressé il tira dans même réfléchir sur la voiture de l'homme puis monta sur sa moto et commença a avancer. Ce fut sans compter que l'homme (cacher par le soleil et les herbes ce qui fut qu'il ne le vut pas très bien) tira six balles dans le dos de Walter le tuant sur le coups...

Les détonations furent t-elles que les deux Lost encore derrières allèrent au maximum de leurs Hexer pour rejoindre le lieux , mais l'homme ayant tué Walter étais déjà parti et Walter gisait déjà mort dans sont sang ... Ainsi mourut Walter Brews , de la famille des Brews.

Mais cette histoire ne s’arrête pas la ... Les deux Lost qui découvrait le cadavre ... C'étais Jason et Gray Hill , deux amis de Walter ,Jason étais sont second mais craignait Norman alors que Gray n'aimait guère Walter et priait pour l'évasions prochaine de Norman ...

-Oh putain ! (Jason)
-Putain de bordel de merde ! C'est quoi ce délire ! QUI EST LE CON QUI A BUTE WALTER ! (Gray)
-Surement le mec en 4 x 4 qui a tué les deux autres ! (Jason)
-Qu'est ce qu'on fais ? (Gray)
-Brulons le cadavre ? Débarassons-nous en ?! (Jason)
-Non , on peux pas ! Le bruler sa ferais trop de fumée et Walter mérite mieux qu'une tombe dans le lac ou dans le désert ! (Gray)
-Ouai , laissons le la ! Mais , non on peux pas , il doit vivre ! (Jason)
-Pourquoi ? (Gray)
-Ah ton avis qui redeviendra Président une fois Walter mort ?! (Jason)
-Bas Norman , on aura qu'à le faire s'évader. (Gray)
-Non ! Je ne veux pas ! Jamais , Les lost se portent bien mieux sans Norman ! On a qu'à avoir recours a la chirurgie esthétique ! On aura qu'à prendre la place de Walter ! (Jason)
-Non , Norman doit diriger ! Il est légitime ! C'est notre chef ; Walter n'est qu'un putain de remplacement ! (Gray)
-Je laisserais pas sa se repassais ! Je refuse qu'il dirige !

*Jason monta sur sa moto*

-On te retrouvera , on te tuera ... (Gray)
-Vous me retrouverez pas la ou je vais ... (Jason)

*Jason fila a toutes allure vers Los Santos , Gray vida sont chargeur de 9mm sur Jason mais ne réussit pas a le toucher avant de lui lancer sont pistolet mais ne le touchant pas*

-T'es plus mon frère enfoiré !T'es un putain de traitre ! On va te buter salaud ! Toi et tous les autres traitres dans ton genres !

*Gray repartit a toutes allure dans le campement des Lost en envoyant par radio "W.B mort , tous au camp , mois de troupes au installations"*

par Invité Dim 12 Jan - 17:42

Tu comptes reprendre Norman ou un des deux personnages?
Pour faire ma réaction sur la mort de Norman

par Brad Shiherlis Dim 12 Jan - 17:55

Je compte reprendre Norman.

par Invité Dim 12 Jan - 18:02

Ok, car je compte tuer un des deux mecs. Je pense plus pour Gray car Thom ne connais que Walter et ne connait pas les méthodes de Norman. De plus si on le fait évader, la police sera que c'est les Lost et il viendrons directement chez eux pour retrouver Norman. Donc il faudrait une planque pour toi
Mais si tu veux que Norman revienne, je tuerais Jason

par Brad Shiherlis Dim 12 Jan - 18:27

Tu peux etre contre ou pour Norman hein , c'est comme tu veux mais Jason si tu pouvais éviter de le tuer je compte l'utiliser pour un évent.

par Invité Dim 12 Jan - 18:29

J'ai modifié mon post sur l'évasion de Norman
Je verrais alors. Soit je tue Gray ou je tue personne

par Phil Parisi Dim 12 Jan - 19:53

Par contre Walter je t'ai pas tué sur ta bécane.

