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Adrian DeWitt-Davison

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Message par Adrian DeWitt-Davison Sam 2 Nov - 16:12

Je suis là pour vous présenter mon personnage qui sera présent dans les sessions: Adrian DeWitt-Davison.

Adrian est âgé de 28 ans et a déjà un passé bien rempli. Il a grandi sans ses parents, dans diverses familles d'accueil à travers tous les États-Unis. Il sait que ses géniteurs sont toujours en vie mais il ne souhaite pas nécessairement les retrouver, leur absence ayant été trop longue. Il a hérité d'une certaine fortune à ses 17 ans, il ne sait toujours pas d'où celle-ci provient et il ne souhaite pas en savoir davantage, celle-ci lui ayant attiré plus de soucis qu'autre chose. Policier à la Vice Division (Brigade des Mœurs) de Los Santos de ses 23 ans à 27 ans, il était sous la surveillance de son équipière et de son fiancé adjoint au procureur pour ses addictions à la drogue et à l'alcool mais qui pouvaient se montrer décisives dans la résolution des enquêtes. Les 3 personnes étaient de très bons amis mais malheureusement, à la suite d'une affaire dont ils n'auraient jamais dû rouvrir le dossier, son équipière et son fiancé se sont fait tuer sous la torture par des inconnus alors qu'ils attendaient leur premier enfant. Adrian a légué une partie de ses capitaux à leurs familles respectives après avoir rendu sa plaque de la Brigade. Suite à une thérapie d'1 an pour ses addictions, il est prêt à tout recommencer depuis le début. Ou à reprendre là où tout s'était arrêté. Maintenant, il va essayer de recommencer une nouvelle vie sans pour autant renier son passé en recherchant les responsables de la mort de ses amis.

Spoiler:

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Ocelot Jackal
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Grotti Carbonizzare
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Dernière édition par Adrian DeWitt-Davison le Ven 30 Mai - 1:19, édité 12 fois
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Message par Frank Wolf Sam 2 Nov - 17:21

La grande classe, bienvenue !
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Message par Invité Sam 2 Nov - 18:47

Yeah(euh t le gars que j'ai conduit ici ? ) bienvenue ;-)

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Message par Invité Lun 11 Nov - 15:35

Bienvenue a toi !

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Message par Adrian DeWitt-Davison Lun 11 Nov - 19:16

Merci à vous !

Journal de bord, 11-11-13:

Mon retour dans la police est imminent et cela m'effraye mais m'enchante également. L'ex-agent redevient agent, drôle n'est-ce pas ? Quoiqu'il en soit, il est temps de le travail... même si ma condition physique n'est pas encore optimale. Toutefois, j'ai réalisé une chose quand j'ai rendu ma plaque et j'ai eu aujourd'hui cette même constatation dans ma tête: la police n'a pas le rôle qu'elle veut faire croire aux yeux des habitants, de la population toute entière. En combattant les criminels, elle les fait vivre et les rend encore plus puissants. Et inversement d'ailleurs. Sans le savoir, nous marchons main dans la main et avons le même genre d'ennemi dans nos rangs respectifs: les traîtres. La police a ses ripoux (qui se comptent par dizaines à Los Santos), les gangsters ont les indics de la LSPD. Dans le fond, nous sommes pareils et c'est bien ça qui va amorcer mon retour dans les forces dites de "l'ordre". Il faut que je me remette en selle et pour ça, il faut que je me renseigne sur les quelques criminels qui commencent à faire parler d'eux dans l'État.


Dernière édition par Adrian DeWitt-Davison le Mer 5 Mar - 1:04, édité 1 fois
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Message par Adrian DeWitt-Davison Sam 16 Nov - 0:58

Journal de bord, 15-11-13:

Les choses sérieuses reprennent: me revoilà dans l'unité des stups. En allant faire une fouille à l'aérodrome de Sandy Shores, je suis tombé sur deux hommes s'apprêtant à partir. N'étant pas les proprios des lieux, je les ai laissés partir, je n'avais aucun élément à charge. Dans le seul et unique hangar, deux avions y étaient entreposés et j'y ai découvert des munitions ainsi que de l'argent. Je crois que j'avais juste concernant la véritable utilité de cet aérodrome qui ne paye pas de mine de l'extérieur... Mais le plus important resteront les heures qui ont suivis cette fouille: en sortant de mon appartement, je me suis fait filer sur plusieurs pâtés de maisons par un Sandking noir très peu discret. Une poursuite s'est engagée et j'ai eu vite fait de sortir du véhicule que j'avais réquisitionné pour pointer avec mon pistolet le conducteur. Ce n'était personne d'autre qu'un des deux gars que j'avais croisé à Sandy Shores: John Edouard Thobias. (j'en ai profité pour faire une recherche sur ces mecs quand je suis rentré de la fouille). Je lui ai exposé clairement mes intentions et quelques heures après, j'ai eu le droit à une entrevue sur un tanker aux docks. Il faut que j'infiltre le business criminel pour essayer de retrouver les coupables du meurtre de mes équipiers, c'est la seule solution possible ! Aux docks, je n'ai pas rencontré personnellement le "cerveau", Frank Wolf, mais je sentais quand même sa présence. Une intuition sans doute.

Quoiqu'il en soit, ils savent ce que je veux et moi aussi, je sais ce qu'ils vont bientôt vouloir de moi et ce qu'ils pourront me faire...
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Message par Adrian DeWitt-Davison Dim 17 Nov - 21:18

Journal de bord, 15-11-13:

Razik et donc par extension Frank Wolf m'ont demandé d'effectuer leur premier "job" et pas des moindres: les faire disparaître. Plus de casiers judiciaires, plus de traces dans les fichiers de la police, rien. Ils n'existent plus, sauf pour leurs associés, leurs ennemis... et MOI. J'ai effectué une copie de toutes les informations qu'il y avait sur eux au Central pour mon usage personnel et je songe aussi à les donner à l'agent Heath Michaels que j'ai rencontré il y a peu. Il est de la Crim' et il enquête sur un meurtre à Sandy Shores, le point névralgique du passage de la drogue dans l'État et j'ai eu de la part de l'agent Michaels des infos sur un certain Norman Brews. J'ai rencontré ce dernier à l'aérodrome et ce que je peux conclure, c'est que c'est un très mauvais menteur. Je l'ai cependant laissé fuir, je le retrouverai plus tard... Si Razik ou Wolf ne le tue pas avant. Sinon j'ai aussi rencontré un chasseur de primes, Abraham Marsh et je pense que j'aurai l'occasion de le revoir.


Que ces deux-là regardent aussi derrière eux, un flic qui a carte blanche et le soutien de son chef est bien pire qu'un criminel ayant un lourd passé.
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Message par Adrian DeWitt-Davison Dim 24 Nov - 16:58

Journal de bord, 23-11-13:

J'ai eu l'occasion de refaire équipe avec l'agent spécial Heath Michaels de la Crim'. Nous avons été rejoint par le nouvel agent de la brigade, Oliver Clinton, dans notre enquête qui nous a reconduit à Sandy Shores et son aérodrome. On a failli se faire tuer tous les trois par des trafiquants, heureusement que les unités d'intervention ont pu nous sortir de cette galère... Je pense que nous faisons du bon travail ensemble, moi et Michaels avec l'appui de Clinton. Un suspect non identifié a été l'acteur principal d'une des plus grandes poursuites que j'ai pu observer, il nous a baladé dans tout l'État, pendant des heures en changeant de véhicule régulièrement... après avoir tué des policiers et des civils. Il a fait feu sur nous également mais heureusement, aucune conséquence dramatique n'était au rendez-vous. Malheureusement, le suspect a réussi a prendre la fuite. Ce n'est que partie remise.

Après avoir effectué une descente aux docks qui a encore failli nous coûter la vie, nous avons interpellé un homme, un homme que j'avais déjà rencontré: Abraham Marsh, le chasseur de primes. Remarqué pour sa conduite en contre-sens qui a tué une personne et sa présence plus que douteuse sur les docks, celui-ci a voulu prendre la fuite, fuite qui s'est révélée être un échec grâce à Michaels au volant de ma Sabre Turbo. Interpellé et interrogé, Marsh est un pur criminel, c'est ce que nous en avons conclu.
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Message par Adrian DeWitt-Davison Mer 27 Nov - 18:00

Journal de bord, 27-11-13:

Enfoirés de fédéraux ! Ces mecs sans cervelles commencent à s'intéresser à Frank Wolf et ma "couverture" risque de sauter à tout moment. Principaux intéressés: Kyle Johnson et Oliver Clinton qui bossait à la Crim' avec Heath Michaels. D'ailleurs, Johnson et l'autre n'avait aucune preuve dans les dossiers de police d'éventuels crimes commis par Wolf voire son associé proche Razik car c'est bien simple, j'ai effacé leurs dossiers du Central. Cependant, il faut que Wolf se mette en tête une chose: je suis de la LSPD et non du FIB. Ils ont plus de droits que moi et surtout, leur base de données n'est pas la même que la nôtre... Cependant, il m'est trop important pour que je le laisse se faire choper par ces incompétents notoires, je montrai au créneau s'il le faut. Il faudrait aussi que j'en touche deux mots à Michaels: a-t-il balancé le truc au FIB ? En tout cas, c'est le seul à part mon chef qui est au courant de la situation, de MA situation.

Pour Abraham Marsh, j'espère que sa cachette est bonne. Cette enflure a révélé aux rédacteurs d'un journal politico-révolutionnario-conspiratio-machin-chouette mon affiliation forcée le monde du crime et d'autres agissements de la police. Je veux bien lui faire bouffer ses photos avant que Wolf le flingue.


Dernière édition par Adrian DeWitt-Davison le Sam 25 Jan - 21:51, édité 2 fois
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Message par Adrian DeWitt-Davison Dim 1 Déc - 20:19

Journal de bord, 1-12-13:

Journée chargée mais si vide à la fois, impression que j'ai depuis que j'ai repris le travail. J'ai dû faire causer mon H&K Usp 9mm à deux reprises aujourd'hui: la première fois avec l'agent Demp à la suite de son appel à la radio. Celui-ci était confronté à des petits dealers des bas quartiers de Los Santos mais lourdement armés et surtout, en nombre considérable. Demp y a trouvé de la coke mais ça n'a pas suffit pour retenir mon attention. La dope fait partie de la vie quotidienne de ces quartiers, elle sera toujours là demain, après-demain ou dans cinq ans.