Mais bon joli texte, par contre les Lost ça va chauffer pour vous.

par Invité Dim 12 Jan - 20:15

Je savais que c'était toi le tueur Very Happy

par Phil Parisi Dim 12 Jan - 20:21

Ah bon ? J'essaierais d’être plus discret la prochaine fois, heureusement que tes camarades ne m'ont pas vu, mais bon ils ne feront pas le poids face à Cerberus.

par Invité Dim 12 Jan - 20:26

Enfin je ne le savais pas In-RP mais je le savais H-RP car un 4x4 noir, il y a que toi qui en a un

par Brad Shiherlis Dim 12 Jan - 20:28

l'Homme Trouble (J.H) a écrit:Par contre Walter je t'ai pas tué sur ta bécane.

Mais bon joli texte, par contre les Lost ça va chauffer pour vous.

Sur mon écran , quand je suis mort j'étais sur ma bécane.

par Adrian DeWitt-Davison Dim 12 Jan - 20:30

Quelques jours plus tard, Adrian se réveilla tôt. Le réveil indiquait 5 heures 23 mais ce fut impossible pour l'ex-policier de replonger dans son sommeil, l'attente et l'impatience étant trop insupportables. Vice City allait lui tendre les bras en ce jour précis. Il se leva, prit une douche et enfila les vêtements qu'il avait préparé la veille pour ne pas perdre la moindre minute. Ce fut inutile, comme à chaque fois, son vol à destination de la Floride n'étant programmé que pour 14 heures. Il n'y avait plus rien à faire: le ménage était fait, la cuisine rangée, la salle de bains briquée comme jamais, assurément, Adrian s'ennuyait tout seul sur son grand canapé. Les minutes s'égrainaient mais heureusement qu'il existait une solution de repli, la télévision. Au fur et à mesure qu'il zappait, il tomba sur CNT et son émission phare "The Underbelly of Paradise" censée présenter le monde du crime de Los Santos et de ses environs aux téléspectateurs. C'était une rediffusion d'une émission qui datait de Steve Haines en tant que présentateur, un soi-disant agent du FIB qu'Adrian trouvait hautement caricatural et incroyablement superficiel. Il ne le connaissait que de ce reality crime show mais cela l'avait amplement suffi pour le trouver repoussant et dédaigneux. Selon lui, l'émission avait légèrement regagné en qualité depuis la reprise de l'agent Dave Norton à la présentation même s'il avait tout aussi peu confiance en lui. Il n'était pas heure à se prendre la tête et à vrai dire, c'était plutôt drôle pour Adrian de regarder Steve Haines se faire insulter par tous les petits gangstas de Los Santos.

A la fin de la rediffusion, il était 11 heures 30, heure où les dernières vérifications s'imposaient. A peine après ouvert sa valise, il la referma aussi sec car il le savait très bien: tout était prêt. Il prit donc la décision de se rendre immédiatement au Los Santos International Airport après avoir effectué un dernier contrôle des installations du chauffage et du gaz ainsi que de son garage. Ceci étant fait, c'est par taxi qu'Adrian se rendit lui et sa valise à l'aéroport. Un trajet sans encombres et plutôt rapide compte tenu de la fluidité de l'autoroute. Lesté de 15 dollars pour cette course, il admira l'immensité de l'endroit et se dit enfin que la vie, sa vie, valait la peine d'être vécue. Vice City allait lui offrir pratiquement la même chose que Los Santos mais il s'en fichait, tout ce qui l'importait était d'en profiter et de rencontrer du monde. Et puis, en tant qu'ex-agent de la brigade des mœurs et de la brigade des stupéfiants, la ville sortie des marécages ne pouvait que l'intéresser. Avant de franchir les portes du premier niveau de ce grand complexe, Adrian mit sans surprise ses écouteurs dans les oreilles.

Après avoir avalé en vitesse une pizza extra-deluxe poulet avec supplément de fromage, 13h20 s'afficha sur son smartphone. L'embarquement s'apprêtait à débuter mais cela ne l'a pas empêché d'envoyer un SMS à Heath Michaels, son ex-équipier et avant tout ami.

"Salut Heath, tu dois certainement avoir du pain sur la planche mais je te préfère te dire que je vais en voyage à Vice City durant une semaine. Ne me demande pas comment j'en ai eu l'idée car je crois que je ne m'en rappelle plus, ça a dû être sur un coup de tête. Ça me connait bien ça ! Bref, je vais pas trop rentrer dans les détails car le job t'appelle MAIS, mais, si tu veux quelque chose de là-bas, tu me le dis et je te l'achète. Ah et, j'ai failli oublier, si tu veux prendre ma Banshee, tu n'auras qu'à demander à mon voisin qu'il t'ouvre mon garage. Bonne semaine à toi !

par Phil Parisi Dim 12 Jan - 20:32

Ah c'est moins honorable dans ce cas. Pourtant sur mon écran tu n’étais pas encore monté sur ta bécane, mais bon j'ai hâte de voir Norman en action. Et je peux te dire que s'il meurt lui aussi aux mains de Cerberus j'essaierais de trouver une mort plus scénarisé et plus ou moins "glorieuse", au lieu de le tuer comme un chien au beau milieu du désert comme Walter.

par Adrian DeWitt-Davison Lun 13 Jan - 0:24

Les 6 heures d'avion qui séparaient Los Santos de Vice City appartenaient déjà au passé et Adrian les a pas vu passer, ce qui était bon signe. Après, c'était comme un retour à la maison, la Floride étant son foyer il y a maintenant quelques années. A la sortie de l'Escobar International Airport, les taxis affluaient et repartaient aussitôt mais avec beaucoup de chance, A.D.D. pu en prendre un. Le chauffeur, visiblement d'origine hispanique, parlait avec un fort accent mais restait tout à fait compréhensible.

"- Où allons-nous, señor ?
- Conduisez-moi à un hôtel de Vice City, n'importe lequel, vous choisissez !
- Je crois savoir ce qu'il vous faut !
- Allons-y !"

Les palmiers défilaient, les mouettes poussaient leurs cris et le ciel dégagé noir et bleu de la nuit était à en tomber par terre. Adrian eut un grand sourire sur le visage car même s'il avait un temps similaire à Los Santos, la Floride a toujours été particulière à ses yeux. Le chauffeur remarqua l'air joyeux qui se dégageait de DeWitt-Davison, la conversation s'engagea.

"- Ça vous rend heureux Vice City, señor ?
- Pour l'instant ça m'enchante !
- Vous venez d'où ? Liberty City ?
- Pas vraiment, je viens de Los Santos.
- Los Santos ? C'est bien aussi Los Santos, on dit que Poppy Mitchell est caliente.
- Ah ça oui, elle est "caliente" !

Au fur et à mesure que la conversation continuait, Adrian pu très rapidement poser les yeux sur les charmes de la cité. Vraisemblablement conquit, il fut temps d'enfin mettre fin à son voyage grâce à son arrivée à l'hôtel choisi par le chauffeur lui-même.

"- On y est, Marina Sands Hotel, un des plus luxueux hôtels de la ville.
- ...Un des plus luxueux ?
- Bien sûr. Oh je sais, vous pouvez pas payer...
- Non, c'est juste que je demandais pas mieux que ça. Vous avez un don, vous !
- Je sais que j'ai quelques talents, señor ! Ça fera 10 dollars.
- Voilà 40 dollars.
- 40 ?! Non c'est trop, c'est juste 10 !
- Pour moi, 10 ça vaut 40 !
- Gracias."

Il déchargea sa valise du coffre du taxi, appelé sans attendre pour une autre course. Il pénétra dans le gigantesque hall d'entrée pour se diriger directement vers la réception où un homme se chargeait de prendre les réservations et de donner les clés aux clients.