La seconde fois était plus rock'n'roll que ce soit pour moi, Heath et Demp. Lieu ? Sandy Shores, comme d'habitude... Des trafiquants avaient assez d'explosifs C4 pour faire exploser un bâtiment aussi imposant que le Central avec une facilité déroutante. Malheureusement, je ne m'en suis pas sorti indemne: j'ai de forts doutes sur la condition d'un de mes genoux, que dire de mon avant-bras transpercé par une balle de MP5. Oui, tout ça est synonyme de repos forcé pendant des semaines avant de pouvoir revenir frais et disponible en service. J'ai toute confiance envers les agents Michaels et Demp, ils sauront quoi faire si ça continue à jaser.


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Message par Adrian DeWitt-Davison Dim 8 Déc - 20:41

8-12-13
Back in the L.S. Groove:

De retour aux affaires, à côtoyer les pourritures de cette ville rongée de tous les côtés. Ma convalescence s'est bien passée et à vrai dire, je pense qu'elle m'a fait du bien: d'une part pour souffler, penser à autre chose mais aussi faire le point. Mon job, mes affiliations, ma place dans ce monde. On aura beau tout faire pour foutre en taule des mecs comme Norman Brews, Abraham March ou autres, dix viendront prendre la place laissée vacante. Cela me désespère profondément mais j'essaye de faire avec, je dis bien j'essaye. Comme je le dis depuis longtemps, les policiers et les criminels fonctionnent main dans la main même si l'imaginaire collectif et ses propres acteurs veulent s'obstiner dans leur vision dépassée depuis des années. L'un ne va pas sans l'autre.

Michaels et moi avons pu faire des rencontres dont on se serait bien passés: un gusse qui s'appelle Stan Conford et un autre nommé Walter Brews, frère du bon Norman. Brews... Ce nom commence à me prendre la tête mais d'une force ! Braquages, prises d'otages, revente illégale de motos, fusillades, voilà le pain quotidien de cette cité. Un mec nous épiait du toit du bâtiment en face du Central, mec qui a évidemment détalé comme un lapin quand je me suis rué vers lui. Par chance, j'ai réussi à le choper et il nous a gratifié d'une argumentation risible que je peine encore à comprendre. Sérieusement, un type pareil ? Architecte ? Il ne faut pas nous prendre pour des abrutis. Avant de le laisser partir, je l'ai pris en photo:

Adrian DeWitt-Davison 0_0

Tout m'indique qu'on le recroisera dans les prochaines semaines. Pour finir, j'ai été promu dans la hiérarchie par Michaels même si techniquement, nous ne sommes pas des mêmes brigades. Mon respect envers lui m'a empêché de lui avouer que ma fin en tant qu'agent des stups est plus proche qu'on ne puisse le penser. Pour finir sur une note plus joyeuse, j'ai eu le bonheur de tomber en écoutant ma station habituelle (Los Santos Rock Radio) un morceau dont je n'avais pas posé les oreilles depuis des lustres !



Dernière édition par Adrian DeWitt-Davison le Mer 5 Mar - 1:01, édité 3 fois
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Message par Adrian DeWitt-Davison Sam 14 Déc - 18:07

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On ne peut pas dire que cet enfant n'ai connu que son petit lit bien douillet. Remis à un orphelinat mixte de Philadelphie peu de temps après ses 6 mois, le Saint Mary Home for Children, le petit garçon a vécu ses premières années entouré d'autres enfants comme lui. Seuls... mais pas totalement: l'affection que donnaient les infirmières et les religieuses a profondément marqué Adrian et ce, jusqu'à l'âge adulte. Encore aujourd'hui, il n'a pas oublié les repas de Noël ni ses premiers jours à l'école appartenant à l'établissement ni les sorties organisées par Sœur Adriana dont la proche homonymie l'avait considérablement rapproché de cette quadragénaire dévouée à une tâche complexe mais d'une générosité rare.

Bien évidemment, le garçon a grandi mais a dû s'en aller, l'orphelinat ne pouvant plus s'occuper d'enfants ayant atteints 8 ans. Placé dans un programme de familles d'accueil pour orphelins, celui qui deviendra policier des années après n'a jamais eu aussi peur de sa vie qu'à ce moment là. Il avait entendu des choses à propos de ces programmes comme quoi certains se faisaient battre par ceux qui les accueillaient, lui qui était si bien aux côtés des religieuses, des infirmières et des autres. Par chance, Adrian n'a pas eu ce genre de traitement, au contraire: la première véritable famille qui s'est chargée de lui, les Nancy, était plutôt aimante. Leur domicile de Cincinnati constituait enfin le premier vrai foyer du petit, foyer que les enfants du couple partageaient volontiers d'ailleurs. Il se souvient encore de leurs noms respectifs: Teddy, George et la cadette Elizabeth. Malheureusement le programme dont Adrian faisait partie impliquait de changer de famille et le procédé pouvait avoir lieu tous les six mois, tous les ans etc. Personne ne le savait jusqu'à ce qu'une lettre tamponnée du Saint Mary Home for Childrenparvienne dans les boîtes aux lettres et c'est ce qui est arrivé aux Nancy au mois d'Août 1994, un an après son arrivée dans le cocon familial. Nouveaux tuteurs légaux, nouvelle ville et encore une fois, nouvelle vie. Destination ? Portland dans l'Oregon au côté des DeWitt.

Ils n'avaient rien à se reprocher: Thomas, le "père", était ingénieur et Rose, la "mère", était quant à elle professeur d'Art à l'université d'État. Cependant une seule chose leur manquait vraiment: une progéniture. Considéré comme un miracle de la vie par ses deux nouveaux tuteurs, Adrian a passé trois ans formidables et gravés au plus profond dans son cœur, à être couvert de cadeaux et d'amour. Ils savaient fort bien que cela s'arrêterait un jour et que les deux parties allaient devoir se séparer dans la plus grande tristesse mais ça ne les a pas empêcher de continuer à vivre ainsi jusqu'au bout, jusqu'à la dernière minute, jusqu'à la dernière seconde. Tout ça pour quoi ? Refaire les valises et être placé avec d'autres gens inconnus, ailleurs, dans des endroits tout aussi inconnus. Denver marqua le prochain arrêt pour Adrian, âgé de 12 ans à ce moment-là où une autre fratrie lui a tendu les bras, celle des Caffrey. Moins aisés que le couple DeWitt, les parents Dave et Margaret ont quand même su aborder et gérer les prémices de l'adolescence de ce jeune plein d'énergie. Malgré ses changements intempestifs de lieu d'habitation et d'entourage, Adrian a quand même gardé un bon niveau à l'école, ce qui rendait tout le monde fier de lui. Cependant ces trois nouvelles années étaient bien pales comparé à celles qu'il avait vécu avec Thomas et Rose DeWitt, Portland lui manquait tout comme ses "anciens parents". Puis vint la Floride, Orlando et les Davison...

Sans son passage chez les Davison, Adrian ne serait très certainement pas devenu l'homme qu'il est aujourd'hui. C'est eux qui lui ont appris à faire les bons choix dans les situations difficiles, à trébucher pour mieux se relever. Des enseignements qu'il garde encore en mémoire et qu'il essaye toujours d'appliquer, tant bien que mal. Sous la garde de John et Milvina Davison et en compagnie de Lucy, leur fille ayant le même âge que lui, deux ans se sont écoulés. Deux ans où il a très clairement affirmé ne pas vouloir retrouver ses géniteurs, ceux-ci n'ayant pas à une grande importance à ses yeux. Sa dix-septième année marqua le plus grand tournant dans sa vie: venue de nulle part, une fortune astronomique l'attendait. Ayant un total contrôle de ses finances, ce qu'il a toujours trouvé dérangeant, sa première chose à été de mettre à l'abri les quatre familles s'étant occupé de lui. Milvina Davison, au cours d'une discussion, a conseillé à son "fils" d'essayer de rentrer dans les forces de l'ordre, celui-ci ne sachant pas vraiment quoi faire de son temps et de ses ressources. Elle pensait déjà à l'impact que pouvait avoir un policier doté de millions de dollars sur son compte... Le jeune homme inscrivit ceci dans un coin de sa tête, pour plus tard... La majorité approchait et son État-civil plus que particulier devait être clarifié et fixé définitivement, il fallait choisir un nom définitif. Et il l'a choisi: Adrian DeWitt-Davison.



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Message par Adrian DeWitt-Davison Dim 15 Déc - 10:55

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Il était maintenant temps pour le nouveau baptisé Adrian DeWitt-Davison de voler de ses propres ailes, de voir ce que le monde avait à lui offrir. Et inversement. Inscrit à l'université d'Orlando dans la faculté des Affaires Publiques et de la Santé, plus précisément dans le département de la Justice Criminelle, le jeune millionnaire avait envie de s'évader mais est tout de même resté concentré dans ses études jusqu'à ses 20 ans. Ce qu'il avait appris lui suffisait amplement selon lui. Mais qu'est-ce qu'un jeune de 20 ans peut bien faire de tout cet argent ? Le claquer, le foutre en l'air, le gâcher ? Rien de tout ça, juste s'en servir pour découvrir le monde qui lui tendait les bras. La France, le Chili, l'Angleterre, le Japon, l'Inde, la Corée du Sud et bien d'autres pays où Adrian a marché sur leurs terres. Pour lui, c'était un bon moyen de se cultiver, de se confronter à d'autres peuples, voir de ses propres yeux tous les maux du monde, comprendre ce qui n'allait pas.

C'est aussi à ce moment qu'il eu l'occasion de découvrir par lui-même les effets de l'alcool et de la drogue. D'abord, on en prend pour faire bien parmi les autres, ensuite on s'aperçoit qu'on s'y attaché jusqu'à ce qu'on ne puisse plus se défaire de son emprise. C'est comme ça que ça marche si l'on ne prend pas la peine de s'en détacher assez rapidement... Sa conscience commença à le travailler, pourquoi diable avoir voulu toucher à la came et à la boisson ? Un appel de Milvina Davison le remit sur le chemin à suivre. Dans une honnêteté la plus totale voire effrayante, sa réponse à la question "Alors mon ange ? Que fais-tu de ta vie maintenant ?" marqua sûrement son premier acte "d'absolution". Il avait étudié pour rentrer dans la police, pourquoi ne pas sauter le pas et aller à l'Académie ? Après tout, qu'avait-il à perdre sinon tout à y gagner ?