"- Bonsoir, il me faudrait une chambre pour la semaine.
- Vous êtes inscrits quelque part ?
- Non.
- Très bien. Vous êtes seul ?
- Je crois, oui.
- Soit, nous avons des suites disponibles pour la semaine, il n'y a aucun souci là-dessus cependant nous n'avons pas de chambres individuelles.
- Je vais prendre une suite pour deux alors.
- Nos suites Luxor sont à 19 000 dollars la semaine.
- Va pour une suite Luxor, je règle à l'avance.
- Faites-donc.
- Une question: vous acceptez les cartes de la Maze Bank ?
- Tout à fait.
- ... Voilà.
- Tenez, nous allons vous conduire à votre suite.
- Attendez. Vous avez des numéros de services de location de voitures ?
- Tous les numéros et les bonnes adresses sont dans le livret que je viens de vous remettre.
- Ah... Parfait alors, merci."

Il ne manquait rien dans la suite numéro 1256 du 18e étage d'Adrian, ça non, elle ne manquait de rien. Il y en avait même de trop mais il avait l'habitude d'en avoir autant pour rien à l'époque où il avait sa maison de Vinewood. C'est comme s'il retrouvait de vieux repères. Ayant rangé ses affaires et mit en ordre la suite à son goût, il s'empressa de téléphoner à une agence de location, de préférence celle qui proposait des véhicules... particuliers. Comme à son habitude, il avait une idée bien précise derrière la tête.

"- Bonsoir, excusez moi de vous déranger même si je sais qu'il se fait tard mais j'aurai besoin dans un véhicule dans la journée de demain et je suis plutôt intéressé parce que vous proposez.
- Nous pouvons vous fournir votre demande d'ici demain, encore faut-il que nous la sachions.
- Une Cheetah modèle 1986 avec rétroviseur unique côté conducteur de couleur blanche, pour la semaine. Voilà ma demande.
- Laissez nous regarder... Vous avez énormément de chance, nous en avons une avec vos spécificités.
- Je pourrais l'avoir dès demain ?
- Sans problème. Dites-nous juste votre localisation et évidemment votre nom.
- Adrian DeWitt-Davison, Sands Marina Hotel.
- Vous réglerez le montant total et les éventuelles cautions à la fin de votre période de prêt à la réception du complexe, nous allons les mettre au courant.
- Ou est-ce que je récupère la voiture ?
- Vous donnerez votre nom aux voituriers, ils vous y conduiront.
- Et pour les assurances ...?
- C'est simple, tout sera de votre poche.
- Bon. Je vous remercie, bonne soirée.

Il raccrocha et s'allongea sur le lit. Le lendemain devait être une journée assez spéciale...

par Heath Michaels Lun 13 Jan - 13:06

*Michaels regarde le camping car, labo de meth en plein décortication par la brigade des stups. Son téléphone se met alors a vibrer. Il le sort de sa poche et regarde le message.
"Salut Heath, tu dois certainement avoir du pain sur la planche mais je te préfère te dire que je vais en voyage à Vice City durant une semaine. Ne me demande pas comment j'en ai eu l'idée car je crois que je ne m'en rappelle plus, ça a dû être sur un coup de tête. Ça me connait bien ça ! Bref, je vais pas trop rentrer dans les détails car le job t'appelle MAIS, mais, si tu veux quelque chose de là-bas, tu me le dis et je te l'achète. Ah et, j'ai failli oublier, si tu veux prendre ma Banshee, tu n'auras qu'à demander à mon voisin qu'il t'ouvre mon garage. Bonne semaine à toi !"
Il repart et réponds à Davison:
"Salut Davy ! Merci pour ce qui est de la voiture, mais j'aurais pas le temps pour ça. Bon, je veux pas t'ennuier avec le boulot mais...C'est Walter Brews. On a récuperé son camping car qui empestait la méthaphétamine, il s'en servait pour le trafic. Mais il n'y a pas que ça ! Il s'est fait abbatre en plein désert, avec un autre Lost. On lui a vidé un chargeur dans le dos, un homicide, probablement un règlement de comptes, on pensait à l'équipe de Wolf qui aurait apparemment refait surface mais si tu veux mon avis, ce type est trop dangereux et pro pour s'abbaisser à ça. Bon, je te laisses profiter des marais, le légiste m'attends"