Mais avant ça, Adrian était dans un tel état mental que postuler pour faire son entrée à l'Académie était d'ores et déjà mission impossible. Plusieurs mois lui ont donc fallu pour se remettre les idées en place, faire le point, tout simplement redevenir quelqu'un de normal. Soutenu par tous les Davison, fiers que ce garçon ait eu la force et le courage de se reprendre en main, Adrian voulait en découdre. Il en avait envie, il savait pour la première fois de sa vie ce qu'il voulait vraiment faire de son temps et de son argent. Et il avait déjà une idée, si son parcours à l'Académie était satisfaisant, de l'unité qu'il voulait intégrer: la fameuse Vice Squad, la brigade des mœurs. Qui de mieux qu'une personne en proie à l'alcool et aux substances illicites pour être dans cette unité ? Il savait que cela pouvait lui donner un léger coup de pouce afin de mieux comprendre les éventuelles victimes.

Nous étions à la mi-2006, Adrian entrait à l'Académie de police de Floride.



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Message par Adrian DeWitt-Davison Dim 15 Déc - 21:54

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Enfin et il était temps, l'Académie de police de Floride lui tendait les bras. Comme tout nouveau "cadet" qui se respecte, DeWitt-Davison eu une boule au ventre pendant les premiers jours. On n'y préparait pas forcément l'excellence en matière de futurs policiers mais s'il y avait moyen d'écraser son "adversaire" ou son "concurrent", tout était permis pour y arriver à plate couture. Car oui, c'est das une atmosphère de concurrence, de coups bas et de magouilles qu'Adrian a pu faire ses classes. Certains prenaient les exercices physiques (en particulier tout ce qui se rapproche de près ou de très loin au combat) pour de véritables défouloirs, d'autres au contraire y passaient un sale quart d'heure. L'orphelin ne faisait pas partie de ces deux castes: pour lui, les exercices physiques, il fallait les faire. Juste les faire. Ni plus ni moins. Il ne l'a jamais caché mais ses enseignements préférées étaient de très loin ceux qui se basaient sur la réflexion, la déduction, là ou un policier montre et dévoile au grand jour ses capacités selon lui. Les fondus de testostérone pensant qu'être policier était se comporter comme un commando le faisait doucement rire.

Les cours d'investigation le passionnait énormément, surtout au moment où il fallait laisser place à la pratique. Adrian s'en sortait bien dans cette matière, certes ce n'était pas un Sherlock Holmes v.II ou alors tout simplement le meilleur de son groupe mais ses résultats ne lui donnaient pas non plus de quoi rougir face à aux autres. Peut-être que des bribes de ce qu'il avait eu l'occasion d'apprendre à l'Université lui était resté en tête ? Sans aucun doute. Les jours, les semaines et les mois ont passés et ses capacités se sont bien évidemment améliorées (comme tous les autres) que ce soit en matière d'investigation et de recherche, au tir, au combat au corps à corps etc. Plus ça passait, plus sa décision de se lancer dans cette carrière le rendait fier contrairement à d'autres cadets qui étaient là parce que "papa était flic alors j'ai dû faire pareil" ou encore ceux qui voulaient avoir le diplôme en poche afin d'avoir accès plus facilement à des passe-droits dans des villes pourries jusqu'au trognon comme Detroit. C'est ce que voulait faire un dénommé Donald Van Meingheim, un académicien présent dans le groupe d'Adrian. Un "sombre connard" selon lui.

Balancer des informations aux criminels, toucher des pots-de-vin, faire des petits boulots "spéciaux", il est vrai que ça peut être tentant, tout le monde le savait à l'Académie. Il y en a qui avait déjà des jeunes enfants en bas âge à leur charge, Adrian comprenait aisément le fait d'avoir des rentrées d'argent illégales quand on veut nourrir sa famille. Mais ces pratiques, c'est à quitte ou double: soit on joue le jeu jusqu'au bout et on ramasse l'argent, soit on veut doubler et on se fait ramasser le corps à la petite cuillère. On ne peut se défaire de ce genre de situation, les criminels sont la promesse de l'argent facile mais aussi le moyen de tout perdre. Absolument tout. Adrian, par sa situation financière on ne plus acceptable, savait que ce ne serait pas pour lui. Cependant, un flic intègre, quand il veut bien faire son travail et en profondeur doit user de méthodes souvent peu recommandables. Si c'est le seul moyen de faire mal là où ça fait mal, de traiter le mal à la racine alors il faut le faire. C'est la pensée qu'il avait du temps de l'Académie.  

A la fin 2007, le certificat et toutes les autorisations requises en poche, Adrian prit le temps de dire au revoir chaleureusement aux Davison une dernière fois. Son futur n'était pas tracé à Orlando ou quelconque autre lieu en Floride mais plutôt à quelques heures d'avion, dans la capitale de la Côte Ouest: Los Santos. Après s'être immédiatement acheté une maison sur les hauteurs de Vinewood, A.D.D. a donc postulé au Central du Los Santos Police Department avec une grande sérénité. Il avait de l'argent (un élément non négligeable), une bonne formation mais surtout une volonté de bien faire impressionnante, de quoi convaincre les Capitaines et les autres gradés de la Vice Squad. Et ces arguments n'ont pu que lui donner raison... En Juin 2008, après avoir fait ses preuves et gagner la confiance de toute l'unité, l'alcool et la drogue ont refaits irruption dans sa vie mais cette fois-ci à un degré bien plus grave. Les hauts lieux et les cercles fermés des riches de Los Santos commençaient à ronger de l'intérieur l'agent. Les Lieutenants et les Capitaines , n'ayant pas à cœur de lui indiquer la porte de sortie, l'ont donc placé avec une jeune femme de la brigade, Emily Holyfields. Même âge et mêmes convictions... Elle ne devait pas être qu'une simple équipière, elle se devait aussi de veiller sur DeWitt-Davison, comme si c'était son propre fils.

Il savait enfin qui il était: Adrian DeWitt-Davison, agent de la Vice Squad millionnaire en proie aux "démons" les plus féroces qui soient.




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Message par Adrian DeWitt-Davison Dim 5 Jan - 18:17

5-01-14

Ça me fait bizarre de le dire, mais qu'est-ce que c'est bon de ne plus avoir à se soucier des pourritures de cet État et de ne penser qu'à soi. Les criminels ne rythment plus ma vie, je le fais moi-même dès à présent. Maintenant, je passe mon temps à regarder la télé, à m'acheter des vêtements même si je n'en ai pas besoin, à faire du vélo le long de Vespucci Beach et à essayer de savoir comment je peux m'y reprendre pour retaper la Stinger GT. Autant restaurer la Sabre Turbo a été plutôt simple avec Randy mais cette fois-ci, ça sera une autre histoire. Ça tombe bien, ça me plaît à vrai dire. Je n'ai plus à me tracasser. Je suis en vie, j'ai mon argent et tout ce qu'il me faut. Sauf peut-être deux personnes...

Bon, je dis ça, mais ça ne m'a pas empêché d'aller faire un saut au commissariat histoire d'aller voir Michaels. Il interrogeait un homme plutôt mystérieux qui a commit un délit de fuite. Il s'en est tiré avec une amende, rien de bien méchant. J'ai pu discuter deux-trois minutes avec Heath et il n'y a pas l'air d'avoir de nouveaux éléments de son côté: Walter Brews doit sûrement se faire petit. Il m'a touché deux mots sur le gang des Lost qui commence à l'intéresser, je lui ai conseillé d'aller voir ça de plus près mais après tout c'est son enquête. Il saura prendre la bonne décision, j'en suis certain. Heath m'a aussi parlé d'une corporation ou entreprise, je ne sais plus à vrai dire, appelée Cerberus. Je suis autant au courant que les gens de cette ville, je sais juste qu'il y a eu un accord avec la mairie de Los Santos et qu'il va y avoir une célébration mais sinon, je suis dans le flou. Mon ami va être invité d'honneur d'ailleurs, je pense que c'est le signe de plans plutôt ambitieux à son égard de la part de l'administration de la ville. Je lui souhaite bon courage, c'est un excellent flic et un super gars.
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Message par Adrian DeWitt-Davison Dim 2 Mar - 23:22

Adrian DeWitt-Davison Sleepi16

Novembre 2008. Des petites saisies de coke en collaboration avec la brigade des Stupéfiants avaient étés effectués durant les derniers mois si ce n'était pas des délits mineurs, du racolage bref, rien de concret et de très passionnant pour tout le monde. Mais pour Adrian DeWitt-Davison et Emily Holyfields, ça convenait plutôt bien à leur volonté. Non pas qu'ils étaient fainéants tous les deux (au contraire) mais ils préféraient se faire les dents sur des petites affaires comme celles-là avant de passer au plus gros. D'ailleurs, le fil passait bien entre les deux et une certaine complicité s'était d'ores-et-déjà installée même si beaucoup de chemin restait encore à faire. Par un soir pluvieux, alors qu'ils étaient encore en service, l'alerte fut donnée dans le bureau du Capitaine Dubby par des gardes-côtes. Réquisitionnés par leur supérieur, Adrian et Emily ont donc pris le chemin des docks dans la Rapid GT du jeune homme. Arrivés à destination, les deux équipiers n'ont pu que constater l'effarement des personnes présentes autour du cargo Svetskania-16. Mais que pouvait-il y avoir sur ce cargo pour indigner tous ces gens ? Des conteneurs. Et qu'il y avait-il dedans ? C'est bien simple: la pauvreté du monde et la détresse. De jeunes femmes regroupées comme du bétail, bourrées d'hématomes et de traces de coups sur le corps.

Adrian malgré les avertissements essaya d'établir le contact avec elles, sans succès. Peut-être qu'une femme semblait plus adaptée pour ça ? Il n'en était rien. Cette "cargaison" particulière ne parlait pas la même langue. En effet, les conteneurs ont étés embarqués au Danemark mais le cargo était immatriculé en Russie. La déduction était simple pour tout le monde... Pour Holyfields, ça allait être très dur de mener cette enquête. Elle avait beau être intelligente, brillante et jolie, elle était encore une petite fille aux yeux de DeWitt-Davison. Mais c'est ce qui lui plaisait chez elle, cette facette lui rappelant les princesses de l'univers Disney. Ça lui plaisait que cette "petite fille" prenne soin de lui, un homme qui se détruit de jour en jour. Elle ne dévierai jamais de son objectif et se lancerai corps-et-âmes avec une certaine naïveté dans la bataille. Quoiqu'il en soit, il fallait trouver des éléments, se remuer les méninges pour mener à bien cette affaire. Enfin, le vrai travail commençait, ils étaient en plein dedans. De jeunes femmes battues déportées dans des conteneurs sur un autre continent, cela ressemblait fortement à du trafic d'êtres humains pur et simple. Cependant, la provenance de l'embarcation et de la marchandise allait freiner la Vice Squad: ils savaient que "le paquet cadeau" provenait du Danemark mais est-ce que le "cadeau" en lui-même venait de là-bas ? Et pourquoi un navire russe ? Les commanditaires venaient d'Europe de l'est ou alors était-ce juste un stratagème pour brouiller les pistes des forces de l'ordre ? Si c'était cette dernière option, Adrian pensa que les personnes derrière tout ça n'étaient pas forcément sûres de leur plan. Ils devaient essayer d'effacer par tous les moyens ce qui pourrait les lier à la justice. Ils voulaient sûrement gagner du temps. Mais pourquoi ? C'était à la brigade de le savoir. Quelques jours plus tard, rien n'avait avancé et Holyfields se sentait mal. C'était tout à fait compréhensible car elle ne prenait pas ou alors très peu de recul sur les événements, contrairement à son partenaire qui tant bien que mal, essayait de faire l'impasse. Ce dernier passa en revue les ethnies des femmes découvertes: caucasiennes et asiatiques. De par la provenance du bateau, des conteneurs et des ethnies, la brigade fit venir de multiples traducteurs-interprètes dans les centres sociaux où les "déportées" avaient étés placé. Un contact devait être entrepris et bien souvent, on en apprend énormément de la bouche des victimes. Réécouter la même chose, des dizaines de fois, fut très difficile. Les mots étaient forts voire assommants. Des prostituées, dont certaines mineures, enlevées de leur familles ou de leurs enfants. Battues, rabaissées, humiliées et droguées, voilà ce qui fut leur pain quotidien.

Tout d'un coup, le rôle de policier était moins rose et le comportement des agents de base envers les victimes n'arrangea rien. Quand il voyait ces gens rire sur leur sort et se demander si elles pouvaient leur faire des trucs pour pas cher, il se sentit impuissant. Un enquêteur externe à la brigade remarqua une marque rouge sur le bas du dos des jeunes femmes qui semblait représenter un dragon d'à peine 7 centimètres de longueur. Devait-elle représenter quelque chose de particulier ? Certainement. Alors qu'Emily et Adrian étaient au bureau en train d'éplucher certains dossiers, ce dernier se fit appeler par le Capitaine Dubby afin de lui demander d'aller au contact de gros poissons sous une couverture. Il allait devoir user de ses "capacités" pour approcher plus facilement les intéressés. Son équipière devait également participer à l'action, avec une couverture elle aussi. Adrian DeWitt-Davison devint Sonny Jameson, passeur de drogues en bateau Cigarette et associé notable de divers réseaux. Emily, quant à elle, avait un rôle moins "rutilant" que celui de son partenaire: Gina Joplin, prostituée de luxe. Ils allèrent ensemble dans une voiture de sport fournie par la département (afin de maximiser le plus possible la couverture) à une somptueuse boîte de nuit dans les coins de Vinewood. Adrian, encore sous le coup de sa seringue d'héroïne, semblait être confiant pour ce premier travail: la nuit le connaissait que connaissait que trop bien tout comme l'argent en abondance mais aussi les rails de cocaïne qui devaient se faire renifler par dizaines à la minute dans les carrés VIP. S'il a été placé sous cette couverture bien précise, c'est parce qu'il avait ce "bagage" avec lui et non pas parce qu'il était le seul à pouvoir s'infiltrer correctement. Emily devait jouer sur deux tableaux, savoir s'il y avait quelques liens avec les proxénètes présumés et le haut monde de Los Santos mais aussi surveiller du coin de l'œil son partenaire pour lui éviter tout débordement et surtout toute perte des réalités. La soirée se déroula sans encombres pour les deux agents même si elle fut plutôt longue pour Holyfields, supportant assez mal d'être regardé de manière insistante par plusieurs hommes ne voulant lui faire qu'une seule et unique chose. A très exactement 2 heures et 43 minutes du matin, les deux agents sous couverture quittèrent l'endroit pour revenir rapidement au bureau et faire un briefing très bref.

Entre la coke et les escort-girls, Adrian pu apprendre des gros habitués de la boîte que la marque en forme de dragon sur les "femmes des docks" était bien connue dans cet univers si malsain. En effet, elle était liée selon les diverses sources à une sorte de fournisseur nippon mais qui fut à cette époque, selon les clients, en sommeil. La marque servait d'insigne d'appartenance à un réseau... Décembre 2008 fut une traversée du désert pour toute la Brigade des Mœurs de Los Santos qui n'arrivait plus à avancer dans cette affaire et c'est seulement en Février 2009 que de nouveaux éléments firent leur apparition. La division, aidée par des intervenants extérieurs, parvint à retracer non sans peine cependant à retracer avec exactitude l'itinéraire du cargo qui a lancé l'enquête. La Russie et le Danemark faisait bien évidemment partie du chemin du navire mais d'où était-il parti ? Du Japon. Des conclusions furent tirées, peut-être un peu trop pour certains mais l'acte final de cette mascarade allait se jouer avec et au pays du Soleil Levant. Des gradés de la police de Los Santos mais aussi du FIB avec l'autorisation d'opérer sur le territoire firent le voyage jusque là-bas pour tenter de faire sortir le ou les responsables de leur tanière, ce qui arriva en Mai 2009 alors que les Américains avaient dans leur ligne de mire un entrepreneur ayant des acquis et des capitaux en Russie et au Danemark. Celui-ci fit un pas de travers et indiqua sur un plateau d'argent ses activités illicites: le navire russe servait de protection anti-autorité Américaine primaire et les cargaisons danoises étaient censées être des composants électroniques. En remplaçant ces marchandises par les prostituées, l'entrepreneur s'assurait de les faire passer sous le compte de l'entreprise en toute impunité. Il fut arrêté quand assez de preuves furent réunies à son encontre par les agents de Los Santos et du FIB avant d'être remis entre les mains de la justice de son pays.

Adrian et Emily n'avaient pas participé à "l'action nippone" mais étaient quand même bien heureux d'avoir pu participer, même si ce ne fut vraiment que le premier mois, dans cette enquête. Le Capitaine Dubby quant à lui pensait avoir fait le bon choix en mettant en binôme ces deux jeunes agents extrêmement différents mais qui se complétaient à merveille et qui avaient l'air de plutôt bien s'entendre sur le terrain... et surtout personnellement en ce qui concernait les réelles motivations de leur association.  



Dernière édition par Adrian DeWitt-Davison le Ven 7 Mar - 18:57, édité 3 fois
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Message par Adrian DeWitt-Davison Mar 4 Mar - 23:33

Adrian DeWitt-Davison Danger14

Septembre 2009. L'euphorie de "l'action nippone" fut très vite oublié afin de se recentrer sur les habituelles affaires quotidiennes: racolage, petits deals dans les bas quartiers, réglementation dans les établissements de jeux... Dans une ville comme Los Santos, l'ennui n'avait pas sa place ou alors très peu. Un matin au commissariat de Rockford Hills, Adrian arriva avec plus de deux heures de retard, son équipière en conclut rapidement que la veille devait être trop "poudreuse" pour lui et ce n'était pas sa mine déconfite qui allait lui faire dire le contraire. Leurs bureaux respectifs étaient dans la même pièce mais accueillaient en cette matinée ensoleillée un visiteur qui faisait de manière très prononcée les yeux doux à Emily, ce qui n'eu pas un grand effet sur Adrian à première vue. Il comprenait aisément ce jeune homme tombé sous le charme de cette jeune femme pleine d'entrain et au visage d'ange jusqu'à ce qu'elle le présente comme étant un des adjoints au procureur de Los Santos et par extension son fiancé répondant au nom de Maximilian Coverdale. Ça amusait profondément que cet homme de loi et de justice ait le même nom de famille que le chanteur de Whitesnake et il le fit bien comprendre, ce qui ne sembla pas déranger l'intéressé. Au contraire. Coverdale avait une certaine aisance dans ses paroles mais aussi une sincérité qui pouvait se lire sur son visage, ce qui plu énormément à Adrian.

La raison de sa présence ne fut pas par simple romantisme mais avant tout pour le travail, ce qu'expliqua le Capitaine Wayne Dubby dans les secondes qui suivirent. Un gros truand du nom de Phil Gimbel, surveillé depuis des années par le service de Los Santos au moyen de couvertures, d'infiltrations, de descentes d'escouades infructueuses s'est remontré actif dans son terrain de jeu favori, la contrebande d'alcool et le trafic de drogues. La Brigade Criminelle avait aussi des soupçons de meurtres perpétrés par lui ce qui a mené à une très courte investigation de leur part, menée par le Capitaine Simon Jill et ses agents tels que les Lieutenants Heath Michaels et Huey Limo. Mais le dossier concernait davantage, bien évidemment, les Mœurs. Or la division remarqua assez tôt que Gimbel avait étendu ses actions vers l'Amérique du Sud ainsi que Vice City afin d'avoir un point d'ancrage sur les deux côtes du pays, chose qui était encore inconnue avant le réapparition du criminel. Coverdale était là pour appuyer les actions de la police sur la côté Est en compagnie de quelques agents de Los Santos dont faisait partie Emily ainsi que le FIB et la DEA. L'opération et les moyens déployés étaient vraiment conséquents mais nécessaire pour satisfaire la volonté de boucler le criminel par les forces de l'ordre. En revanche, Adrian devait se servir de sa couverture de passeur de drogues pour participer à l'action à Los Santos voire ailleurs. Il n'était pas le seul à être sur le coup mais c'était l'occasion pour Dubby de voir sa manière de réagir si celui-ci devait se retrouver entre deux feux, dans une véritable zone de danger déclaré. Emily et son fiancé prirent leur envol à Vice City quinze jours avant que le millionnaire commence à rentrer dans son rôle et beaucoup de questions se mirent à venir le hanter à ce moment: qu'allait-il faire sans elle, qui le maintenait sur les bons rails ? Qu'est-ce qu'il pouvait lui arriver s'il flanchait à un moment inopportun devant face à ses "adversaires" ? Le pire très certainement et il en était bien conscient. Toutefois, la drogue fut son seul refuge capable de surpasser ses douleurs et ses inquiétudes tout comme la raison, sa raison qu'il perdait à chaque seringue plantée dans la veine de son bras gauche ou rail reniflé. La mission fut très simple en ce qui le concerne: prendre un bateau Cigarette et amener une cargaison avec des membres de l'équipe de Gimbel du côté de la Basse Californie du Sud au Mexique. A partir de là, les associés de Gimbel devaient prendre le relais.