par Adrian DeWitt-Davison Lun 13 Jan - 13:51

Le fameux lendemain était arrivé et c'était pour Adrian le jour où il allait revoir pour la première fois depuis des années la famille Davison. Anxieux au moment de rentrer dans sa Cheetah de location, il fallait décompresser afin de se montrer à la hauteur. Il n'y avait qu'un solution possible pour remédier à ça, un grand coup de Flash FM ou de V-Rock, les deux stations de radios qu'il arrivait à capter jusque dans les alentours d'Orlando. La méthode du pile-ou-face à choisie pour lui, ce sera Flash FM.

En regardant son smartphone pour consulter l'heure, même s'il avait une montre achetée chez Vangelico au poignet, il vit un SMS de Heath datant de la veille. Il ne l'avait pas vu avec le voyage et la fatigue mais il prit quand même le temps de lui répondre, peu importe le retard qu'il avait.

"Ah ce Walter Brews ! Tu as raison en ce qui concerne Frank Wolf, faire ça n'est pas son style. C'est un professionnel, méticuleux même un peu trop et presque fantomatique. Tuer un mec comme Brews en plein désert ne colle pas avec son profil, ça n'a aucun sens qu'une personne comme lui vide un chargeur (dans le dos qui plus est) en plein désert et laisse traîner le cadavre à l'air libre. Le meurtre est la dernière solution pour Wolf et il faut que les raisons soient valables voire en béton armé. A ma connaissance, le Wolf Pack n'avait aucun lien avec le chapitre de l'État des Lost et je comprends parfaitement les membres de la bande à ce sujet. Non, mon hypothèse serait plutôt que celui qui a fait ça n'ai pas agi sans raison. Tu as bien raison de garder le règlement de compte dans ta tête car ça peut être une bonne piste de départ. Il reste à savoir maintenant qui aurait pu en vouloir à Brews et à sa troupe de bikers. Et laisser des cadavres truffés de balles aux yeux de tous, ça me fait penser à une mise en garde ou à un message. Je te souhaite bonne chance pour la suite de ton enquête et fais bien gaffe à toi."

Le message envoyé, il se mit en route en route vers Orlando et selon le GPS de son téléphone, il en avait pour deux heures et demi de route si l'Interstate qui reliait Vice City à Orlando était fluide bien évidemment. Plutôt que de se tracasser sur l'état du trafic, il préféra se concentrer sur ce qu'il allait pouvoir dire aux Davison d'ici trois heures.

par Heath Michaels Lun 13 Jan - 14:18

*Michaels se reveille, attrappe son téléphone, enfile un polo bleu et un jean blanc et mets ses lunettes de soleil.
Il descend, à son garage et monte dans son pick up blanc et bleu, le vélo dans le coffre.
Un regard vers son téléphone, "2 nouveaux" messages. "Diane Michaels: Enfants" "Adrian Davison: Re:Re: Vacance en Floride"
Il démarre et pars vers le Mont Josiah. Arrivé à destination, il se décide à répondre à Davison.
"Ah, ça me fait plaisir que tu suives mon raisonnement ! Mon légiste a parlé, c'est supposé rester secret, alors je te fais confiance. L'arme utilisée contre Brews était du calibre militaire, assez rare dans le milieu, on s'écarte de l'idée d'un groupe local et on suppose une organisation, probablement concurrente qui souhaiterait étendre son terrain. On a quelques pistes, ça risque d'impliquer les stups mais pour l'instant la crim' a toujours le devant. Toi qui bossait là dedans, t'a personne à l'esprit ?"

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