Ces mêmes associés n'ont jamais recontacté Adrian par la suite. La paranoïa commençant à également prendre le pas sur sa personne, il demanda expressément à son chef d'être replacé auprès de sa partenaire pour terminer cette affaire, si elle devait bien sûr se terminer ce qui est très loin d'être le cas dans des histoires comme telle. Cependant la réponse fut négative de la part de son supérieur ayant trop peur que la découverte de sa présence à Vice City ne mette la puce aux membres de l'organisation criminelle s'ils venaient à le savoir. Protégé voire surprotégé par son Capitaine, son seul choix a été de se mettre en repos forcé, cloîtré dans sa maison de Vinewood avec ses stupéfiants. Il n'osa plus sortir pendant des jours, persuadé que des tueurs engagés par P.G. l'attendaient devant le pas de sa porte. A Vice City, l'ambiance n'était pas à la fête également, une seule erreur d'un infiltré ou d'un agent de terrain pouvait coûter des années de travail. Une très grosse pression donc notamment sur les épaules d'Emily qui sentait au plus profond d'elle que quelque chose n'allait pas du tout à Los Santos, quelqu'un qui demandait de l'aide mais qui dans ces circonstances ne pouvait pas. Maximilian aussi ressentait une certaine anxiété qu'il fit semblant de passer pour l'inquiétude de l'enquête bâclée ce qui ne fut pas du tout le cas. Les deux amoureux semblaient être reliés à propos de leurs sentiments et de leur état d'esprit. A la mi-Novembre 2009, des agents de la DEA en poste en Floride se retournèrent contre leur propre camp pour montrer leurs vrais visages et démontrer à quel point Phil Gimbel pouvait avoir un coup d'avance sur ses adversaires, tel un joueur d'échec devant le plateau de jeu. L'administration fit étouffer la chose en interne afin de prévenir d'éventuelles fuites pouvant parvenir aux oreilles de la pire des choses dans un contexte d'investigation: les médias. Mais du côté de l'intégrité des agents de la DEA en Floride aux yeux des membres des forces de l'ordre présents sur l'enquête, c'était toute autre chose: l'institution prit un sacré coup derrière la tête. Des tensions firent leurs apparitions, notamment avec les diverses Brigades des Stupéfiants et des Mœurs, toutes unies contre la DEA. Cette scission pouvait profiter à Gimbel: quoi de mieux que de contrôler et dominer ses poursuivants en les détruisant d'eux-mêmes ? C'est ce que beaucoup de dictateurs ont faits...

Les doses d'Adrian augmentaient significativement et les pulsions suicidaires ont finalement émergés de la tête du policier. Tout était à portée de main pour satisfaire ses envies : sa drogue, ses médicaments, ses bouteilles d'alcool, son arme de service et son arme personnelle, oui, tout était à portée de main. Mélanger les médicaments à l'alcool ? Chose facile. S'exploser un peu plus les veines ? Réalisable. Refaire la peinture des murs avec des morceaux de crâne et de cervelle ? Peut-être inévitable. Pendant l'absence de son équipière, seul Wayne Dubby était à même de venir aider son agent rongé par la peur. Tous les moyens étaient bons pour essayer de le tirer de cette passe extrêmement difficile qui allait de toute évidence l'amener à un triste sort. Le gradé prit conscience à ce moment que la fragilité de son subordonné en faisait de quelqu'un d'unique parmi les policiers, quelqu'un à surveiller et à protéger coûte que coûte. Toujours au courant des agissements des opérations à l'Est, il reçu un appel des têtes pensantes de ces mêmes opérations: s'occuper des bas échelons de l'organigramme de Gimbel était une perte de temps et c'était bien vrai, l'enquête pataugeait. Les forces de l'ordre et d'intervention devaient viser plus haut pour tout faire écrouler or Dubby, grand partisan de la méthode dite "Chaque chose en son temps", se montra réticent aux premiers abords ce qui n'était pas forcément le cas des hautes instances et des autres agences. Après mûre réflexion, il donna également son aval pour frapper là où ça pouvait faire mal. La première quinzaine de Décembre marqua le coup d'envoi des interventions armées dans les repères et les quartiers importants, reconnus et vérifiés, de Gimbel et ses associés. L'alcool, la drogue et des preuves étaient au rendez-vous mais l'homme, l'homme qui manigançait se dérobait toujours. Ce dernier, pris de panique, commit plusieurs bourdes l'ayant conduit tout droit dans les mailles de la police: des retraits d'argent suspects, des déplacements mal organisés et très voire trop fréquents etc. C'est au cours de l'un d'eux que le FIB et les forces spéciales de la police lancèrent l'assaut sur le véhicule de la cible qui n'opposa aucune résistance, ce qui était plutôt inhabituel. Aussitôt bouclé, son retour à Los Santos sous haute-surveillance fut amorcé et son jugement prononcé dans la foulée. 30 ans de prison ferme sans remise de peine ont été requis à son encontre, de quoi soulager tous les acteurs de son arrestation ainsi que les potentielles victimes de son œuvre.  

Les derniers mois furent harassants pour Emily et Maximilian mais celui qui en avait le plus souffert état bien Adrian, même s'il a été impliqué moins longtemps dans les débats. Averti de l'urgence de la situation, le couple décida de partager le réveillon de Noël avec lui en compagnie de leurs familles respectives pour lui faire voir autre chose que son désespoir et ses problèmes. Il n'était aucunement question d'obligation voire de job mais seulement de venir au secours d'une personne vulnérable et ça, Holyfields et Coverdale le comprirent de suite.

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Message par Adrian DeWitt-Davison Ven 7 Mar - 1:43

Adrian DeWitt-Davison 1393973146-edge-of-seventeen

Cela faisait depuis le 27 Décembre qu'Adrian avait sa place attitrée chez les psychologues de la police qui, à chaque séance hebdomadaire, en savaient un tout petit peu plus sur lui. Leur mission était simple: déceler ce qui n'allait vraiment pas et donner des instructions à sa partenaire et son supérieur afin de le ménager le plus possible. Sur le papier, la tâche était simple pour des personnes qualifiées or avec un patient avec la tendance à se refermer sur lui-même instinctivement, tout a le don de se compliquer. De plus les psychologues étaient au courant de l'étendue des "dégâts" depuis que DeWitt-Davison a, pendant les classiques associations libres de mots, lié drogue avec lubie et suicide avec avenir. Holyfields avait un rapport détaillé de chaque séance et pris l'initiative d'aller en parler avec le principal intéressé et ce, chaque semaine. A seulement 25 ans, elle développait déjà un sens maternel assez hors-du-commun, ce qui ne pouvait que réjouir Adrian. Maximilian quant à lui se chargeait de le faire sortir le plus possible de chez lui car il avait beau avoir cinq ou six voitures dans son garage et de l'argent sur son compte de la Maze Bank, le commissariat de Rockford Hills et et sa terrasse étaient ses seules destinations de ballade.  

Durant les premiers mois de 2010, la Brigade des Mœurs eut affaire à une enquête particulièrement difficile dont le recul sur celle-ci était primordial: un réseau intra-Los Santos de vidéos pornographiques impliquant des jeunes filles mineures. Adrian, mis sur la touche depuis le départ en raison de son état psychologique, n'avait vent de l'enquête que par son équipière elle-même tenue à l'écart de toutes opérations d'envergure. Cette décision du Capitaine Dubby fut d'ailleurs logique, Emily et Adrian étant peut-être les "pires agents" pour ce genre d'affaire... Au fur et à mesure que les mois passaient, les officiers de la Brigade sentaient qu'ils se rapprochaient du but, peut-être un peu trop vite. Ce genre de vidéos étaient généralement faites par des récidivistes de la spécialité, plus occupés à satisfaire leurs horribles pulsions que de surveiller leurs arrières et il s'avéra que c'était bien le cas lors des premières perquisitions où les suspects déclarèrent qu'il fallait prendre ces filles "dès le berceau", "quand elles sont encore fraîches". Néanmoins la Brigade, bien décidée à stopper cette mascarade, décida d'aller encore plus loin dans ses descentes or fut très vite confronté à un problème et non des moindres: quelle était la source ? Car oui, même les pédophiles ne donnent pas leurs compagnons de route. Pendant ce temps, Adrian fit des dizaines de chèques à destination des membres de sa Brigade en guise de bonne générosité, beaucoup d'entre eux n'ayant pas les moyens de joindre les deux bouts quand ils avaient des enfants à leur charge et des études à payer pour certains. Ces étrennes étaient, aux yeux de tout le monde, considérées comme un signe divin et renforcèrent l'avis général de tous les agents des Mœurs sur leur partenaire. Emily passait plus de temps avec le millionnaire qu'avec son fiancé, ce que ce dernier comprit aisément et qu'il approuva totalement compte tenu de l'état de DeWitt-Davison. Lui aussi le soutenait au mieux et il n'hésita pas à le montrer en agissant ainsi. Wayne Dubby essayait quant à lui de remonter et d'étudier les affiliations des quelques pédophiles arrêtés. Leurs casiers respectifs parlèrent pour eux: ils avaient tous été condamné au moins une fois pour exhibitionnisme envers des enfants et autres attouchements. Comme par "hasard", ils furent tous incarcérés à la même époque au pénitencier de Bolingbroke, situé à environ une heure et demie de route de Los Santos. Une des premières choses que les académies de police apprenaient à leurs cadets étaient de ne plus jamais croire aux coïncidences quand on portait l'insigne. Le Capitaine, fort des ses vingt ans d'expérience au sein de la même unité, employa ce conseil au pied de la lettre.

Malheureusement, les jeunes victimes étaient tellement sous le choc même des semaines après les événements qu'il fut impossible de leur tirer une information. Certaines ont même été contraintes à faire des séjours réguliers dans des établissements psychiatriques... Elles avaient toutes entre seize ou dix-sept ans, à partir de là, la piste privilégiée fut celle de personnes ayant un contact direct avec avec des filles de cette tranche d'âge. Début Avril 2010, la police fut alertée de la disparition d'une lycéenne pendant la période des cours, ce qui interpella grandement la Brigade des Mœurs. Les autres unités misaient plus sur la thèse de la fugue or la Vice Squad se pencha plus sur leur piste de proximité et cette proximité dans le monde scolaire se traduit par le ou les professeurs. Malgré leur mise à l'écart, DeWitt-Davison et Holyfields eurent les instructions d'aller questionner les membres du personnel du lycée de la disparue. Comme leur avait demandé Dubby, ils se concentrèrent plus particulièrement sur le corps enseignant dont l'un d'eux, Richard Forkson, attira particulièrement l'attention sur lui. C'était un des professeurs de la disparue June Shore et celui-ci avait de drôles de réactions au moment de répondre aux questions sur son élève. On pouvait déceler sa nervosité et son anxiété, comme s'il avait quelque chose de gros à cacher et à garder pour lui. Toutefois, il était hors de question pour Emily et Adrian de tirer des conclusions trop hâtives pouvant entraîner l'échec de l'affaire ou de perdre de précieuses informations supplémentaires. Après avoir interrogé Forkson, ils se dirigèrent vers le bureau du principal afin de le questionner à son tour. Il n'a pas manqué de tarir d'éloges sur son employé concernant ses méthodes d'enseignement et le suivi du programme, en revanche, son comportement envers les élèves féminines avait de quoi être suspicieux. Le principal informa que son employé avait fait l'objet d'une sorte de surveillance par les autres professeurs suite aux plaintes de plusieurs de ses élèves qui n'ont, évidemment, jamais pu être prouvées. Par ces révélations, Richard Forkson devint très rapidement un gros suspect dans la disparition de June Shore et également un suspect dans l'affaire des vidéos. La Brigade éplucha les comptes du professeur et vit que sa paye ne lui permettait pas de maintenir la tête hors de l'eau mais des entrées d'argent s'élevant chacune à 2500 $ la première quinzaine de chaque mois instigua encore plus le doute sur cet homme. Des filatures menées principalement par le Lieutenant Murray Horner jusqu'au mois de Juin révélèrent que Forkson se rendait régulièrement à un local de East Los Santos en fin de semaine, habituellement le Vendredi. Bien décidé à savoir ce qu'il trafiquait, ils se renseignèrent sur l'éventuel propriétaire du local enregistré sous le nom de Barney Lilson.

Comme ils pouvaient le savoir à l'avance, Barney Lilson n'était qu'un nom, ni plus ni moins: pas d'assurance, aucune référence dans les archives de la mairie, rien du tout si ce n'est un nom qui attestait de la possession du local. Les éléments s'accumulaient contre Forkson et Dubby pris la décision d'effectuer un raid contre le mystérieux endroit un Vendredi soir aux alentours de 23 heures, soit plus de deux heures après l'horaire d'arrivée du suspect devenu numéro 1. Après avoir obtenu le mandat des mains du juge et de Maximilian, la Brigade des Mœurs envoya pratiquement tout son personnel de terrain pour coincer l'homme. Emily et Adrian n'y échappèrent pas. Le plan était le suivant: suivre Forkson jusqu'au local et attendre qu'il s'y établisse pendant deux heures. Ensuite, c'était aux policiers d'agir rapidement et discrètement afin de l'attraper dans le meilleur des cas en présence d'éléments troublants. Le flagrant délit était envisagé également mais la plus faible solution était de mise. Dans la voiture de patrouille qui emmenait les deux partenaires, la tension était palpable. Jamais ils n'avaient encore eu à participer à une descente organisée et en masse chez quelqu'un comme Richard Forkson. Emily était bien pâle et confia à son équipier pendant le trajet entre le commissariat de Rockford Hills et East Los Santos qu'elle avait la nausée à l'idée de savoir sur quoi ils pourraient tomber. Adrian échangea son rôle habituel avec le sien en essayant de la rassurer, ce qui fut sans succès car lui aussi était apeuré. Quoiqu'il en soit, personne ne pouvait à présent s'arrêter et faire marche arrière. Forkson arriva dans les temps et lança sans le savoir les dernières recommandations des agents en charge du raid. Pendant celles-ci, Emily commença à être de plus en plus mal, au point d'avoir le tournis par moment. Seules inhabituelles ses lunettes de tir jaune apportaient de la couleur à son visage, ce qui inquiéta encore plus DeWitt-Davison. L'assaut fut lancé à très exactement 23 heures et sept minutes et les troupes commencèrent à se disperser sur les étages composant le local avant de se diriger vers le sous-sol d'où semblait émaner de la lumière artificielle. Et le verdict fut rendu dans les secondes suivantes. Richard Forkson était en pleine action avec June Shore, dont les mains étaient attachés dans le bas du dos, face caméra. Holyfields, à la vue de la scène, vomit en grande partie sur Adrian. Son blazer noir, constamment impeccable, avait pris soudain une toute autre allure... Menottes au poignet et la victime aussitôt prise en charge, Richard Forkson n'eut aucun échappatoire.

Pris en flagrant délit et avec des éléments accablants à son encontre, Forkson gagna dans cette histoire un bail de 30 ans pour une cellule étriquée à Bolingbroke. Faisant maintenant partie du passé, Emily alla auprès de June Shore pour lui parler et lui proposer son aide tout comme une bonne quinzaine d'autres officiers. Par la suite, les deux équipiers se rendirent au domicile de la jeune femme où l'attendait, pour s'excuser, un blazer blanc Ponsonbys ainsi qu'une vieille Sabre Turbo à restaurer de la part de Maximilian. Celle-ci était un cadeau de ses parents pour son entrée à l'université or Coverdale n'a jamais eu le temps de s'en occuper. Sur la recommandation des psychologues stipulait de lui trouver un hobby, l'adjoint au procureur donna de bon cœur le véhicule. Mais avant de s'y atteler, les idées noires de DeWitt-Davison devaient impérativement être chassées.

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Message par Adrian DeWitt-Davison Sam 8 Mar - 14:42

Adrian DeWitt-Davison Ace_of14

Deux mois après l'arrestation du pédophile Richard Forkson, un vent de corruption souffla sur la police de Los Santos, y compris sur la Brigade des Mœurs. Tout n'était qu'au stade de rumeurs mais cela était amplement suffisant pour les différents Capitaines de retirer par précaution les insignes des éventuelles brebis galeuses des de leurs services respectifs où Philip Grissom fut théoriquement celle des Mœurs. Certains Lieutenants gagnèrent encore plus la confiance de leurs supérieurs directs, tels que Heath Michaels qui profita de cette mascarade administrative pour être logiquement en tête à la succession au poste de Capitaine de la Criminelle. Le Los Santos Police Department a toujours dû faire face aux soucis de corruption et autres scandales médiatiques tels que les quotas ethniques imposés par l'Administration qui avaient le don d'exaspérer les agents les plus respectables mais qui était accueilli à bras ouverts par les membres les plus extrêmes. Charles Zappa, le chef du Los Santos Police Department, fut lui aussi au centre de la tourmente à plusieurs reprises dans les années 90, ce que semblait oublier beaucoup d'officiers qui n'hésitaient pas à le porter en héros ou encore en symbole d'espoir et de paix dans les rues plus de dix ans après.

Le monde du jeu a toujours été florissant aux États-Unis. Des salles clandestines de Liberty City aux palaces de Las Venturas, des joueurs de cartes à la sauvette aux plus grands as du bluff et du mensonge, tout se recoupait et se retrouvait forcément quelque part dans le pays de l'Oncle Sam. L'État de San Andreas, bien qu'affaiblit en nombre d'établissements spécialisés et légaux, n'eut aucune peine à maintenir à flot cette activité où les gros sous se jouaient, se gagnaient et surtout, se perdaient. Et ce sont ces gros sous qui intéressaient la Brigade des Mœurs. En effet si ce fameux affaiblissement qui touchait l'État eut lieu, c'est parce que la transparence n'a jamais été de mise et dans la mise, encore moins qu'à Las Venturas qui semblait avoir une certaine éthique et une image de marque à préserver aux yeux du monde entier. Les trois casinos principaux de l'État fonctionnaient ensemble, main dans la main, dans ce qui pouvait s'apparenter à une sorte de syndicat professionnel ou de conglomérat. 2011 marqua l'objet de nouvelles investigations de la part de la police à leur encontre: d'importantes entrées d'argent de sources autant diverses que variées mais surtout assez douteuses aux yeux de la Brigades des Mœurs, telles que des fonds d'investissement. Il n'y avait cependant pas de quoi s'alarmer mais une petite prise de contact avec les principaux intéressés ne devait pas être mise de côté. Au Vinewood Casino, non loin de l'hippodrome de la ville situé à l'Est, Wayne Dubby y a envoyé deux de ses Lieutenants afin de questionner les gérants. Rien de bien intéressant fut tiré de ce petit interrogatoire à part que le casino devait être racheté dans les mois qui venaient. Au commissariat de Rockford Hills les semaines suivantes, les diverses équipes des Mœurs analysèrent les transactions entrantes effectuées principalement pour le Vinewood Casino, celui-ci étant le plus grand et le plus réputé. Des liens ont essayés d'être tissés entre l'argent perçu et la future cession du bâtiment ainsi que les licences de jeu et de vente d'alcool or il s'avéra que le montant total était bien supérieur au prix du marché actuel qui le fixait à environ 14 500 000 de dollars avec les taxes et les éventuelles charges à remettre à la Mairie et à l'État. Toujours sur la demande des supérieurs, Adrian dû renfiler sa couverture et se faire passer pour un investisseur auprès de la gestion du Vinewood Casino, une mission à priori sans risques mais qui pouvait faire perdre une énorme somme d'argent à la police si celle-ci venait à échouer. Afin de ne pas mettre en danger son service et éviter un énième scandale politico-financier, Adrian insista pour user de son argent personnel en ouvrant un compte sur divers sites de stock-exchanges et placer quelques uns de ses millions sur des compagnies d'investissement écrans.

Pour permettre une marge de manœuvre assez conséquent mais aussi pour éviter les soupçons de la gestion, DeWitt-Davison plaça six millions. Dès ce moment, son travail de couverture fut amorcé et lancé. Emily quant à elle se chargeait de recueillir les propos de son équipier et d'essayer de voir si ce qu'il pouvait apprendre relevait du légal ou de l'illégal. S'attaquer de front aux casinos était une tâche ardue, ce que tout le monde savait. Dans l'imaginaire collectif ces établissements sont des forteresses dorées où tout ne doit aller que dans un sens, un seul, celui des gérants. Une vision étriquée et fidèle aux années folles mais malheureusement, ou heureusement pour certains, encore en vigueur et "en application". Maximilian Coverdale, en raison des éventuels scandales si l'approche capotait et de sa capacité à exposer des faits sans problèmes, fut mis spécialement au côté d'Adrian pour ce travail. Sa qualité d'homme de justice et de paroles pouvait être un grand plus pour soutirer des informations plus facilement, gagner la confiance des gérants plus facilement et les faire avouer ce qu'ils ne voudraient pas révéler aux yeux de tous. Le grand patron de l'affaire, Joel Sobchak, n'était pas connu pour sa clémence envers ses propres employés. Cet homme, tout droit sorti du Strip de Venturas des années 1970, avait le symbole du dollar à la place des yeux. Il eut également quelques démêlés avec la justice locale en 1986 quand celui-ci fut accusé de corruption et d'outrages à agent, ce qui a bien entendu été classé sans suites. Durant les 1990 et les années 2000, Sobchak s'était considérablement calmé sur le plan des frasques, à moins que tout cela n'était que de la poudre aux yeux et ça, c'était à la police de le découvrir. Les premières rencontres avec les responsables financiers du Vinewood Casino se déroulèrent sans véritables encombres, même si Adrian ne se sentait pas vraiment à sa place en face des experts comptables. Maximilian lui sauva plusieurs fois la mise en rattrapant ses propos et en étalant une argumentation presque implacable afin de déstabiliser la personne d'en face mais ce que l'adjoint au procureur savait, c'est que quand DeWitt-Davison était sous pression et très clairement en retrait, c'est qu'il ne pensait qu'à une seule chose: la drogue. Cela se voyait par ses mains tremblantes et ses yeux qui avaient l'impression de se délaver au fur et à mesure que les minutes égrainaient. Emily lui avait demandé de le ménager pendant cette couverture, ce qu'il essaya de faire avec beaucoup de volonté. Cette dernière remarqua de son côté que la fréquence des dépôts d'argent sur le compte commun des trois casinos avant d'être reversé presque intégralement sur celui à part du Vinewood Casino se fit de plus en plus fréquemment. Il y avait une certitude pour elle, cet argent n'était plus destiné au rachat de l'établissement.

Étant donné que Joel Sobchak était l'actionnaire principal de son casino et d'importantes parts dans les 3 autres, quel est l'intérêt pour lui de laisser des investisseurs extérieurs enchérir et surenchérir à tel point de le reléguer au rang de simple patron et non de "PDG" comme il a toujours été ? C'est là que la Brigade de la répression des fraudes s'attela sur le sujet en compagnie de la Brigade des Mœurs. Leurs experts qualifiés pointaient les irrégularités de la provenance des fonds et la véritable nature de ces investisseurs qui avaient tout pour indiquer leur frauduleuse origine. Il n'y avait pas de garanties, ni de véritables certificats auprès des organismes financiers ainsi que ceux de l'État. L'argument de la cession de l'établissement se mua rapidement en éventuel détournement d'argent. Les semaines continuèrent à passer pour la couverture d'Adrien et Maximilian où ceux-ci purent découvrir que les grandes fortunes qui se donnaient rendez-vous chaque semaine au Vinewood Casino avaient un rôle radicalement différent de celui habituellement crédité à leurs égards à savoir jouer, dépenser sans compter et s'afficher à la vue de tout le monde pour montrer l'étendue de son "pouvoir". Les joueurs les plus fortunés perdaient rarement et devenaient donc un manque à gagner conséquent voire un peu trop. Sobchak et ses associés les plus proches allaient donc chercher l'argent où il se situait vraiment, dans le portefeuille des riches joueurs avec approbation ou non. Il n'y avait donc aucun moyen d'en ressortir vainqueur et comme le disait le proverbe qui collait parfaitement, la maison gagnait toujours. Les fonds d'investissement étaient tout comme le compte de stock-exchange d'Adrian: un miroir, une façade, une couverture, du vent et rien d'autre. Ceux-ci ne servaient qu'à donner un aspect un tant soit peu plus présentable et légal aux fonds prélevés directement aux clients du casino de Sobchak. Toutefois, si la police remarqua aussi vite les failles dans le système établi, c'est parce qu'il avait été fait à la hâte et sous le coup de la pression par les comptables du gérant: un jugement pénal passé dans l'ombre remontant aux années 1980 obligeait le grand manitou à rendre des comptes à l'État et de faire tourner impérativement les caisses dans le vert sous peine de se voir confisquer tout bien matériel et d'être déclaré coupable d'abus de confiance. Voilà pourquoi il essaya de se faire petit durant tout ce temps et pourquoi il revint dans le viseur des autorités, tout simplement parce qu'il était au bord du gouffre. Son procès s'ouvra dans la foulée de son arrestation et il écopa de 30 ans de prison en combinant les accusations des années 1980 et celles pourquoi il venait d'être d'être écroué devant les magistrats.

En raison de leur bon travail et sur recommandation du cabinet du procureur qui n'était en fait qu'une simple initiative de Coverdale, Emily et Adrian eurent l'occasion de passer au rang de Lieutenants, ce que le Capitaine Dubby approuva totalement pour son agente. Seulement pour elle. Adrian méritait ce rang de Lieutenant par sa volonté de bien faire mais le gradé savait que lui confier ce statut lui donnerait des responsabilités et des obligations à remplir qui n'auraient pu que se confronter à son état psychologique et sa santé mentale. Ce ne fut que par simple devoir de protection qu'il n'accorda pas la promotion à son subordonné, ayant peur qu'il franchisse la fameuse ligne blanche tant redoutée pour lui et qu'il commette de grosses bêtises à son encontre. Cependant, il fut hors de question de le mettre en équipe avec quelqu'un d'autre, bien au contraire: être sous les ordres directs de la jeune femme était le meilleur moyen de le garder en un seul morceau auprès d'eux.

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Message par Adrian DeWitt-Davison Mar 11 Mar - 13:55

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Pour la première fois depuis des années, DeWitt-Davison pu avoir ne serait-ce qu'un peu les idées claires. Comme l'avait conseillé les psychologues, lui trouver un hobby tel que restaurer une vieille guimbarde ne lui a été que bénéfique et il le montrait en étant plus ouvert et plus stable. Mais par ça, il prit des décisions qu'il n'aurait pu entreprendre avant telles que rédiger son testament auprès d'un notaire car certes il était peut-être sur le chemin de la rédemption mais il sentait tout de même sa fin arriver. Il signifia plusieurs héritiers sur le papier à savoir les DeWitt, les Davison et le couple Holyfields-Coverdale dont ce dernier devait avoir la part belle de sa fortune et de ses biens à Los Santos. Quelques jours avant de mettre noir sur blanc la chose, ils informèrent Adrian de l'heureux événement qui allait arriver dans les mois à venir et qui était accompagné de projets visant à faire passer le millionnaire au stade "d'excellent ami venant tout le temps à la maison" à celui de "parrain". Il était ravi de ce futur statut mais il savait au fond de lui qu'il n'allait pas avoir l'occasion d'en profiter et ce n'est pas la série de meurtres de prostituées sous influence de stupéfiants qui pouvait lui faire dire le contraire.

Mis sur le pied de guerre depuis Mars 2012, la Brigade des Mœurs, la Brigade Criminelle, la Brigade des Stupéfiants et le FIB durent une nouvelle fois mettre leurs recherches et leurs forces en commun pour débusquer les responsables de ce nouveau théâtre macabre. Si autant d'unités étaient mobilisées, c'est bien sûr parce que le dossier les concernait toutes mais aussi parce que les premiers soupçons revenaient à une enquête de 2009, celle de Phil Gimbel. Tout le monde connaissait cet homme et même s'il s'était fait rattraper et mis sous les verrous à cause de la panique, il était tout à fait capable de faire passer un message et de préparer un plan depuis sa cellule de haute sécurité. Avoir le bras long n'était même plus l'expression à utiliser pour lui. Tous réquisitionnés pour élucider l'affaire, les plus hautes figures des Brigades et du FIB allèrent rendre visite à Phil Gimbel à Bolingbroke pour le questionner sur son éventuelle implication dans les faits. Dans la salle d'interrogatoire, l'ambiance était pesante et d'une tension palpable. Quand la grande question fut posée, "C'est vous ?", Gimbel releva les yeux pour simplement dire que "Malgré tout, les forces de l'ordre sont intelligentes.". Cela ne faisait aucun doute, c'était bien lui qui était responsable mais la plupart de ses gros compagnons de route n'avait pas été inquiétés en 2009, le FIB principalement voulant à tout prix avoir la tête de l'ex-trafiquant et c'est là que Simon Jill lança un regard noir à destination de Christopher Cross, le responsable du FIB à Los Santos. Il n'y avait plus qu'une chose à faire, traquer les gros collaborateurs de Phil Gimbel. Cela allait sûrement prendre des mois voire des années mais ce fut bien la seule chose à faire. Les cadavres des prostituées s'empilaient au fur et à mesure que les jours passaient et il fallait, à n'importe quel prix, stopper ça. Les autorités se demandèrent si les planques, repères et diverses bases de la Côte Est de l'ancien réseau était toujours actifs mais devant la gravité de la situation à Los Santos, un déploiement de force vers Vice City fut une idée mise de côté. Cependant, il fallait bien un point de départ pour la "chasse", en effet, ils savaient que Gimbel était le marionnettiste en revanche personne ne connaissait lesquels de ses pantins se salissaient les mains. Les Mœurs et la Criminelle mirent en commun leurs bases de données pour repérer les similarités du mode opératoire perpétré sur les prostituées avec des enquêtes passées. Une d'elle en particulier, remontant à 1997, attira les deux divisions: elle concernait l'assassinat d'une prostituée de 19 ans, droguée et battue à mort. L'affaire avait vu la condamnation de son suspect principal, Duane Rogers, un pompiste de East Los Santos.

En épluchant son dossier, la Criminelle remarqua que ce dernier était passé par la case "Sortie de prison" au moyen de la liberté conditionnelle en 2008 soit pas moins de 9 ans avant la fin de sa peine pour bon comportement. Il résidait toujours à East Los Santos, dans un appartement visiblement payé par des rentrées d'argent injustifiées. Le Capitaine de la Criminelle y envoya son agent de confiance et également son désormais successeur officiel à la tête de la Brigade, Heath Michaels. Là-bas, le Lieutenant mania fort bien le bluff et les failles mentales de son opposant pour lui tirer les vers du nez sans trop de difficulté. Duane Rogers passa aux aveux et déclara que son appartement était payé par "les gros billets d'un type qui s'appelait Phil Gimbel" selon ses propres termes. Pour autant graisser la pâte d'un déclaré fou psychologiquement, ce dont Adrian n'était pas loin, c'est que ça ne pouvait venir que de deux personnes: Thomas Vickers et Georges Pinks, les collaborateurs, associés et bras droits fidèles de Gimbel. Si lui était le cerveau, les deux autres étaient les bras et surtout les armes tenues dans les mains. Tout indiquait donc que les deux acolytes étaient à Los Santos, encore fallait-il les repérer et les trouver. La police et le FIB se mirent en planque pendant des semaines sur les anciens repères du réseau de la Cité des Saints. Adrian et Emily faisaient partie, tout comme exceptionnellement Maximilian, avec des dizaines d'autres agents sur cette mission. Tout le monde se relayait et chacun oubliait les frontières et les barrières des différentes unités, des différentes juridictions et des querelles. Étant exténué, DeWitt-Davison rentra un des soirs de planque chez lui avec l'autorisation de son Capitaine et cette même soirée fut marqué par des mouvements dans un des repères de South Los Santos, celui qu'Adrian, Emily et Maximilian en compagnie de 9 autres agents fédéraux ou non épiaient. A Vinewood, le millionnaire s'adonna à sa passion la plus forte, l'injection de seringues tandis qu'à South Los Santos, une descente allait être faite. Armés mais pas forcément préparés, les agents ainsi que Maximilian étaient sous les ordres de l'agent fédéral Benedict Koons, "l'archétype de l'agent du FIB qui se sent supérieur à tout le monde" selon Holyfields. En formation regroupée, ils approchèrent de l'entrée du repère et y pénétrèrent assez rapidement. Pour ne plus en sortir.

Le lendemain matin, Wayne Dubby était immobile dans son grand bureau de Capitaine. Assis sur le canapé, il tenait entre les mains son téléphone personnel, la gorge serrée et nouée. Il regarda dans son répertoire et sélectionna Adrian dans ses contacts. Ce dernier eut du mal à décrocher, la nuit dernière étant passée dans la drogue et l'alcool. La conversation dura à peine vingt secondes, juste assez pour indiquer à l'agent de se rendre à la morgue centrale. Son Capitaine l'y attendrait. Là-bas, Dubby l'attendait effectivement. Adrian, encore sous les retours des produits injectés, remarqua cependant très vite que quelque chose n'allait pas. En le questionnant devant la porte d'entrée, il ne répondit pas et l'amena traverser les longs couloirs de l'établissement. La mort se sentait et s'entendait et plus les deux hommes poursuivant leurs foulées, plus Adrian pensait que la pire des choses étaient arrivée. Dubby immobilisa son agent devant une porte où était inscrit la mention "Dernières admissions" avant de lui ouvrir. Il y avait 11 tables d'autopsie pour autant de draps blancs recouvrant des corps. DeWitt-Davison fit mine de ne pas comprendre et Wayne Dubby l'amena devant deux tables côte à côte avant de retirer les draps. Aussitôt retirés, Adrian DeWitt-Davison cessa d'exister. Il perdit sa conscience en un millième de secondes et tomba dans un état de paralysie momentanée. Le Capitaine fixa son agent sans dire un mot tout en essayant de partager sa douleur. Le millionnaire ne pouvait plus bouger, parler et encore moins penser. Il restait là, les yeux fixes, submergés par les larmes et ce n'est que 13 minutes plus tard très précisément qu'il tendit sa main pour empoigner celle du premier cadavre. Celui d'Emily. Sa main était glaciale et son teint blanc était une invitation à venir les rejoindre: Adrian eut une sorte de blackout accompagné d'une hallucination très courte où elle et son fiancé demandaient à ce dernier de venir les rejoindre. C'était effrayant, presque horrifique... Il prit avec son autre main le dossier des deux morts pour le lire ou plutôt essayer de comprendre quelque chose. Côtes et os fracturés, strangulation, projectiles dans les jambes, hématomes dû à des coups violents. C'était de la torture et rien d'autre. Toujours main dans la main avec Holyfields, il détourna son regard vers Dubby avant de prendre son arme de service et son insigne pour les poser à côté des défunts. Le Capitaine comprit immédiatement le message et ne chercha pas à l'en empêcher. Adrian demanda par la suite à son ancien supérieur de le laisser tout seul, ce qu'il fit immédiatement mais avec beaucoup de peine.

Plus tard dans la journée, Vickers et Pinks se sont rendus au commissariat central de la police en disant "avoir fait ce qu'il y avait à faire". Il furent directement mis en détention provisoire pour le procès censé se déroulé dès le lendemain notamment grâce au procureur, Richard Gustavsson, peiné lui aussi par la perte de son jeune adjoint. Ce même lendemain, Vickers, Pinks et évidemment Gimbel furent condamnés à la peine de mort, ce qui était un recours exceptionnel mais le seul applicable dans le cas présent. Adrian DeWitt-Davison n'assista pas à l'audience expédiée en à peine deux heures... afin de se préparer pour l'enterrement et dire au revoir une dernière fois à ses amis.

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Message par Adrian DeWitt-Davison Dim 16 Mar - 13:59

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96 heures plus tard. Le jour J venait d'arriver, celui de l'enterrement d'Emily et Maximilian au cimetière de Vinewood. En vue de la cérémonie, Adrian prépara avec ce qu'il pouvait un éloge funèbre à la mémoire des deux défunts même s'il savait à l'avance qu'il ne pourrait pas le prononcer devant tout le monde. Il se prépara péniblement, revêtit un costume entièrement noir ce qui était contraire à ses habitudes et à ses goûts mais la teneur de la cérémonie le demandait. Avant de prendre sa Dewbauchee Rapid GT noire et de se mettre en route pour l'église de Rockford Hills, il fixa pendant quelques secondes ses seringues prêts à l'emploi trônant sur la table basse du grand salon illuminé par les baies vitrées. Cette fois-ci, il fallait faire sans elles pour ne pas avoir les derniers souvenirs de ses amis entachés par sa plus fidèle ennemie, l'héroïne. En descendant les escaliers le menant tout droit au grand garage, il regarda les marches yeux baissés en pensant à ces quatre dernières années. Il pensait avoir tout vu et tout entendu, jusqu'à ce qu'il soit en tête-à-tête avec les cadavres glacés d'Emily et Maximilian.

Dans sa voiture, il continua à se plonger dans ses pensées. L'église était à vingt minutes de route de sa maison et, après s'y être rendu, Adrian attendit sur le parvis du bâtiment au côté des proches des deux morts. Les familles respectives pleuraient encore tout ce qu'elles pouvaient, ce qui était bien évidemment compréhensible. Wayne Dubby, quant à lui, arriva en même temps que les corbillards. Tout d'abord, il alla au contact des parents afin d'exprimer ses plus sincères condoléances. Ensuite, il rejoignit son ancien agent, se sentant profondément à l'écart. Le Capitaine l'informa de son départ de la Brigade des Mœurs pour les sirènes de la Brigade des Stupéfiants avec la proposition de le rejoindre là-bas. Comme DeWitt-Davison s'y attendait, Dubby lui montra l'insigne que son agent avait laissé à la morgue. Il refusa poliment l'offre, lui disant que son temps dans la police était terminé. Le Capitaine comprit aisément son ancien subordonné et replaça l'insigne dans la poche de sa veste noire. Les cercueils furent au même moment amenés à l'intérieur de l'église, signe que le temps était venu de procéder de la cérémonie. Adrian pénétra dans le lieu de prière en compagnie de Richard Gustavsson, le procureur et ancien patron de Maximilian. Il lui expliqua que perdre son adjoint le plus proche mais aussi le plus prometteur le rapprocha considérablement du travail de la police et que ça allait sûrement l'aider dans les enquêtes à venir à se fondre dans l'esprit des agents de terrain. Dubby, Gustavsson et DeWitt-Davison se séparèrent dans l'église afin de se placer là où ils devaient être: Gustavsson du côté des officiels, Dubby avec les quelques agents de la Brigade des Mœurs et Adrian parmi les amis proches et la famille. L'office commença aux alentours de 14 heures et fut bien sûr mené par le révérend. Les cercueils étaient ouverts sur leurs parties supérieures et quand Adrian se plaça sur l'estrade devant tout le monde, il eut encore l'impression qu'Emily et Maximilian le fixaient, les yeux grands ouverts. Il comprit que même sobre, la drogue continuait à faire des ravages dans son système nerveux.

Son éloge dura pour tout 15 minutes, un des plus longs de la cérémonie alors qu'il pensait encore quelques heures auparavant ne pouvoir le prononcer. Il quitta l'estrade en pleurant pour aller regarder une dernière fois de ses propres yeux ses amis et leur dire au revoir. Les croques-morts refermèrent définitivement les cercueils et les embarquèrent dans les corbillards, suivis du cortège funèbre, pour les amener dans ce qui allait devenir leur dernière demeure au cimetière de Vinewood. Là-bas, au fur et à mesure que le prêtre disait ce q'il avait à dire, le temps s'éternisait pour l'ex-policier. Chaque minutes se montraient pénibles pour lui mais que dire pour les deux familles... Les mécanismes commencèrent à baisser les deux bières dont les couronnes de fleurs étaient encore dessus afin de les amener là où ils allaient reposer pour l'éternité. C'en était terminé, pour de bon. Après avoir exprimé au primé une nouvelle et dernière fois ses sentiments auprès des parents en train de quitter les lieux, il entreprit également le chemin retour vers Vinewood. Los Santos Rock Radio ne pouvait pas l'aider à se changer les idées car seul le silence était adapté à la situation. Revenu chez lui, il se dirigea vers sa grande terrasse, à l'image de sa maison qui était bien trop imposante pour quelqu'un vivant tout seul. Plus rien ne le retenait à Los Santos, revendre la maison et partir ailleurs fut donc l'option la plus probable pour lui. Il n'avait plus d'amis, plus de travail ni occupation et des problèmes d'alcool et de drogues qu'il se traînait depuis des années. La décision d'aller se soigner et de remédier à ça dans les semaines qui venaient fut entérinée très rapidement: c'était une promesse qu'il avait fait à Emily les premiers jours de 2008, au tout début de leur partenariat et de leur histoire d'amitié. Il se servit un verre de whisky et replongea une nouvelle dans sa carrière de cinq ans dans les forces de l'ordre marquée par des hauts mais aussi beaucoup de bas. Son ancienne brigade lui plaisait mais, selon lui, elle n'avait fait que le détruire de l'intérieur.

La question de son testament, qui avait fait de ses amis des héritiers, allait sûrement devoir être abordé dans les jours à suivre. Cela ne l'enchantait guère mais elle fut inévitable. Pendant l'enterrement, il songea à reverser une partie de ses importants capitaux à ceux qu'ils revenaient maintenant de droit. Les notaires n'allaient pas tarder à reprendre contact avec Adrian et celui-ci, pour la première pensif quant à son avenir depuis bien longtemps, se mit à la recherche de divers centres de "remise en forme" selon ses propres mots. Mots plus convenable pour signifier les centres de désintoxication.

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